
Turbulence à la Mairie de Saint-André
5 juillet, parAprès les coupures d’eau mémorables sur fond de polémique, le conflit Mairie de Saint-André-Cirest qui perdure, les plaintes à répétition, les (…)
Du Vietnam à l’Irak...
2 janvier 2007
Le président des États-Unis Bush a applaudi à l’exécution de Saddam Hussein. Logique : celle-ci avait été programmée de longue date par son gouvernement. La réaction U.S. donne l’occasion de rappeler une vérité historique concernant les crimes commis par l’ex-président irakien.
Saddam Hussein a été condamné à mort pour le massacre de 148 villageois chiites à Doujaïl en 1982. Un second procès était en cours pour le massacre de Kurdes lors de l’opération “Anfal”. Dans les deux cas, l’armée irakienne avait fait usage d’armements chimiques. Les victimes avaient péri dans des conditions particulièrement atroces.
Or l’Irak ne disposait pas par lui-même d’armes chimiques. Saddam Hussein n’aurait donc jamais pu perpétrer ces carnages sans l’existence d’un fournisseur zélé. Or au début des années 80, l’Iran est l’ennemi numéro un des États-Unis, et dans la terrible guerre qui commence entre l’Iran et l’Irak (*), « l’Irak se voit promu au rang de bouclier des intérêts occidentaux dans le Golfe. Il est massivement armé par Washington. L’Amérique n’hésite pas à fournir ainsi à Bagdad les armements les plus sophistiqués, y compris les armements chimiques qui feront merveille contre les Kurdes soutenus par l’Iran » (Christian Elset, numéro hors-série du Figaro “Irak. Objectif Bagdad”). Ce sont donc les États-Unis, qui se parent aujourd’hui du rôle de justicier, qui ont été directement à la source de ces crimes.
Mais il faut poursuivre le rappel des faits historiques et remonter aux années 65 -75, et à la guerre du Vietnam, pour prendre toute la mesure du cynisme américain. C’est dans “le Monde Diplomatique” de mars 2002, sous la plume de Shofield Corryel qu’on peut lire le texte suivant, sous le titre « Au Vietnam, l’agent orange tue encore » : « Trente ans après, les conséquences de la guerre chimique menée par les Etats-Unis sont toujours et partout visibles », explique Mme Nguyen Xuân Phuong, une Vietnamienne d’une cinquantaine d’années, responsable en France d’un projet d’aide aux enfants victimes des produits toxiques largués sur les forêts et les champs du Vietnam. On voit encore dans les rues des villes et dans les campagnes des gens mutilés - sans jambes, sans bras, aveugles, des corps tordus. Ces problèmes sont en grande partie liés aux défoliants utilisés dans les opérations militaires souvent qualifiées de “plus grande guerre écologique de l’histoire de l’humanité” ».
Posons-nous cette question : quelles peines ont été prononcées contre les bourreaux du peuple vietnamien ? La réponse est : aucune.
Et ce sont les mêmes - le même système d’hégémonie impérialiste, les mêmes réflexes prédateurs sur les ressources de la planète, le même discours de faux moralisateurs - qui avant-hier ont détruit la terre et les enfants du Vietnam, qui hier ont livré les armes chimiques pour que d’autres massacres soient reproduits, et qui aujourd’hui se retrouvent du côté des juges, prononçant des sentences de mort au nom des droits de l’homme.
Les grandes consciences américaines - je pense ici à Noam Chomsky, mais il y en a beaucoup d’autres - qui s’élèvent avec force contre l’inacceptable, permettent-elles d’espérer un sursaut qui provoquerait une mutation de la politique des États-Unis ? On peut toujours l’espérer... Mais on sait bien que l’élément déterminant sera fait des luttes des peuples refusant d’abdiquer, fait aussi des soubresauts de notre planète pillée par un système aveuglé par le profit et tirant de plus en plus fort toutes ses sonnettes d’alarme.
(*) A propos de cette guerre très meurtrière qui a duré huit années et qui a causé la mort de 1.200.000 personnes, on connaît la phrase de Henry Kissinger, prix Nobel de la Paix (sic) : « Nous voulons qu’ils continuent à s’entretuer le plus longtemps possible » (in numéro hors-série du Figaro cité plus haut).
Alain Dreneau
Après les coupures d’eau mémorables sur fond de polémique, le conflit Mairie de Saint-André-Cirest qui perdure, les plaintes à répétition, les (…)
Le CIOM « national » aura bien lieu le 10 juillet au Ministère des Outre-mer, en présence du Premier ministre, François Bayrou et du ministre de (…)
Kan i ariv Novanm-Désanm-Zanvié, domoun i réziste pi ek la salèr. Zène-zan i mars dann somin, zène-fi i roul an dékolté ; sétaki i rod in manir po (…)
En avril 2025, la ministre malgache des Affaires étrangères, Rasata Rafaravavitafika a déclaré que "la position de Madagascar concernant la (…)
L’ancien chef de la diplomatie européenne a déclara qu’« en un mois, 550 Palestiniens affamés ont été tués par des mercenaires américains ». Une (…)
Après l’opération militaire d’Israël « Rising Lion » (« Lion dressé ») contre l’Iran dans la nuit du jeudi 12 au vendredi 13 juin 2025, et celle (…)
Les cours du pétrole ont connu une nette hausse à partir de la deuxième quinzaine du mois de juin, portés par l’extrême tension au Moyen-Orient et (…)
La Réunion fait partie des régions françaises les plus touchées par les conséquences sanitaires, sociales et judiciaires de la consommation (…)
1993- La disparition de Lucet Langenier. Elle a été brutale, prématurée et a frappé douloureusement non seulement sa famille mais aussi ses (…)
Sur proposition de Gérard COTELLON, directeur général de l’ARS La Réunion, Patrice LATRON, préfet de La Réunion, a décidé le retour au niveau 2 du (…)
C’est dans une ambiance chaleureuse avec un état d’esprit fraternel que les délégués de la Section PCR de Sainte-Suzanne se sont réunis en (…)
La section PCR du Port apprend avec une profonde tristesse le décès de Nadia PAYET, ancienne déléguée syndicale CGTR. Militante engagée et (…)