
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Mobilisation pour stopper la marche vers l’irréparable
21 juillet 2012
Jeudi, le problème de la nouvelle route du littoral voulue par Didier Robert a été posé au gouvernement. Elle est l’objet d’une question orale posée par Aline Archambaud, sénatrice de Seine-Saint-Denis, au ministre des Tranports. Après la réaffirmation du soutien du PCR à une solution alternative et le succès de la pétition lancée par Jean-Pierre Marchau, voici une nouvelle initiative qui amènera à un positionnement clair. Le gouvernement a deux mois pour répondre. Voici le texte de la question publié sur le site du Sénat :
« Mme Aline Archimbaud attire l’attention de M. le ministre délégué auprès de la ministre de l’écologie, du développement durable et de l’énergie, chargé des transports, de la mer et de la pêche, au sujet du projet de nouvelle route du littoral à La Réunion.
Au début des années 90, le transport collectif (bus et taxi notamment) représentait encore près de 30% des déplacements à La Réunion, mais n’en représente guère aujourd’hui plus que 6%. Les Réunionnais n’ont pratiquement aucune alternative à l’automobile alors même qu’un Réunionnais sur trois n’a pas accès au marché de la voiture, près de 52% de la population vivant en dessous du seuil de pauvreté. Le conseil régional de La Réunion a pourtant décidé en juin 2010, suite au changement de sa majorité politique, de supprimer le projet de tram-train qui était en préparation et de basculer l’essentiel des financements provenant des accords de Matignon sur un nouveau et monumental projet de route du littoral sur l’axe Saint-Denis-Le Port. Il s’agit du plus gros chantier jamais engagé à La Réunion et l’un des plus importants en France : une route en 2x3 voies, partie en digue, partie en viaduc sur la mer. Cette nouvelle infrastructure est officiellement estimée à 1,6 milliard d’euros mais fait l’objet d’une sous-estimation flagrante. Des expériences passées de la construction des deux premières routes du littoral et de la route des Tamarins, qui ont toutes deux connu des dépassements de plus de 70% par rapport à ce qui était initialement prévu, on estime que ce tronçon de 12 km coûtera plus de 2,5 milliards d’euros.
Ce projet fait par ailleurs peser de lourdes menaces sur la biodiversité terrestre et marine. Il va accroître encore plus l’artificialisation du littoral réunionnais, le plus bétonné de l’outre-mer (selon les chiffres de l’Institut français de l’environnement, IFEN, de 2004, les surfaces artificialisées couvrent 28,2% des terres situées à moins de 500 m de la mer). Il va renforcer l’emprise de l’automobile sur un territoire proche du coma circulatoire. Et il va lourdement peser sur les finances des contribuables réunionnais.
Elle lui demande si les Réunionnais n’ont pas eux aussi droit au changement. Est-il pensable que l’État favorise aujourd’hui encore des solutions individualistes, qui accentuent la dépendance de l’île aux importations de carburants ? Une solution alternative existe, moins chère, qui permet la sortie progressive du « tout voiture », donne le choix aux Réunionnais d’utiliser un autre mode de transport que la route, et permet aux ménages réunionnais ne disposant pas de véhicule de se déplacer confortablement et rapidement. Cette solution diminuerait également la saturation du réseau et ses conséquences en termes de pollution et de santé publique, tout en structurant le territoire. En conséquence, elle lui demande s’il ne serait donc pas plus opportun d’envisager l’utilisation de ces crédits dans le développement du transport ferroviaire plutôt que dans un projet routier rétrograde et très coûteux. »
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