
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
La Semaine du Pain
16 mai 2007
À l’occasion de cette semaine où le pain est à l’honneur, nous vous faisons découvrir la vie de ces personnes qui se lèvent tôt et travaillent 7 jours sur 7 pour nous préparer les pains au chocolat, croissants, baguettes de pain et toutes autres sortes de gâteaux dont nous raffolons. Voyage au cœur du fournil de Geneviève Robert à la boulangerie pâtisserie “Le Chocamande” au Tampon.
Après quelques années en tant que contrôleur de gestion, Geneviève Robert, originaire de Saint-Benoît, décide de changer de métier. Elle a envie d’évoluer vers une autre profession, vers un métier plus manuel. « J’ai grandi dans une famille d’agriculteurs et j’ai toujours aimé travailler de mes mains. Et c’est vrai que dans le milieu où j’évoluais, la gestion, cet aspect du travail me manquait, je me suis donc tournée vers la boulangerie ».
Elle a été formée par les meilleurs
Elle décide donc d’intégrer l’INBP, l’Institut National de Boulangerie et de Pâtisserie, en Métropole. Dans cet établissement de renommée mondiale qui accueille beaucoup d’étrangers, la jeune Réunionnaise apprend avec les grands dans le domaine, notamment Christophe Crescent, qui vient d’une famille de boulangers et qui a été élu “Meilleur ouvrier de France”.
Après l’obtention de son diplôme de BEP-CAP, elle travaille en France mais aussi chez des boulangers pâtissiers français aux Etats-Unis. Elle acquiert un certain savoir-faire en matière de boulangerie traditionnelle française mais également de l’expérience et par la même occasion une réputation. C’est vrai qu’en tant que femme, on a souvent à faire davantage ces preuves pour acquérir le respect de ces pairs.
Forte de toutes ces expériences et de ces voyages, elle rentre à La Réunion et travaille chez “Castel” à Saint-Denis.
2004 : année d’un nouveau départ
En 2004, elle se décide enfin à monter sa propre entreprise. « Il a fallu faire de gros efforts et de gros investissements financiers mais aussi personnels », explique-t-elle. Pour s’équiper en matériel de production, elle a pu bénéficier des subventions de la Région Réunion à la création d’entreprise.
« Au début, comme toute entreprise, c’est difficile, mais si on a les compétences requises et une motivation sans faille, il n’y a pas de raison pour ça ne marche pas ». D’autant plus que dans ce milieu masculin, elle nous avoue qu’il fallait être extrêmement motivé, sinon on peut très vite baisser les bras.
Elle a rencontré des soucis particuliers au niveau du recrutement, « certains avaient un peu de mal avec l’autorité féminine », dit-elle en souriant. Mais à force de persévérance, le travail fini toujours par payer.
Aujourd’hui, Geneviève Robert se donne à « 200% », comme elle le dit, dans son entreprise.
Quand on est passionné, on ne compte pas les heures
Côté vie familiale, la boulangère avoue l’avoir mise un peu de côté durant ces 3 dernières années. « Le métier de boulanger demande un investissement complet, donc il faut faire l’impasse sur la vie de famille, sur les loisirs ». Mais quand on est une passionnée comme elle, le travail est en quelque sorte un loisir.
« Dans notre métier, il est nécessaire de faire des concessions, c’est un travail très prenant ». Geneviève est 7 jours sur 7 dans son entreprise, même les lundi lorsque la boulangerie est fermée, la paperasserie l’attend. Avec ses connaissances en gestion, elle peut, en effet, gérer les stocks, passer les commandes, établir les factures. Mais consciente de ne pas pouvoir tout gérer, elle a fait appel au travail d’un expert-comptable pour l’aider dans la gestion administrative de son entreprise. De plus, avec les nouveaux matériels plus performants, le métier de boulanger est plus souple. « Aujourd’hui, on n’est plus obligé de travailler à 11h du soir, chez nous, on commence à travailler à 4h. Mais nous faisons de la cuisson toute la journée pour que nos clients aient du pain frais toute la journée ». D’ailleurs, pendant que nous parlons, nous pouvons apercevoir Cédric, le boulanger, au travail à travers une vitre. Néanmoins, cela reste un métier prenant et difficile, car pas de week-end, et les Noëls, vous les passez dans le fournil. « On est vraiment en décalage par rapport aux autres ».
Son maître mot : des produits et un service de qualité
Toute la gamme de produits authentiques proposée par Geneviève Robert est fabriquée dans la pure tradition française, elle y attache beaucoup d’importance. « Pour moi, il est essentiel de faire non seulement des produits de qualité mais aussi avoir un service irréprochable ». En effet, la farine qu’elle utilise a le label rouge, et la boulangère effectue ces commandes auprès d’un meunier qui est sensible à l’agriculture biologique et respect de l’environnement. « Mes matières premières subissent une longue fermentation, c’est un travail très long, mais le produit est d’une grande qualité au final. De même, lors du pétrissage de la pâte, j’insiste sur un pétrissage lent pour que le pain ait plus de goût et se conserve plus longtemps ».
