Pourquoi ?...

22 juillet 2006

... Un homme apparemment bien sous tout rapport, ayant de hautes responsabilités préfectorales, est-il aussi sourd aux appels qui lui parviennent des Réunionnais ?
Depuis des mois, “Témoignages” relaie la voix de ceux qui souffrent dans leur chair le mal du chikungunya et qui souhaiteraient que l’État entende leurs demandes : plus de protection, c’est un véritable service de prophylaxie, c’est aussi employer les moyens qu’il faut pour éradiquer le vecteur du virus (et non attendre le retour de l’été austral et de l’épidémie, comme on a pu l’entendre de la bouche du Directeur Général de la Santé... ce qui frise l’irresponsabilité), car il est du devoir de l’État de protéger les plus faibles.
Hier, a eu lieu le modèle d’initiative préconisée par le Préfet : le volet "salubrité publique", c’est-à-dire l’élimination de dépôt illégaux "d’encombrants, d’épaves automobiles et de déchets divers". Si cette décision est louable, restreindre le combat contre le chikungunya à une action de salubrité publique a une fâcheuse ressemblance avec la campagne "kärcher" d’un certain ministre dont on a pu constater l’inefficacité.
Et on pouvait s’attendre de ce préfet qui nous quitte, de le faire, en nous laissant un bon souvenir de lui... malgré tout. Eh bien, la pauvre Laurette n’aura même pas bénéficié d’une quelconque mansuétude. Son cas a été expédié en 3 jours (décision du Tribunal comprise). Pourtant, dans ma grande naïveté, j’avais entendu le Ministre de l’Intérieur dire que chaque cas d’expulsion serait étudié avec la plus grande attention.
Pourquoi Monsieur le Préfet n’avez-vous pas entendu toutes ces voix ?


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Témoignages - 80e année


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