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Violence
13 septembre 2004
Au sein de la famille, à l’école, au travail, qu’elle soit physique ou morale : la violence est partout, portée quotidiennement à la “une” des médias qui la stigmatise, la banalise, cultivant ainsi le sentiment d’insécurité au sein de la cité. Dans le même temps, le sentiment grandit dans la population réunionnaise que cette société se délite et qu’il devient vital de se rassembler autour d’un projet de développement durable et solidaire.
Les causes de la violence familiale et sociale sont aussi complexes que multiples. Elles appellent, à La Réunion, à un recadrage historique, à une approche sociologique pour tenter d’y apporter des remèdes adaptés.
La violence ne peut être tolérée, mais se contenter de mettre tous ses auteurs derrière les barreaux n’éradiquera malheureusement pas ce mal qui attaque notre cohésion sociale à la racine. D’autant plus qu’il est souvent le fruit des fractures de cette cohésion sociale.
Comme le soulignait jeudi dernier à Saint-Denis le procureur de la République, François Muguet, lors du séminaire organisé par le CESR sur le thème de la prévention de la délinquance et de la sécurité, "tout individu a vocation à vivre libre".
Associations, collectivités, institutions (justice et autres) : à la fin du séminaire, tous les participants s’accordaient à dire qu’il doivent unir leurs compétences pour définir des stratégies d’actions efficientes, portées par une dynamique positive, volontaire et globale.
Une mobilisation qui, au même titre que celle des associations réunionnaises qui s’unissent pour défendre la paix (voir en page 3) , nous démontre que notre société ne veut plus subir une évolution négative et dangereuse pour tous mais bien œuvrer de concert pour un monde meilleur.
Laissons les fatalistes et les résignés parler d’utopie, nous, nous parlons de grands rêves, de ceux qui, portés par le plus grand nombre, font émerger les grandes idées (la démocratie est bien née d’une antique “utopie” !). À nous de savoir dans quel monde nous voulons vivre, quelle société nous voulons offrir à nos enfants.
"Saint-Benoît : guerre des clans", titrait en “une” “le JIR” de samedi. Deux familles en conflit jusqu’à des affrontements d’une extraordinaire violence : l’aubaine racoleuse et vendeuse de faire intervenir le “modèle” nord-américain, la métaphore mafieuse, la ghettoïsation de quartier.
Frédéric Madia, musicien de Gramoun Lélé, percussionniste de Tapok, est aussi un ami. Il est aujourd’hui à l’hôpital, dans l’attente d’une intervention chirurgicale, et ça, ce n’est pas du cinéma. C’est la première victime des coups de barre de fer qui l’ont dévisagé ; sa famille et ses amis sont les suivantes.
La Réunion toute entière est concernée. Il ne nous appartient pas de juger les faits de façon péremptoire ; ni de parler de la culpabilité des uns et des autres, c’est là le travail de la justice. Disons seulement que haine et vengeance sont des sentiments de destruction massive.
Dans cette affaire bénédictine, six personnes ont été entendues par la justice. Qu’auront-elles gagné ? Qu’avaient-elles à perdre ? Quelles que soient les rivalités qui opposent ces deux familles, elles appartiennent à la même île, vivent sur le même bout de terre, sont contraintes à la même insularité. Il y a déjà eu un mort à déplorer, Frédéric a bien failli être le suivant.
Ce week-end, toute la population réunionnaise a été émue par le cambriolage avec prise d’otages survenu samedi soir à Saint-André. Jusqu’où ira-t-on dans cette cascade de violence ? Il appartient à chacun de nous de réfléchir sur la question. Et d’agir avec les autres pour construire une société plus juste et plus sûre pour tous.
Estéfany
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