
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Réflexions de Marie-Pierre Hoarau
6 mars 2007
Le passage de Gamède a montré une fois de plus la fragilité de notre réseau routier. Les 500 cours d’eau de notre île ont exacerbé les difficultés occasionnées par le passage du cyclone : routes coupées par les nombreux radiers submergés et donc infranchissables, le pont de la Rivière Saint-Étienne, sous la force des eaux, écroulé comme un vulgaire château de cartes, les autres ponts stratégiques fermés par précaution (pont de la rivière des pluies, de la Rivière des Galets...), la problématique route du littoral hermétiquement close, la route de la Montagne, la salvatrice, a connu, elle aussi, ses heures de fermeture, le danger étant là aussi, la Route des Plaines saturée et difficilement praticable sans oublier les routes de l’Est, mises à mal elles aussi. Bref, un vrai calvaire pour les automobilistes et les secours obligés de reprendre la route une fois l’alerte rouge levée. Heureusement que les services de l’État ont limité la casse en laissant les établissements scolaires fermés. Et je ne parle pas des effets dévastateurs de la houle sur les infrastructures du littoral. A méditer pour les aménagements futurs !
Sur les ondes, nous avons pu entendre des personnes de différents coins de l’île mais surtout du sud, proposer du co-voiturage, quelques jours de gîte et de couvert, des échanges de postes et des remplacements de collègues, en ce qui concerne les enseignants. Je salue ces initiatives de générosité. Sans oublier, les actes de bravoure, dans la ravine du Chaudron et à la ravine Don Juan au Tampon, même si la fin, dans ce cas précis, a été malheureuse. C’est dire si la générosité réunionnaise n’est pas une légende mais bien une réalité.
Et si nous allions plus loin dans ces initiatives, qui sont prises individuellement et ne concernent finalement que très peu de personnes. Nous devons tirer des leçons de bon sens de cet événement. En effet, nous faisons à chaque épisode climatique, les frais d’une circulation automobile de plus en plus asphyxiante. Dès la levée de l’alerte rouge, les grandes surfaces sont prises d’assaut, la ruée vers l’achat de “gonis d’ riz” d’antan fait place aujourd’hui à une ruée fiévreuse vers l’or noir des stations services. Une peur panique s’empare de chacun d’entre nous : et si nous étions contraints de laisser nos chères cylindrées au garage ? Et pourquoi pas ? Vu les difficultés que nous avons à les faire se déplacer avec nous dedans ? Les services de l’Etat pourraient alors, mettre en place un vrai plan “ORSEC” des déplacements, pendant cette période de turbulences. Un vrai plan de circulation, un peu comme dans les grandes villes d’Europe, quand pour des raisons de pollution, les autorités réduisent l’usage de la voiture. Dans un premier temps, sur les axes principaux, on pourrait réquisitionner les bus et taxis et contraindre la voiture à plusieurs occupants. Et cela jusqu’à ce que les liaisons routières soient rétablies. Nous aurions pour le coup des transports en commun en site propre, menant les gens moins stressés à bon port et apportant du même coup leur pierre à la préservation de l’environnement. Au lieu de cela, nous avons assisté à une absence de transports en commun sur nos routes embouteillées et les trajets même les plus courts sont devenus des vrais parcours de combattants. Il est donc souhaitable qu’à l’avenir, des mesures fortes soient prises pour améliorer la circulation des biens et des personnes d’autant que dans notre contexte géographique et celui des changements climatiques, d’autres phénomènes naturels extrêmes notre île et sa population.
Marie-Pierre Hoarau
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