“Passeurs d’image” : Raviver le sourire d’un enfant malade

4 octobre 2008

Restitution des ateliers d’animation de “Passeurs d’image” en présence des enfants des hôpitaux du Sud et du Nord le mardi 30 septembre à Saint-Pierre et jeudi 2 octobre à Saint-Denis.

Ce jeudi 2 octobre, “Passeur d’image” (voir encadré) avait invité les enfants du Centre hospitalier Nord à une projection de plusieurs films d’animation et de photos qu’ils ont eux-mêmes réalisés lors des diverses activités qui leur ont été proposées. Chaque année, à Saint-Denis comme à Saint-Pierre, se déroulent une fois par an des animations pour les enfants malades. A Saint-Denis, l’on dénombre à chaque fois une bonne quinzaine d’enfants, et à Saint-Pierre, environ une vingtaine. Les deux centres hospitaliers Nord et Sud ouvrent leurs portes à ces associations qui amènent de la joie, de la gaieté et de la chaleur humaine sur ces petits visages accablés par la maladie.

Nelly Sotaca animatrice, Isabelle Cambou, coordonnatrice régionale du dispositif « Passeurs d’image » au sein de l’association Zargano, Alain Armouet intervenant spécialisé d’éducation à l’image, un Parent de l’un de ses enfants.
(Photo SB)

En étroite collaboration avec “Passeur d’image”, l’association “La lanterne magique” propose des ateliers et du cinéma d’animation. C’est un travail d’équipe entre l’association et le personnel hospitalier. C’est la deuxième année que l’opération est reconduite à Saint-Denis comme à Saint-Pierre. Ils interviennent par ailleurs sur toute l’île et dans les centres aérés.
Alain Armouet est intervenant spécialisé d’éducation à l’image, il utilise principalement des ombres chinoises, du cinéma d’animation et des malles de bruitages avec ces enfants. Il travaille en fonction des besoins du service pédiatrique, les parents des enfants les accompagnent dans cette démarche.
Philippe Gilbert est enseignant au CHR de Saint-Denis, il encadre ces intervenants dans le cadre de leur visite et leur fait profiter de ses suggestions et de sa pédagogie.
A Saint-Denis comme à Saint-Pierre, ils procurent un bien-être, une véritable bouffée d’oxygène à ces enfants.
« Ces enfants ont besoin de se divertir, de voir du monde », déclare Nelly Sotaca, animatrice auprès de ces jeunes enfants. « A travers les animations qui leur sont proposées, c’est leur maladie qu’ils oublient ». Soulignons la participation dans ces actions des partenaires tels que la Direction Départementale de la Jeunesse et des Sports, la Ville, le Département et la Région, sans oublier les écoles spécialisées qui reçoivent les intervenants.
“Passeur d’image” espère développer son activité et s’échelonner sur toute l’année afin de tisser de véritables liens avec toutes les personnes qui sont autour ces enfants malades.

Sophie Bélim


Lancée en 1991 par le Centre national de la cinématographie (Ministère de la culture et de la communication) dans le cadre de la politique de la ville, l’opération “Un été au ciné-cinéville" favorise l’accès aux pratiques cinématographiques et l’éducation à l’image de ceux n’y ayant pas accès, et poursuit un double objectif :

- culturel, par un soutien et un encouragement au 7ème Art

- social, avec la mise en œuvre d’actions et d’animations de qualité.
En 2007, "Un été au ciné-cinéville" devient "Passeurs d’images". Le programme “Passeurs d’images” se déroule suivant les principes de la "Charte cinéville" signée en 2005 par :

- le Centre National de la Cinématographie (CNC)

- la Délégation au Développement et à l’Action Internationale (DDAI) (Ministère de la Culture et de la Communication),

- la Délégation Interministérielle à la Ville (DIV) (Ministère du Travail, de l’Emploi et de la Cohésion sociale)

- le Ministère de la Jeunesse et des Sports

- l’Agence Nationale pour la Cohésion Sociale et l’Égalité des Chances (L’ACSÉ).

Le dispositif s’articule autour de plusieurs types d’actions :

- les ateliers qui permettent à tous de mettre en pratique technique, imaginaire et créativité autour de l’image, encadrés par des professionnels

- les projections en plein air de films tout public sur grand écran, conviviales et familiales

- les séances de rencontres : une journée ou une soirée autour d’un film ou d’une thématique, en salle, animée par le réalisateur ou un intervenant spécialisé

- les tarifs réduits, utilisables dans les salles participantes : contremarques individuelles, sorties en groupes, séances spéciales, etc... la formation et la sensibilisation des animateurs et partenaires du dispositif qui dynamisent les réseaux et aident à fédérer les acteurs, les projets et les actions à s’ancrer dans les territoires.

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Messages

  • Bonjour,

    je suis actuellement maman d’enfants non handicapés et allant à l’école.
    Par ma disponibilité je recherche des associations venant en aide aux enfants handicapés et/ou malades.
    Pourriez-vous m’adresser quelques noms d’associations, afin d’élargir mes recherches.


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