
C’était un 30 juin
30 juin, par1993- La disparition de Lucet Langenier. Elle a été brutale, prématurée et a frappé douloureusement non seulement sa famille mais aussi ses (…)
26 juin 2008
La Préfecture de La Réunion a battu un record de vitesse, à inscrire dans le livre de records. Une loi votée en novembre 2007 est appliquée en juin 2008. 7 mois pour décider d’appliquer l’installation de l’observatoire de l’immigration. C’est ce genre de zèle que les réunionnais attendaient pour l’observatoire des prix et des revenus.
Dans un communiqué daté du 18 juin, la préfecture informe de l’installation d’un observatoire de l’immigration, selon les dispositions de la loi du 20 novembre 2007 relative à la maîtrise de l’immigration, de l’intégration et à l’asile. Cette instance aurait pris ses fonctions le 17 juin dernier, et serait composée de 32 membres, comprenant des élus, les chefs de service de l’Etat, les procureurs de la République, des organismes chargés de la famille et de la santé, les chambres consulaires et des associations. En fait, selon un décret datant d’octobre 2007, « il comprend les membres suivants : le préfet de La Réunion, les cinq députés à l’Assemblée nationale élus à La Réunion, les trois sénateurs du département de La Réunion, le président du conseil régional, le président du conseil général, le président de l’association des maires de La Réunion, le procureur de la République près le tribunal de grande instance de Saint-Denis, le procureur de la République près le tribunal de grande instance de Saint-Pierre, le recteur de l’Académie de La Réunion, le directeur départemental de la police aux frontières de La Réunion, le directeur départemental de la sécurité publique de La Réunion, le directeur de la caisse générale de sécurité sociale, le directeur de la caisse d’allocations familiales, le directeur départemental du travail, de l’emploi et de la formation professionnelle de La Réunion, le directeur régional des affaires sanitaires et sociales de La Réunion, le directeur de l’agence régionale d’hospitalisation, le directeur régional des douanes de La Réunion, le commandant du groupement de gendarmerie de La Réunion, le président de l’université de La Réunion, le président de la chambre de commerce et d’industrie de La Réunion, le président de la chambre de métiers et de l’artisanat de La Réunion, le président de la chambre d’agriculture de La Réunion, le directeur de l’INSEE Réunion, et trois personnes qualifiées désignées par le préfet ». Devant autant de détails, on s’étonne que ses missions restent floues, et que les membres ne soient davantage au courant de leurs rôles au sein de cette instance. Cet observatoire doit évaluer l’application de la politique de régulation des flux migratoires, et les conditions d’immigration dans notre département. Est-ce un outil au service de la politique de chasse aux clandestins ? Ou est-ce une machine de l’immigration choisie ?
Le bon étranger ?
Dans le communiqué, la préfecture fait savoir que les membres ont examiné des données statistiques sur la population étrangère, et discuté de la mise en place par l’Agence nationale d’accueil des étrangers et des migrations (ANAEM) et la CAF du Contrat d’accueil et d’intégration (CAI) pour les primo-arrivants. Ce contrat est décrié par de nombreuses associations. Il est pourtant indispensable pour le renouvellement de la carte de séjour, ou la délivrance de la première carte de résident. Autant dire, que les étrangers préfèrent se plier à cette démarche qui remodèle les droits de l’étranger en France. Apprendre le français, connaître les valeurs de la République française, ou encore subir un test ADN, on a entendu parler de bien des choses lors de l’examen de cette loi par les parlementaires. On se rappelle que depuis la loi de programmation pour la cohésion sociale du 18 juin 2005, l’ANAEM présente ce document à chaque étranger désirant s’établir sur le territoire français. Pour le gouvernement, c’est surtout un contrat de confiance. Des associations s’indignent quant à elles du déni du droit de vivre en famille, de la remise en cause du regroupement familial comme droit fondamental, et surtout déplorent que l’étranger soit considéré comme une valeur marchande. La France veut le bon étranger. Selon elles, les dispositions de la loi révèlent que ne seront admis en France que ceux qui feront montre d’utilité, économique, sportive, scientifique. L’immigration jetable n’est pas une solution envisageable pour La Réunion. Espérons que les membres de cet observatoire sauront faire valoir l’exemple réunionnais en matière d’immigration, qu’ils ne feront pas naïvement le jeu de la politique française de l’immigration. D’ailleurs, qui sait vraiment son rôle au sein de cette instance ?
Bbj
1993- La disparition de Lucet Langenier. Elle a été brutale, prématurée et a frappé douloureusement non seulement sa famille mais aussi ses (…)
10 000 citoyennes et citoyens – paysans, scientifiques, médecins et victimes – se sont mobilisés dans plus de 60 villes en France pour alerter sur (…)
La Réunion fait partie des régions françaises les plus touchées par les conséquences sanitaires, sociales et judiciaires de la consommation (…)
Médam zé Méssyé, la sossyété zot i ansouvien lo tan l’avé lo pou. Sa té in problèm pou zabitan noute péi pars pou-la sa i grate la tète, é i rann (…)
Les députés ont inscrit dans la loi un premier objectif d’atteindre « 87,5% » du Smic dès le 1er janvier 2026, tout en assurant de « prioriser le (…)
« Nous préparons actuellement une grande conférence sociale rassemblant responsables politiques, économistes et partenaires sociaux, pour tracer (…)
Le 16 juin 2025, le Tribunal administratif de Paris a suspendu en référé l’arrêté du 26 février 2025 ordonnant le blocage de 17 sites (…)
Le Président des Etats-Unis, Donald Trump a ordonné le bombardement de trois sites nucléaires en Iran, dans la nuit du 21 juin 2025. Dans une (…)
Des manifestants, réunis le 23 juin devant les institutions européennes, ont demandé la suspension de l’accord d’association liant l’UE à Israël. (…)
L’État poursuit son engagement en faveur de la transition énergétique et de la décarbonation de l’électricité à La Réunion. À l’issue d’un appel à (…)
Les cours du pétrole ont connu une nette hausse à partir de la deuxième quinzaine du mois de juin, portés par l’extrême tension au Moyen-Orient et (…)
Dans les départements d’outre-mer, près d’une femme sur deux qui devient mère ne vit pas en couple, configuration familiale bien plus fréquente (…)