
Mal-do-mèr dann sarèt
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Portraits de femmes
Spécial Journée de le Femme, le 8 mars
6 mars 2007
Jeudi 8 mars prochain, Journée de la Femme. Journée de toutes les femmes, sans aucune distinction, célèbres, anonymes, de toutes les origines, fortunées, pauvres, ignorées, etc...
Nous avons souhaité, dans nos prochaines éditions et jusqu’à jeudi, mettre en avant ces femmes qui font La Réunion d’aujourd’hui et qui se battent pour construire La Réunion de demain. Coup de projecteur aujourd’hui sur une femme qui s’est battue contre une épidémie qui nous a touché récemment : Josette Brosse, présidente de l’association “Ile de La Réunion contre le chikungunya”.
Mariée, retraitée et grand-mère d’une petite fille, Josette Brosse n’a pas sa langue dans sa poche. Petite fille d’immigrés, elle quitte la métropole pour venir s’installer à La Réunion, il y a 10 ans et « je m’y sens comme chez moi », déclare-t-elle. Elle se met sur le devant de la scène lors de la dernière épidémie du chikungunya en créant l’association “Ile de La Réunion contre le chikungunya”.
Josette Brosse, vous êtes présidente de l’association “Ile de La Réunion contre le chikungunya”, pourquoi avoir créé cette association ?
- Ma fille a eu le chik, et c’est vrai que j’ai eu très peur. Vous savez, de nombreuses associations se créent à cause de bouleversements ou parce que les gens ont peur. Et cela a été le cas pour cette association.
Quelle est la place de la femme, aujourd’hui, dans le monde associatif ?
- De plus en plus importante. On va au-devant de grands bouleversements qui vont changer nos vies, que ce soit au niveau de l’environnement ou autre. Le monde est en perpétuelle évolution. Je constate néanmoins qu’elles ne se battent pas assez. Alors est-ce que ce sont leurs compagnons ou maris qui les en empêchent ou autres ? En tous cas, certaines n’osent pas et ont peur du “qu’en dira t-on ?”.
Pensez-vous que les femmes devraient davantage s’investir dans le monde associatif et plus encore dans la vie politique et la prise de décision ?
- Exactement, les femmes doivent s’investir dans la politique. Mais cela ne veut pas forcément dire se mettre dans un mouvement politique. Je considère qu’il n’est pas utile d’adhérer à une quelconque partie pour faire passer ses idées. Je suis sûre que si toutes les femmes se réunissaient, nous pourrions faire bouger les choses et faire avancer le monde.
Je constate que lorsque vous votez pour un programme, celui-ci n’est jamais respecté. Les hommes politiques gouvernent coup par coup alors que les femmes, elles, vont jusqu’au bout. Si les femmes étaient au pouvoir, il y aurait plus de crèches, plus de halte garderie, plus de transport en commun. C’est ce qu’on pense, moi et d’autres amies. Davantage de choses auraient été pour améliorer notre quotidien.
Certains partis politiques ont pris des femmes, mais on ne les entend pas taper du poing sur la table. Tout le monde prône l’égalité homme/femme, mais cette égalité n’est pas toujours respectée. Nous, nous voulons la liberté avant tout.
Avez-vous un message à délivrer aux femmes réunionnaises ?
- Oui, que certaines femmes aient moins peur de leur conjoint. Que les femmes en détresse n’aient pas peur de se confier, il existe de nombreuses associations qui sont là pour les aider. Car il ne faut pas oublier que dans ces familles, il y a des enfants et que souvent les enfants reproduisent le même schéma que leurs parents. Il faut toujours regarder vers le haut et ne pas dire qu’il y a plus malheureux que soit.
Dernièrement, j’ai entendu dans un CCAS quelqu’un dire à une femme qui était venue chercher de l’aide : « vous n’êtes pas la seule dans cette situation, Madame », cette réponse est, selon moi, inadmissible.
Je pense que les femmes réunionnaises sont intelligentes et qu’il faut quelquefois taper du poing pour se faire entendre, ne jamais baisser les bras. Il faut se battre pour avoir la place qui nous revient et persévérer jusqu’à gain de cause.
Et surtout je souhaite une très bonne fête à toutes les femmes !
Propos recueillis par Sophie Périabe
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