
Hommage à la femme de Bruny PAYET
1er juillet, parLa section PCR du Port apprend avec une profonde tristesse le décès de Nadia PAYET, ancienne déléguée syndicale CGTR. Militante engagée et (…)
Incendie du Maïdo
18 octobre 2010
Les deux foyers d’incendie du Maïdo se sont rejoints dans la nuit de samedi à dimanche. La propagation du sinistre a été modérée au Sud et à l’Ouest et a pu être contenue par les pompiers. Au Sud et au Sud-Ouest, une action majeure est menée par les sections de l’UIISC (unité instruction intervention de la sécurité civile) et le SDIS (service d’incendie et de secours) afin de ralentir la progression des flammes en direction de la forêt des Bénares et de celle des Tamarins. « À l’Est, les moyens du SDIS déployés sur la piste rénovée du sentier de la Glacière protègent le cirque de Mafate » indique la préfecture dans un communiqué publié ce dimanche matin. 700 hectares de forêt ont déjà brulé. Les flammes ont franchi ce samedi la ligne des 1.800 mètres et menacent désormais la forêt de Tamarins des Hauts, au cœur de la zone centrale du Parc national, inscrite depuis quelques semaines seulement sur la liste du patrimoine mondial.
30 nouveaux sapeurs pompiers militaires sont arrivés en renfort de France ce dimanche matin. Mardi ils seront rejoints par 30 de leurs collègues et par un avion bombardier d’eau d’une capacité de 12.000 litres. Le nombre de camions citernes des sapeurs pompiers sera également porté de 23 à 33 auxquels s’ajouteront 4 camions citernes de carburant transformés en porteurs d’eau. « Les 6 hélicoptères restent mobilisés en permanence » ajoute la préfecture.
Ils seront appuyés par trois gros engins de chantier réquisitionnés auprès d’une entreprise locale permettant d’affouiller le sol pour éviter la propagation souterraine et ouvrir des pare-feux efficaces.
Cet incendie va avoir des conséquences graves pour le Piton Maïdo, site inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO et situé au cœur du Parc national. Même si la végétation éricoïde d’altitude du piton Maïdo s’observe sur d’autres sommets de l’île, on en compte plusieurs milliers d’hectares répartis sur différents sites, « plusieurs micro habitats qui se trouvent également sur cette zone sont en danger » souligne le Parc national. C’est particulièrement le cas des sophoraies, milieux naturels dominés par le Petit Tamarin des Hauts (Sophora denudata). « Leur destruction serait une perte importante pour la biodiversité, car ces sophoraies se différencient au niveau floristique de celles que l’on peut trouver dans les autres régions de l’île » commente le Parc national. On peut déjà également déplorer la destruction par les flammes d’une zone dans laquelle poussait une plante très rare, de la famille des composées.
Côté faune, plusieurs espèces rares sont menacées. Les habitats du lézard vert des hauts, répartis sur environ 1,5 km le long des remparts du Maïdo, ont ainsi été touchés à plusieurs reprises par les flammes. « Les pertes de cette population d’altitude, pour laquelle les études en cours indiquent qu’elle pourrait être unique au monde, sont estimées pour le moment à 2 % sur une population totale d’environ 600 individus », poursuit le Parc national. Le jeu d’insectes lié aux sophoraies du Maïdo, également spécifique, est menacé par la disparition de son habitat.
Le Parc national note aussi que les Pétrels de Barau, nichant dans les remparts autour du Grand Bénare, peuvent être des victimes collatérales de cet incendie. En effet, ces oiseaux, qui vont se nourrir en mer, sont susceptibles de passer au-dessus des zones en feu, lors de leur retour au nid pendant la nuit. « Attirés par les lumières, ils risquent de se jeter dans les flammes ou de se poser à proximité. Etant dans l’impossibilité de redécoller, ils sont également condamnés » déplore le Parc national.
Texte Imaz Press Réunion
La section PCR du Port apprend avec une profonde tristesse le décès de Nadia PAYET, ancienne déléguée syndicale CGTR. Militante engagée et (…)
C’est avec tristesse que nous apprenons le décès de Nadia Payet, veuve de notre camarade Bruny Payet. Témoignages adresse ses condoléances à (…)
Mézami zot i koné lo kozman k’i di konmsa : « la loi sé lékspréssyon la volonté zénéral. ».Poitan défoi ou lé a’dmandé kossa i lé oziss volonté (…)
Face à l’urgence de la situation de la maltraitance animale à La Réunion, l’association CIANA a lancé un appel aux décideurs, afin de "travailler (…)
Mézami,médam, zé méssyé , la sossyété, lé pa toulézour wi gingn in bon akèye. Défoi oui, défoi non, sirtou dann in sossyété wi koné pa bien lo (…)
Cinq mois après le lancement du plan « Anti-bandes », composante majeure du plan d’action départemental de restauration de la sécurité au (…)
Le 16 juin 2025, le Tribunal administratif de Paris a suspendu en référé l’arrêté du 26 février 2025 ordonnant le blocage de 17 sites (…)
Les cours du pétrole ont connu une nette hausse à partir de la deuxième quinzaine du mois de juin, portés par l’extrême tension au Moyen-Orient et (…)
L’État poursuit son engagement en faveur de la transition énergétique et de la décarbonation de l’électricité à La Réunion. À l’issue d’un appel à (…)
Dans les départements d’outre-mer, près d’une femme sur deux qui devient mère ne vit pas en couple, configuration familiale bien plus fréquente (…)
Une fois de plus, des femmes sont la cible d’une forme de violence lâche, insidieuse et profondément inquiétante : les attaques à la seringue dans (…)
Mézami, mon bann dalon, mi panss zot i rapèl la mortalité, laba dann Moris, lo gran kiltirèl épi politik Dev Virashwamy ; li lé mor na pwin lontan (…)