
Kèl volonté zénéral ! In pé la boir kossa !
30 juin, parMézami zot i koné lo kozman k’i di konmsa : « la loi sé lékspréssyon la volonté zénéral. ».Poitan défoi ou lé a’dmandé kossa i lé oziss volonté (…)
Semaine nationale de la prévention routière
16 septembre 2008
A l’initiative du service de développement local de la Commune de Sainte-Suzanne et de son chargé de mission prévention, Frédéric Boyer, l’école Antoine Bertin du centre ville a accueilli en la matinée du 12 septembre Mme Lacorre Micheline et M. Thirel Daniel de l’Association Prévention Routière Reunion afin de sensibiliser les parents sur les dangers qu’encourent leurs enfants sur le chemin de l’école.
« Les enfants doivent apprendre progressivement à se déplacer dans la rue », explique Mme Lacorre. « Ils n’ont pas la même expérience de la circulation que les adultes. Certaines de leurs particularités rendent la circulation délicate : difficulté à repérer l’origine des sons et à évaluer les distances, panorama visuel limité par la petite taille... Jusqu’à 6 ou 7 ans, un enfant ne peut faire qu’une chose à la fois : s’il veut rejoindre ses copains dans la rue, il ne pensera qu’à cela et pas à regarder avant de traverser. A 7 ou 8 ans, il commence à tenir compte de plusieurs informations à la fois mais ce n’est que vers 11 ou 12 ans qu’il sera vraiment capable de prévoir l’évolution des situations et d’anticiper. »
C’est pour cela qu’il est important de leur apprendre le plus tôt possible (dès 3 ans) à circuler dans le respect des consignes de leur propre sécurité et le rôle des parents est crucial dans la pédagogie permanente et évolutive qu’ils doivent déployer au quotidien dans la rue pour préparer leurs enfants à l’autonomie. Ils se doivent surtout d’être exemplaires dans leur comportement au volant et dans la rue, sachant qu’ils seront les modèles que leurs enfants suivront pendant de nombreuses années.
L’enseignement de la sécurité routière, obligatoire à l’école, vient compléter ce travail de fond de prévention et de sensibilisation. L’encart du BO n° 40 du 31/10/2002 instituant la « mise en œuvre d’une attestation de première éducation à la route dans les écoles maternelles et élémentaires » précise en effet que « L’article L. 312-13 du code de l’éducation énonce l’obligation de l’éducation routière dans les programmes d’enseignement ». Le décret interministériel n° 93-204 relatif à l’enseignement des règles de sécurité routière et à la délivrance du brevet de sécurité routière précise que « cet enseignement s’intègre obligatoirement dans le cadre des horaires et des programmes en vigueur dans les établissements d’enseignement public et d’enseignement privé sous contrat. Il a un caractère transdisciplinaire ».
C’est un travail collégial, prévu par les textes, associant les parents, les professeurs et l’association de prévention routière sur la base de fiches pédagogiques prêtes à l’emploi et de mallettes mises à disposition par l’APR qui s’adaptent à tous les niveaux et qui permettent aux élèves du primaire de se faire évaluer dans le cadre de l’Attestation de Premier Apprentissage d’Education Routière (A.P.A.E.R.), ceux de 5ème de se faire délivrer l’Attestation (obligatoire) de Sécurité Routière (A.S.R.) 1er degré, utile pour piloter un 2 roues de -50 cm3, à ceux de 3ème pour l’A.S.R. 2ème degré (non obligatoire) qui, à l’issue de 5h d’apprentissage en auto-école permet l’obtention du Brevet de Sécurité Routière. Il est à souligner que, depuis 2004, c’est une pièce obligatoire à l’obtention du permis de conduire.
Max Carpin
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