Pourquoi pas à La Réunion

30 mars 2007

• Perben « pas hostile » à verser une part des amendes aux départements
Le Ministre des Transports, Dominique Perben, a déclaré ne pas être « hostile à l’idée de réfléchir » au fait que les départements puissent récupérer une partie du produit des amendes des radars automatiques. 
« C’est vrai que jusqu’ici, il n’y avait pas de répartition directe en direction des départements, des Conseils généraux », a reconnu le Ministre. « Je ne suis pas hostile à l’idée de réfléchir au fait que les départements puissent récupérer une partie de ce produit des amendes », a indiqué Domnique Perben. Il a par ailleurs précisé que le produit des amendes est actuellement versé à l’Etat et aux communes. « Je pense qu’il faut le faire dans la discussion, dans la réflexion et pas dans un système... je dirais, un petit peu de prise d’otage, comme certains ont commencé à le faire ». 
Les départements de la Gironde, de l’Aude et du Pas-de-Calais ont adopté le principe d’une redevance sur les radars automatiques placés le long des routes départementales, et la Dordogne a annoncé son intention d’en faire de même. 
Cependant, en janvier, le juge des référés du Tribunal administratif de Montpellier a pour sa part répondu favorablement à la requête du Préfet de l’Aude qui sollicitait la suspension de cette redevance.

• Rhône-Alpes : Les eaux usées pour fabriquer de l’électricité à la station de Valloire
Pour la première fois en France, des eaux usées serviront à fabriquer de l’électricité à la station de ski de Valloire située à 1.400 mètres d’altitude en Savoie, grâce à une microcentrale située avant la station d’épuration, au fond de la vallée de la Maurienne, ont indiqué les élus. « La centrale commencera à fonctionner à la fin de janvier. Lorsque le village est plein et que la population passe de 1.300 habitants à 18.000, elle devrait pouvoir fournir l’alimentation en électricité d’une centaine de foyers », a expliqué le Président de la communauté de communes, Adrien Savoye, promoteur du projet. 
Plusieurs microcentrales fonctionnant avec des eaux usées sont déjà en activité en Suisse. 
« De toute façon, nous étions contraints de construire une canalisation pour amener nos effluents à l’usine de retraitement, 700 mètres plus bas, il suffisait de penser à ajouter une microcentrale électrique », a expliqué le Maire Gérard Vuillermet. 
« Nous avons trouvé cette solution très écologique, mais ce qui est un peu dommage, c’est qu’on ne peut pas mettre l’eau pluviale dans la même canalisation, car cette eau serait facturée par la station d’épuration comme de l’eau usée », ajoute le Maire. 
La microcentrale, d’une puissance de 500 kW, a coûté 600.000 euros. 
« Elle sera amortie en moins d’une dizaine d’années », indique André Savoye. 
Six communes envoient leurs eaux usées à l’usine d’épuration de la Maurienne et parmi elles, 2 autres stations d’altitude, Les Karellis et Valmeinier, « qui ont la même configuration que nous et pourraient tout à fait utiliser la même technologie », précise André Savoye.


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