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Maryse Dache, présidente du Comité des chômeurs et mal logés du Port
7 juin 2004
Lors d’une interview, la présidente du Comité des chômeurs et mal logés du Port, Maryse Dache, a prôné l’union dans l’action, pour aller plus loin dans l’intégration des exclus. Son comité travaille à redonner dignité et confiance à ceux et celles qui cherchent un toit et un travail.
Au sein de ce comité de chômeurs, vous faites un très gros travail social, à la confluence de plusieurs organismes que vous sollicitez pour permettre à des personnes à la dérive de reprendre pied. Que vous manque-t-il, selon vous, pour pousser plus loin votre action ?
- Maryse Dache : Il faudrait plus d’union, plus d’ouverture d’esprit. Quand je vois des personnes d’opinion différente qui travaillent ensemble, cela amène plus d’ouverture, avec des idées partagées. C’est avec ces idées qu’on peut aller plus loin. Avant tout, il faut faire passer le dialogue. Si le dialogue passe bien, on peut faire quelque chose. Cela, je le retrouve au sein de l’Alliance. Il y a une liberté d’expression. Chacun peut dire ce qu’il veut. Toutes les idées sont bonnes à prendre pour faire avancer. Dans certaines organisations politiques, lorsque c’est très structuré, la parole est moins libre. Parfois, des positions sont figées depuis dix ou quinze ans chez certaines personnes et cela ne rend pas le dialogue facile.
Dans quel état d’esprit combattez-vous la misère et l’exclusion ?
- Dans notre association, nous n’avons pas de couleur politique, pas plus que n’en ont le chômage et la misère que nous combattons. Certains me le reprochent mais à la longue, avec le dialogue, j’arrive à leur faire adopter mon point de vue : vivre ensemble nos différences. Avec toutes les personnes avec qui je travaille, on a des idées différentes. Mais cela ne nous empêche pas de mener le même combat.
S’il n’y a pas d’union, une seule personne ne peut pas faire entendre sa voix. Si nous avons pu maintenir le quota des “emplois aidés” et faire reculer le gouvernement sur l’UNEDIC, au plan national, tout cela, c’est à l’union qu’on le doit. Tout ce qui a été acquis l’a été dans la lutte. C’est ce que nous montre l’expérience.
Et pourtant, il faut sans cesse mener les mêmes combats. Est-ce qu’on peut penser élargir l’union de ceux qui veulent faire reculer le chômage, l’exclusion ? Et comment selon vous ?
- C’est ce qu’on doit faire. Il faut élargir davantage et “donner la main”. Personnellement, je tendrais volontiers la main à d’autres associations de lutte contre le chômage qui hésitent à se joindre à nous par peur de se faire coller tout de suite une étiquette PCR. Je vois des situations inacceptables. Un CEC (Contrat emploi consolidé - NDLR), par exemple, est un contrat renouvelable tous les ans. Ses bénéficiaires sont “liés” à leur employeur. C’est aussi quelque chose qu’il faut combattre, pour que les gens puissent agir et s’exprimer librement.
Quels sont vos objectifs prioritaires pour les mois et les années à venir ?
- Ce que je désire vraiment, c’est améliorer l’accueil des personnes - SDF et jeunes exclus - que nous recevons au Comité des chômeurs et des mal logés. Il y a beaucoup à faire et les moyens humains nous manquent. Les gens qui ont besoin de moi viennent ici (au GLEP) parce qu’ils ne trouvent pas sur place ce qu’ils sont venus chercher : une écoute, de l’attention, un peu de réconfort. Tous les jours, nous servons un repas à midi. Nous avons fait des cabines de douche avec de l’eau chaude. Nous récoltons des vêtements et une fois par mois, nous faisons une sortie pédagogique avec eux. Mais je voudrais pouvoir les accueillir dès le matin, pour le café. Nous avons aussi un groupe de parole, avec Tchao Larak, qui vient faire une intervention hebdomadaire. Et des travailleurs sociaux de La Rivière des Galets viennent chercher les gens pour des parties de pétanque et pour faire de la musique. Nous ici, nous apprenons à les respecter, à leur montrer qu’ils sont des personnes comme les autres, pour qu’ils reprennent confiance en eux. Cela suppose que nous leur donnions l’exemple du respect. Et si nous y arrivons, je pense que certains peuvent très bien s’en sortir.
Propos recueillis par P. David
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