
C’était un 30 juin
30 juin, par1993- La disparition de Lucet Langenier. Elle a été brutale, prématurée et a frappé douloureusement non seulement sa famille mais aussi ses (…)
3 mai 2008, par
Six jeunes Réunionnais partent aujourd’hui en mission humanitaire à Madagascar avec l’appui du Secours Catholique. Ils y resteront jusqu’au 13 mai, pour contribuer à l’amélioration des conditions de scolarisation au Centre de Développement d’Antohatapenaka (banlieue ouest d’Antananarivo) ainsi qu’au Centre de Formation et de Transit d’Agriculteurs Migrants à Ankazobe.
Ils ont mis du temps à monter leur projet, voilà qu’il se concrétise enfin. Morgane, Maryse, Paris, Angélique, Diana et Magalie partent pour la première fois à Madagascar. Les images de misère qu’ils ont pu voir à la télé, dans les journaux, ont suffi à les décider : c’est dans ce pays si proche de nous mais tellement inconnu qu’ils vont proposer leur aide. Ces jeunes de Saint-Gilles-les-Hauts, dont le benjamin à 16 ans et le plus âgé 29 ans, ne s’embarquent pas seuls dans cette mission. Une bénévole du Secours Catholique, Reine-Marie Nemorin, et une animatrice du Réseau Caritas, Mylène Notheaux, les accompagnent. « On a décidé de faire une action hors du département avec des jeunes du quartier motivé et qui se dirigent vers une carrière sociale », explique la première. « J’ai apporté mon soutien au groupe car notre délégation encourage l’engagement des jeunes. Il me paraît aussi important que de jeunes Réunionnais découvrent Madagascar, et que certains jeunes volontaires prennent conscience des problèmes qui existent », justifie la seconde, pour qui ce n’est pas la première mission humanitaire à laquelle elle participe.
La priorité à l’éducation des enfants
La majorité de ces jeunes travaillent déjà dans le social ou se préparent à exercer des métiers sociaux. Morgane est étudiante en première année de moniteur éducateur à l’IRTS, Magalie est assistante de vie dans une école primaire, Maryse est animatrice dans une cybercase, Angélique est en section ES au lycée, etc. C’est avant tout l’échange avec la population que ces jeunes vont rechercher : « Nous rendre sur place est très important, au delà de l’aide matérielle ou financière que l’on veut apporter, c’est la rencontre, la découverte d’une réalité qui nous encourage à voyager et nous rendre sur le terrain. Et ensuite, témoigner de ce qu’on aura pu vivre, et sensibiliser d’autres jeunes autour de nous de la situation. » Il s’agira d’évaluer les besoins des Malgaches afin de mettre en place d’autres missions, avec d’autres jeunes motivés.
Pour cette première action dans la Grande Ile, le groupe de jeunes s’est fixé pour objectif l’aide à l’éducation. « Face aux problématiques fortes de pauvretés à Madagascar (santé, accès à l’eau, alphabétisation, éducation, scolarisation...), il nous a fallu faire des choix pour mieux cibler notre action et notre domaine d’intervention. Après réflexion en équipe, et, étant nous-mêmes étudiants ou jeunes actifs, nous avons pris conscience que pour pouvoir envisager l’avenir, cela passe avant tout par la possibilité de suivre une scolarité normale. Sans scolarisation : pas d’éducation au développement ou à la santé, peu de chance de faire des études, de trouver un emploi pour vivre... »
Une mission en deux temps
Les jeunes du Secours Catholique ont choisi d’intervenir au sein de deux structures du réseau Caritas : le CDA, Centre de Développement d’Antohatapenaka, à Antananarivo et le Centre de Formation et de Transit d’Agriculteurs Migrants à Ankazobe. Le CDA oeuvre dans le domaine de l’éducation, de la formation professionnelle, de la santé, et encourage les initiatives communautaires locales. Près de 800 enfants sont scolarisés à Antohatapenaka. Et c’est auprès d’eux que les jeunes du Secours Catholique de Saint-Gilles les Hauts vont intervenir, en priorité les enfants des rues et de familles défavorisées, pour leur apporter des effets scolaires et animer des activités. Ils participeront aussi à la reconstruction d’un pont et de fontaines endommagés par le cyclone Yvan.
Direction ensuite au centre de formation et de transit d’agriculteurs migrants d’Ankazobe, en pleine brousse, du 8 au 13 mai. Il s’agira d’aménager les deux cantines scolaires. Les 250 enfants mangent à même le sol, les jeunes Réunionnais vont leurs apporter le confort minimum dont ils ont besoin. Ce centre accueille des familles qui ont quitté la capitale, totalement démunies. Le centre leur offre une autre chance, celle d’obtenir un morceau de terrain à cultiver, ainsi qu’une formation adaptée.
Avec le Secours Catholique, le groupe de jeunes a préparé ce voyage depuis juillet dernier, enchaînant les ventes de gâteaux, les kermesses, et tombolas pour récolter les fonds nécessaires. Quand ils reviendront, ils partageront cette expérience avec d’autres jeunes et espèrent de cette façon les motiver à entreprendre des actions de solidarité, ici ou ailleurs.
Edith Poulbassia
1993- La disparition de Lucet Langenier. Elle a été brutale, prématurée et a frappé douloureusement non seulement sa famille mais aussi ses (…)
10 000 citoyennes et citoyens – paysans, scientifiques, médecins et victimes – se sont mobilisés dans plus de 60 villes en France pour alerter sur (…)
La Réunion fait partie des régions françaises les plus touchées par les conséquences sanitaires, sociales et judiciaires de la consommation (…)
Médam zé Méssyé, la sossyété zot i ansouvien lo tan l’avé lo pou. Sa té in problèm pou zabitan noute péi pars pou-la sa i grate la tète, é i rann (…)
Les députés ont inscrit dans la loi un premier objectif d’atteindre « 87,5% » du Smic dès le 1er janvier 2026, tout en assurant de « prioriser le (…)
« Nous préparons actuellement une grande conférence sociale rassemblant responsables politiques, économistes et partenaires sociaux, pour tracer (…)
Le 16 juin 2025, le Tribunal administratif de Paris a suspendu en référé l’arrêté du 26 février 2025 ordonnant le blocage de 17 sites (…)
Le Président des Etats-Unis, Donald Trump a ordonné le bombardement de trois sites nucléaires en Iran, dans la nuit du 21 juin 2025. Dans une (…)
Des manifestants, réunis le 23 juin devant les institutions européennes, ont demandé la suspension de l’accord d’association liant l’UE à Israël. (…)
L’État poursuit son engagement en faveur de la transition énergétique et de la décarbonation de l’électricité à La Réunion. À l’issue d’un appel à (…)
Dans les départements d’outre-mer, près d’une femme sur deux qui devient mère ne vit pas en couple, configuration familiale bien plus fréquente (…)
Une fois de plus, des femmes sont la cible d’une forme de violence lâche, insidieuse et profondément inquiétante : les attaques à la seringue dans (…)
Messages
27 mars 2009, 13:53, par kambi
bonjour
dans le cadre de la santé mentale aux comores,j’aurai souhaité qu’une mission humanitaire de 2 personnes soit venue aux comores pour nous aider à sensibiliser la population du santé mentale.je suis prêt à assurer leur logement durant la période de la mission.
cordialement
Dainane Kambi chr-hombo-anjouan