
Hommage à la femme de Bruny PAYET
1er juillet, parLa section PCR du Port apprend avec une profonde tristesse le décès de Nadia PAYET, ancienne déléguée syndicale CGTR. Militante engagée et (…)
Association K’di le cœur et son épicerie sociale à Saint-Leu
20 mai 2010, par
Créée le 5 septembre dernier, l’association K’di le cœur gère l’unique épicerie sociale de l’Ouest. Aujourd’hui, près de 30 familles saint-leusiennes bénéficient de ce soutien pour faire face aux difficultés et retrouver un équilibre financier.
L’association K’di le cœur a vu le jour en septembre 2009 suite à un constat dressé par la municipalité. En 2008, il y a eu environ 1.000 interventions après des familles saint-leusiennes. Pour combler ce manque, l’équipe municipalité a donc décidé de créer une épicerie sociale. Pour permettre l’obtention de subventions diverses (CCAS, DRASS, CAF, Conseil général, etc.), la gestion de l’épicerie a été confiée à l’association K’di le cœur.
Inaugurée le 21 décembre 2009, l’épicerie sociale a pour mission d’accompagner les familles et de leur apporter une aide alimentaire.
Pour mener à bien sa mission, l’association peut compter sur les compétences d’une conseillère en économie sociale et familiale (CESF) à temps plein, d’un technicien et d’un agent polyvalent en CAE.
« C’est le travail social du GUT ou du CCAS notamment qui oriente les familles vers l’épicerie sociale. Elles doivent habiter la commune de Saint-Leu, nous faisons ensuite une étude de la situation budgétaire de la famille », explique Amandine Coutaye, CESF de l’épicerie sociale.
Actuellement, l’épicerie peut accueillir 30 familles au vu des budgets et de l’équipe encadrant. Ces familles ont souvent des difficultés budgétaires, « soit des découverts bancaires ou des dettes », indique Abel Cadet, le président de l’association.
Certaines familles ont également besoin d’un accompagnement à des périodes dites difficiles (coupures des revenus sociaux). D’autres familles ont du mal à gérer leur budget.
« Il y a aussi les nouveaux pauvres qu’on voit de plus en plus. Des familles avec enfants qui ont un salaire et qui, le 20 du mois, n’ont plus rien ».
« Il faut que les familles s’investissent dans leur budget »
Les familles viennent donc 2 fois par mois à l’épicerie sociale et ne paye que 10% du prix réel. « Les économies réalisées leur permettent de résorber leurs dettes ou d’attribuer cet argent à d’autres charges », explique Amandine Coutaye. L’accompagnement peut aller jusqu’à 6 mois avec, à mi parcours, un bilan intermédiaire. Au-delà de ce laps de temps, les familles doivent avoir retrouvé un certain équilibre financier ou sont réorienter vers un autre dispositif. « Nous, notre travail au bout de 6 mois. Il faut que les familles s’investissent dans leur budget, on les aide à atteindre les objectifs fixés au début de l’accompagnement avec le travailleur social. Il ne faut pas tomber dans l’assistanat », poursuit la conseillère.
En effet, ce n’est pas un don que fait l’épicerie, c’est une aide qu’elle apporte. Il est essentiel que les familles aient l’envie de s’en sortir. Par ailleurs, l’épicerie sociale organise des ateliers de cuisine en direction des familles, « nous faisons des recettes avec des produits de l’épicerie. Nous envisageons également de faire venir des intervenants extérieurs notamment la CAF sur les différentes prestations », souligne Amandine Coutaye.
Malheureusement, seules 30 familles saint-leusiennes peuvent bénéficier de cette aide. Dans le contexte socio-économique actuel, de nombreuses autres familles auraient besoin d’une aide de ce type. « Si on avait plus de moyens. On lance un appel aux mécénats », conclut le président de l’association.
Actuellement, La Réunion compte 3 épiceries sociales : une à Saint-Benoît, une à Saint-Denis et une à Saint-Leu. « Il y en a une en gestation au Tampon et un autre projet à Saint-Paul ».
Sophie Périabe
La section PCR du Port apprend avec une profonde tristesse le décès de Nadia PAYET, ancienne déléguée syndicale CGTR. Militante engagée et (…)
C’est avec tristesse que nous apprenons le décès de Nadia Payet, veuve de notre camarade Bruny Payet. Témoignages adresse ses condoléances à (…)
Mézami zot i koné lo kozman k’i di konmsa : « la loi sé lékspréssyon la volonté zénéral. ».Poitan défoi ou lé a’dmandé kossa i lé oziss volonté (…)
Face à l’urgence de la situation de la maltraitance animale à La Réunion, l’association CIANA a lancé un appel aux décideurs, afin de "travailler (…)
Mézami,médam, zé méssyé , la sossyété, lé pa toulézour wi gingn in bon akèye. Défoi oui, défoi non, sirtou dann in sossyété wi koné pa bien lo (…)
Cinq mois après le lancement du plan « Anti-bandes », composante majeure du plan d’action départemental de restauration de la sécurité au (…)
Le 16 juin 2025, le Tribunal administratif de Paris a suspendu en référé l’arrêté du 26 février 2025 ordonnant le blocage de 17 sites (…)
Les cours du pétrole ont connu une nette hausse à partir de la deuxième quinzaine du mois de juin, portés par l’extrême tension au Moyen-Orient et (…)
L’État poursuit son engagement en faveur de la transition énergétique et de la décarbonation de l’électricité à La Réunion. À l’issue d’un appel à (…)
Dans les départements d’outre-mer, près d’une femme sur deux qui devient mère ne vit pas en couple, configuration familiale bien plus fréquente (…)
Une fois de plus, des femmes sont la cible d’une forme de violence lâche, insidieuse et profondément inquiétante : les attaques à la seringue dans (…)
Mézami, mon bann dalon, mi panss zot i rapèl la mortalité, laba dann Moris, lo gran kiltirèl épi politik Dev Virashwamy ; li lé mor na pwin lontan (…)