
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Grand angle de Yvon Virapin
7 février 2007
Depuis quelque temps, le candidat Sarkozy tente par tous les moyens, y compris en utilisant la langue de bois et la démagogie, de rallier à sa cause les électeurs de gauche. N’hésitant pas à faire référence aux grandes figures emblématiques du socialisme, Blum et Jaurès, il a tenté, vendredi dernier, dans un exercice quelque peu difficile, de s’adresser aux enseignants qui, traditionnellement, votent à gauche, égratignant au passage tous les ministres de l’Education nationale des gouvernements qui se sont succédé à la rue de Grenelle depuis l’arrivée de la droite au pouvoir en 2002, y compris son actuel collègue Gilles de Robien.
Il est évident que le ministre candidat connaît bien le malaise qui perdure dans le milieu enseignant. D’autant plus qu’il a contribué lui-même à créer ce climat malsain qui conduit inéluctablement à la démotivation et à la résignation des personnels. En premier lieu, il convient de se rappeler de son passage à Bercy. Lorsqu’il détenait le portefeuille des finances, c’est lui qui, le premier, a pris la Fonction publique comme variable d’ajustement du budget de l’État avec comme objectif la réduction des dettes publiques. Et pour cela, il n’a pas hésité à supprimer des milliers de postes d’enseignants, entraînant des conditions de travail plus difficiles avec l’augmentation des effectifs d’élèves dans les classes. En second lieu, Nicolas Sarkozy était complice des réformes sur les retraites imposées par le gouvernement Raffarin, refusant ainsi toute négociation avec les organisations syndicales représentatives. Non seulement il a voté l’allongement de la durée des cotisations, mais aussi la baisse des montants des pensions. A tel point que de nombreux enseignants savent qu’ils devront travailler au-delà de 60 ans, voire, pour certains, jusqu’à 70 ans, pour pouvoir bénéficier d’une retraite pleine. Tel un combinard qui se débine, notre ministre de l’Intérieur feint d’ignorer que c’est lui qui a initié la casse des services publics dont celui de l’enseignement avec la réduction drastique du budget de l’éducation.
Et c’est avec un toupet extraordinaire que M. Sarkozy évoque la question de la faillite de l’éducation qui, selon lui, « a mis en faillite notre système d’intégration ». Certes, les professeurs, les instituteurs ne sont pas responsables de cette faillite, il le sait et le dit. Mais au passage, il fait l’impasse sur sa responsabilité dans la faillite de la politique d’intégration, car chacun sait qu’en tant que Ministre de l’Intérieur, cette question est de son ressort. Ici, il a trouvé un bouc émissaire idéal : la politique. « C’est la politique qui a fait l’école de la République. C’est la politique qui l’a défaite », a-t-il déclaré. Il ne manque pas de culot, ce Sarkozy ! En effet, tout le monde se souvient que c’est lui qui, responsable de la sécurité intérieure du pays, voulait « nettoyer au kärcher » les banlieues, entraînant la révolte des jeunes. C’est encore lui qui a donné l’ordre à la police de venir jusque dans les écoles arracher les jeunes enfants des immigrés de leurs lieux d’étude. Si, enfin, l’Ecole qui est le reflet de la société rencontre des difficultés dans tous les rouages de son fonctionnement, c’est parce que la politique menée par le gouvernement auquel il appartient n’a pas été capable de résoudre les problèmes des familles et de donner espoir en l’avenir aux jeunes de ce pays.
Il ne manque vraiment pas de culot M. Sarkozy lorsqu’il ose parler de salaires, de carrière et de considération aux enseignants, car à ma connaissance, depuis qu’il est au gouvernement, à aucun moment je l’ai entendu soutenir les revendications salariales de ces personnels. Quant à sa proposition faite aux professeurs « qui voudront travailler davantage, de gagner plus », M. Sarkozy sait que c’est du vent, car ce métier, lorsqu’il est bien exercé, laisse peu de temps pour faire des heures sup.
La méthode Sarkozy est dangereuse. Après avoir, pendant des années, soutenu la politique désastreuse de ses amis ministres de l’Éducation, il la remet en cause aujourd’hui pour gagner des voix. De telle hypocrisie ne trompe pas les enseignants.
Yvon Virapin
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Messages
7 février 2007, 13:58
engagement pris pour agir en matière d’environnement devant les télé et nicolas Hulot,
la premiere qualité dans ce domaine est la capacité de resistance aux lobbies démonstration par les actes.
Xavier Bertrand porte parole de sarkozy et porte parole du lobby de la pollution electromagnétique, tromperie mensonges dissimulation : l’affaire xavier bertrand ondes electromagnétique,le ministre de la santé porte parole des pollueurs :
L’affaire Xavier Bertrand
la tromperie aggravée est passible de 4 ans de prison, que fait la police du ministre sarkozy ?
que valent les engagements du candidat sarkozy ?
7 février 2007, 21:47
Je suis une enseignante de DROITE. POUR LE BIEN DES ELEVES ! Et pourquoi Sarkosi ne s’adresserait-il pas aux enseignants ? Cette corporation n’a-t-elle plus d’oreilles depuis 1968 ? Oserez-vous ne pas valider ce message ? Si oui, où est la démocratie ? Cordialement yvette nançoz