
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
18 janvier 2007
La France compte actuellement 63,4 millions d’habitants. Une majoration de plus 400.000 Français par rapport à l’année dernière, faisant état de la plus forte croissance naturelle depuis 30 ans, selon des enquêtes publiques de recensement 2004-2006 réalisées par l’INSEE. La raison principale de cet accroissement reste la hausse de la fécondité.
Il existe des listes d’attente pour entrer en maternité. C’est le signe patent de cette augmentation : la France métropolitaine et d’outre-mer a enregistré 830.900 naissances en 2006, 23.100 de plus qu’en 2005, a révélé l’INSEE d’après une étude publiée hier. Avec en moyenne 2 enfants par femme, la France assure le renouvellement de génération.
Les raisons de cette augmentation.
Les politiques natalistes successives en France depuis la chute démographique en 1993 où le taux de fécondité s’élevait alors à seulement 1,66 enfant par femme, ont permis d’aménager le monde de la petite enfance - crèches en entreprise, congés maternité et paternité - facilitant la vie des parents, notamment des mères qui travaillent. Le changement des trentenaires reste un facteur important étant donné que cette tranche de la population participe à 52% des naissances selon l’INSEE. Cependant, il apparaît clairement que les Françaises repoussent l’âge de procréer au-delà de 30 ans, leur carrière étant un aspect déterminant.
Ainsi, toutes les prestations familiales et aides ont permis que les familles envisagent - malgré les craintes de l’insécurité sociale, chômage, surendettement, manque de logement social, etc... - la possibilité d’avoir des enfants. Pour elles, c’est un pari sur l’avenir.
La France, leader européen de la fécondité, et des aides pour les familles
La France se place en tête du taux de natalité de l’Union européenne, qui détient un indice de fécondité de 1,52. L’Irlande, pays catholique et donc particulièrement fécond, a même été doublé par la France cette année. L’Angleterre et l’Allemagne restent loin derrière avec un taux de fécondité de 1,63 pour le premier et de 1,39 pour le second. Les pays nordiques - Danemark, Finlande, Suède - résistent mieux à la décrue avec des taux respectifs de 1,78 enfant par femme, 1,80 et 1,75.
A la lueur de tous ces chiffres, il serait intéressant de noter les différences de politiques d’aides et prestations familiales qui nous feraient découvrir que l’Angleterre, par exemple, adepte du système libérale, a réduit considérablement ses couvertures sociales vers les familles, ce qui a pour conséquence une baisse importante du taux de natalité. La France a su concilier maternité et travail, contrairement à l’Allemagne ou à l’Europe du Sud.
Explications
Primo, l’espérance de vie a augmenté. Alors qu’elle s’élevait à 83,7 ans pour les femmes et 76,7 ans pour les hommes, elle affiche dorénavant 84 ans pour les femmes et 77,1 pour les hommes.
D’autre part, si les naissances ont fortement augmenté, les décès ont quant à eux reculé. L’année 2006 a vu chuter les décès de 7.100 par rapport à 2005 pour s’établir à 531.100.
Et les prestations, aides et protections sociales pour la famille que beaucoup de monde à l’étranger nous envie (y compris et surtout dans les pays où se pratique une économie libérale qui n’a eu de cesse de s’attaquer aux couvertures sociales).
Le seuil fatidique du remplacement des générations, qui est de 2,07 enfants par femme, est donc quasiment atteint. Le solde migratoire (entrées sur le territoire moins les sorties) est par ailleurs estimé à 93.600 personnes, un peu plus qu’en 2005. Exception française encore, les mouvements migratoires ne contribuent qu’à un quart de la croissance démographique alors qu’ils représentent 80% de la croissance de l’ensemble des pays de l’Union européenne.
Les aides accordées aux communes par la Caisse d’Allocations Familiales et par le Conseil Général
L’AMF vient de publier une note concernant les aides des CAF aux communes et à leurs groupements en matière de politique de l’enfance et de la jeunesse.
Un document concernant les aides des caisses d’allocations familiales (CAF) aux communes et à leurs groupements en matière de politique de l’enfance et de la jeunesse vient d’être publié sur le site de l’Association des maires de France. Cette note rappelle les contextes sociologique et financier de la politique de l’enfance et de la jeunesse. En effet, avec plus de 80.000 naissances en France en 2005, le document souligne qu’il est nécessaire de poursuivre le développement de l’offre d’accueil vers la petite enfance et que les familles expriment une demande sans cesse croissante en matière d’accueil. « Le budget dédié à l’action sociale a ainsi augmenté de +15% en 2004 à +17% en 2005 », indique la note.
Cette politique d’accueil des jeunes enfants vise donc au développement d’une offre d’accueil mieux répartie sur le territoire et mieux adaptée aux besoins des familles, d’après le document, précisant qu’elle se concrétise par des aides à l’investissement des CAF dédiées à la création d’équipements collectifs, des prestations de service ordinaires d’aide au fonctionnement et des prestations de service contractuelles d’aide au fonctionnement.
Par ailleurs, pour construire ou aménager les structures d’accueil des jeunes enfants, des aides peuvent être accordées aux communes par la caisse d’allocations familiales et par le conseil général. Le dispositif d’investissement petite enfance (DIPE), d’un montant de 165 millions d’euros, permettra la création de 15.000 places nouvelles d’ici 2010, dont 10.000 devront être créées d’ici 2008.
L’aide au fonctionnement se traduit par une prise en charge par la CAF d’une partie du prix de revient de service, dans la limite d’un prix plafond dont le montant est fixé chaque année par la CNAF. Enfin, par le contrat “enfance et jeunesse”, la CNAF a décidé de mieux cibler ses interventions en matière de petite enfance et de temps libre en se consacrant prioritairement aux publics et aux territoires les moins bien servis. Elle a adopté le principe d’une dotation financière pluriannuelle et limitative attribuée à chaque CAF pour le financement de ces deux secteurs d’interventions.
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Messages
6 février 2007, 17:02
Le Contrat Enfance et Jeunesse constitue une régression car les CAF ne subventionnent plus au même taux qu’auparavant : 55 % du reste à charge communal au lieu de 63 % jusqu’à présent, en moyenne, et 70 % dans certains cas. Surtout, ce dispositif abandonne l’aide au qualitatif : animations, embauches de psychomotriciens, psychologues, actions d’information comme les forums enfance, les colloques, actions éducatives ou d’éveil, etc. On revient à la "garde" et non plus à l’accueil. Des projets et des emplois sont menacés. Ce nouveau "contrat" a été imposé sans ménagements au début de l’été, ce qui suscite une crise de confiance sans précédent : réactions hostiles des syndicats, de l’Association des Maires, de l’Union Nationale des CCAS, du Syndicat des Médecins de PMI, de l’Association des crèches parentales, etc. Rien ne sera plus comme avant . Le Contrat Enfance cesse d’être une page blanche. Dommage. J.P. Gayerie, journaliste.