Pour se démarquer des autres, outre des produits d’une grande qualité, Geneviève mise aussi sur ses spécialités régionales. Vous trouverez au “Chocamande” des ciabattas et des fougasses aux olives et garnis. « Je suis avant tout un artisan, et il est important de mettre en œuvre un savoir-faire de qualité pour des produits de qualité ».
La boulangerie : un métier d’avenir
De plus en plus, les Réunionnais raffolent de pain traditionnel. Comment peut-on l’expliquer ?
« Il est vrai que la demande augmente. Je pense que les gens voyagent de plus en plus aussi, ils connaissent et apprécient le modèle français et ils sont demandeurs de produits de qualité. De plus, à La Réunion, la population jeune aime la nouveauté, et le bon pain de qualité fait partie de ces nouveautés ».
Selon la boulangère, les Réunionnais n’hésitent plus à se déplacer pour aller acheter du pain traditionnel ou du pain complet, ils sont à la recherche du goût et du côté rustique.
« Pas mal de diététicien aussi recommande les produits de qualité, notamment le bon pain. Les mentalités ont évolué et aujourd’hui, les gens savent que ce n’est pas le pain qui fait grossir mais plutôt ce qu’on met dedans ».
A cause de tout cela, Geneviève pense que c’est un métier d’avenir, et pour ceux que ça intéresse, côté finance, ça marche bien aussi.
Pour la Saint Honoré, aujourd’hui mercredi, Geneviève et ses collègues prépareront du bon pain traditionnel et se donnent tous rendez-vous sur la Barachois à Saint-Denis pour fêter le pain comme il se doit.
Dans sa boulangerie, Geneviève organise une matinée de dégustation samedi, et des paniers garnis seront à gagner.
Geneviève Robert tenait spécialement à remercier David Seaussau de la “Case à Pain” à Saint-Gilles et M. Dion, ancien propriétaire du “Castel” à Saint-Denis car ils n’ont pas hésité à lui ouvrir les portes de leur fournil. « Sans leur aide très précieuse, je n’aurais pas pu monter mon activité. Je les remercie donc pour leur soutien ».
On lui souhaite donc beaucoup de courage et de réussite pour la suite, car il en faut.
Sophie Périabe
• Y’a de l’avenir
dans la boulangerie !
En misant sur la qualité des produits
et du service, la Boulangerie reste,
et pour longtemps, un formidable terrain
de réussite à la ville comme à la campagne !
Aujourd’hui, la Boulangerie recrute
des personnalités dynamiques ayant envie d’apprendre un métier exigeant qui offre
la perspective d’être son propre patron
.
• La boulangerie recrute !
Parmi les métiers de bouche, la boulangerie/pâtisserie est le secteur le plus dynamique : avec plus de 140.000 salariés pour 37.600 points de vente, elle devance les commerces de viandes (boucherie/charcuterie : 43.500 salariés pour 20.000 entreprises), les terminaux de cuisson (8.000 salariés pour 3.500 entreprises) et les commerces de poissons (6.300 salariés pour 3.000 entreprises).
À l’heure où toute une génération de chefs d’entreprise arrive à l’âge de la retraite, 40% des Boulangeries seront à reprendre dans les prochaines années. Le métier de boulanger offre de nombreuses opportunités. L’ouvrier qualifié, au-delà des possibilités d’installation en France et à l’étranger où le savoir-faire s’exporte très bien, peut prétendre à des postes aussi variés que boulanger en entreprise, technico-commercial, chef de fabrication, boulanger d’essai, formateur, démonstrateur, etc... De nombreux diplômes permettent à chacun d’avoir une formation initiale qui pourra évoluer et ouvrir de nombreux débouchés.
• Comment devenir boulanger ?
Dès la fin de la 3ème, on s’oriente vers le Certificat d’Aptitude Professionnelle (CAP), premier diplôme du boulanger (niveau V). Le métier s’apprend en 2 ans qui alternent les périodes de formation en entreprise et dans un Centre de Formation d’Apprentis (CFA). 100% des personnes qui obtiennent leur CAP peuvent trouver un emploi dès le lendemain, mais il est possible de parfaire sa formation en passant une Mention Complémentaire. C’est une année de spécialisation pour apprendre à fabriquer des pains spéciaux, des viennoiseries et une large gamme de produits salés et sucrés.
Le Brevet Professionnel requiert 2 années supplémentaires de formation après le CAP et permet d’acquérir une haute qualification et une totale autonomie dans son travail, voire l’accession à un poste de responsable.
(Sources : SSE / INSEE - EAEC / DECAS A1 - Base FREE)
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