
C’était un 30 juin
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Journée nationale contre la publicité
27 mai 2008
Quel calvaire ! Chercher un courrier important dans un tas de prospectus publicitaires, c’est presque du défi. On nous harcèle avec tel prix inégalé, tel produit magique, quand ce n’est pas pour vous dire que vous avez gagné le gros lot. Hier, c’était une journée anti-publicité. Les boîtes aux lettres, toujours remplies de pub !
C’est un fait. Nous vivons dans une société de consommation. Les entreprises l’ont bien compris, et usent de toutes les stratégies commerciales, pour toucher tous les publics, de l’enfant à l’adulte, en n’oubliant pas les personnes âgées. Malgré la baisse de notre pouvoir d’achat, la hausse des prix pour les produits de base, la flambée du baril du pétrole, le consommateur est toujours informé. Alors, les agences de publicité ne se privent pas. Combien de forêts faut-il exterminer encore pour inciter les Réunionnais à consommer ? Plus ils consomment, plus il y a de publicité, sur les radios, sur les télévisions, dans les journaux, les magazines, ou affichés dans un angle stratégique. Les réunionnais ont tout le temps de lire en patientant dans les embouteillages. Certes, il faut bien un peu de pub. Mais nous parlons là de bourrage de crâne. Il n’y a pas d’autres mots pour le dire. Que vaut le Grenelle de l’Environnement pour permettre un tel gaspillage de papiers, juste pour vanter les mérites de quelques produits ? Le harcèlement publicitaire sévit en toute quiétude sur notre île. On envahit les boîtes aux lettres de papiers, juste bon à jeter. Quand va-t-on comprendre que cela ne fait que gonfler l’amas de déchets qui encombre déjà notre île ? Assez ! pour réduire nos déchets, il faut commencer par une prise de conscience collective. Imaginez. En tout, chaque boîte aux lettres reçoit en moyenne 40 kilos de prospectus par an. Comme le signale l’association Résistance à l’Agression Publicitaire (RAP), « au-delà de la vacuité de ces prospectus, du gaspillage engendré et de l’envahissement, c’est une nuisance dont nous payons les coûts de production (dans le prix de nos achats), de retraitement (dans le montant de nos taxes locales), et écologiques : forêts débitées en monceaux de prospectus ; pollutions à tous les étages : encres, chlore, adjuvants, etc... ; production de montagnes de papier glacé qui finissent le plus souvent à la décharge ou à l’incinérateur... ».
Faire un monticule de déchets publicitaires
Voilà ce que l’on nous dit. Nos enfants grandiront mieux s’ils se nourrissent de tel lait, sûrement le meilleur après celui de la mère. On nous dit que nous ne serons pas dans le temps, si nous n’avons pas le dernier modèle de tel constructeur automobile. Une chaîne de télévision locale diffuse même une émission de vente de produits révolutionnaires pour la santé physique. Les Réunionnais achètent bien sûr. On ne compte plus les allusions douteuses, les omissions évidentes, les flagrants délits de publicité mensongère. La femme fait vendre. Les stéréotypes font vendre. Et le Réunionnais achète pour rien. Et après, que faire de tous ces papiers à l’effigie de telles marques ou de telles enseignes ? Comment réagir contre le harcèlement publicitaire ? Je vous conseille le retour à l’envoyeur. Regroupez tous les prospectus, par magasins, et lorsque vous avez réuni un bon paquet de feuilles inutiles, renvoyez-les aux expéditeurs. Cela fait cher l’acte de protestation, j’en conviens. Préférez alors l’action collective. Certains consommateurs, las du harcèlement publicitaire, réunissent leur prospectus pour créer une montagne de déchets, devant une grande enseigne. Il faudrait alors que les entreprises, responsables de la création des prospectus, soient ensuite condamnées à payer l’enlèvement du monticule. Ou sinon, collez sur vos boîtes aux lettres l’autocollant, "non à la pub". Il faudrait alors que les distributeurs respectent scrupuleusement la volonté des personnes.
Bbj
Zot la di ...
Julien, maçon saint-leusien, 58 ans : « Avan, demoun navé poinn problèm. Té ashèt selon la kapasité zot posh, é si navé vréman bezoin. Sinonsa navé le sistèm karné shinoi, inn sort mikrokrédi dann tan lontan. Mèm si navé in tralé d-zabu, demoun té pa noiyé dann krédi. Zot navé poinn larjan po fé krédi. Koméla, mèm si na poin larjan, demoun i ashèt mèm. Mèm si i sèrv pa, i ashèt, po montré, po tonbé apré. Moin mi di, oui sé la fot bann piblisité. Demoun i voi in zafèr, li voi sa dan son min, li rèv sa mèm, li vë sa. Mèm si krédi la po poik son rin, mèm si fo travay di zan, vin tan, li va ashté ».
Glwadys, coiffeuse à domicile, 36 ans : « Je suis outrée que l’on donne de l’image de la femme. Même pour vendre de la viande, de l’huile, ou je ne sais pas quoi encore, on vous présente une femme presque nue. Je suis d’accord qu’il y ait de la pub, c’est important pour vendre, et valoriser l’activité. Mais il faut faire attention à l’image que l’on véhicule ».
Emile, commercial, 29 ans : « Je suis pour. Plus il y en a, plus on vend, et je suis vendeur. Je ne serais pas malhonnête au point de vous dire que je suis contre la publicité. Ça me fait vivre. Par contre, au lieu de la formule papier, je suis pour une autre forme de communication, via Internet, la télévision et la radio, plus en phase avec les contraintes écologiques ».
Nathalie, secrétaire de la fonction publique, 45 ans : « Je suis contre la pub dans ma boîte aux lettres. J’ai même écrit sur ma boîte aux lettres que je n’en voulais plus. Pourtant, je reçois toujours de la publicité, soit sous forme de courrier à ma destination personnelle. C’est à croire que mes coordonnées sont divulguées aux grandes sociétés. Un jour, un magasin disait que j’avais gagné à un grand jeu, alors que je n’avais pas joué, et que je ne connaissais pas l’enseigne ».
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