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À l’invitation du Groupe de Dialogue Interreligieux de La Réunion
10 janvier 2009
Des prières pour la paix en Palestine, au Sri Lanka et dans le monde entier ont été dites à Champ-Fleuri (Saint-Denis) ce jeudi 8 janvier. L’initiative est à mettre au compte du Groupe de Dialogue Interreligieux de La Réunion. Le but était de réunir les prières des personnes de cultes différents afin d’aider à l’instauration d’une vraie paix basée sur la justice entre les peuples palestinien et israélien.
Idriss Issop-Banian, président du Groupe de Dialogue Interreligieux de La Réunion, se dit attristé par ce qui se passe au Proche-Orient. Il explique que cette cérémonie religieuse publique est organisée pour répondre à l’attente de ceux qui, accablés par cette nouvelle guerre, sont désireux de prier ensemble.
« Cette tragédie est une offense à l’être humain, une offense à Dieu », exprime-t-il. La communauté bouddhiste, la mosquée chiite du Moufia, la communauté Baha’ie, l’ashram du Port, les Églises catholique, protestante, baptiste et orthodoxe, et enfin la grande mosquée de Saint-Denis ont uni leurs prières.
Un problème politique
Le président du Groupe de dialogue interreligieux souligne que la tragédie palestinienne n’a pas pour origine un problème religieux. « Le problème est politique et géostratégique », dit-il.
Idriss Issop-Banian réclame donc une prise de conscience internationale. En prenant comme exemple l’Europe, qui a su se construire après deux guerres mondiales, il affirme : « il y a encore de l’espoir pour une paix ».
L’attitude des dirigeants de l’État israélien et du peuple palestinien le déçoit. « Ils ne se rendent pas compte qu’en ne trouvant pas de solution, c’est leurs peuples qu’ils font souffrir depuis 60 ans ».
Cette guerre est pour lui une remise en cause de notre civilisation. « Il faut donc entretenir la flamme de l’espérance comme nous le faisons à La Réunion », insiste le président du Groupe de dialogue interreligieux.
La chance des Réunionnais
Une bonne centaine de personnes ont participé à cette rencontre, dont une délégation du P.C.R., conduite par Georges Gauvin. Parmi les participant(e)s, Gisèle confie qu’elle est venue prier pour témoigner de sa solidarité. Le fait d’être loin du conflit n’a pas d’importance, « nous sommes tous frères, on devrait s’entendre », plaide-t-elle.
Gisèle se souvient qu’elle est partie à Jérusalem pour un pèlerinage. « J’y ai vu la tension entre les communautés religieuses, les gens circuler avec des armes ».
La situation des Palestiniens et des Israéliens lui fait souligner « la chance qu’ont les Réunionnais de pouvoir s’entendre malgré leurs différences ». Elle sait cependant que « ce qui se passe là-bas pourrait aussi nous arriver ».
« Tuer n’est pas une solution »
Iris et Bernard expliquent leur présence à ce rassemblement. « Nous ne sommes pas venus prier seulement pour les Palestiniens ; nous sommes venus également prier pour que les dirigeants de Tel-Aviv ouvrent les yeux sur l’injustice qu’ils font subir à la Palestine ».
Pour le couple, cela fait 60 ans que les responsables israéliens oppriment les Palestiniens ; l’injustice est donc devenue la norme pour eux. « Pour faire la paix, il faut être deux », ajoute Bernard ; « il est donc important que les dirigeants du Hamas soient prêts à pardonner, aussi dur que cela est ». « Tuer n’est pas une solution. Il faut renoncer à son ressentiment par la prière », concluent Bernard et Iris.
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Que « faire de neuf dans nos relations quotidiennes » ?
En ouverture du rassemblement de prière pour la paix en Palestine, au Sri Lanka et ailleurs dans le monde, Idriss Issop-Banian a expliqué au public le sens de cette rencontre. Voici le texte intégral de l’allocution prononcée par le président du Groupe de Dialogue Interreligieux de La Réunion.
Le Groupe de Dialogue Interreligieux vous remercie déjà de votre présence et de votre participation à ce rassemblement. Nous sommes réunis, venus d’horizons différents, mais tous, hommes et femmes épris de paix. Nous souffrons au plus profond de nous-mêmes de cette affreuse et inacceptable tragédie qui ensanglante une fois encore la Terre trois fois Sainte de Palestine, avec son cortège de blessés, de morts, de souffrances et de destructions. Tant d’injustices au fil des années et tant de massacres d’innocents, hélas, ne peuvent qu’attiser la haine entre les deux peuples. Il est temps que cela cesse.
Avec la force de nos convictions, dans le silence de nos cœurs ou dans nos communautés religieuses respectives, nous avons déjà prié pour la paix. Aujourd’hui, nous voulons unir publiquement nos prières pour qu’une vraie paix, basée sur la recherche de la justice, sur le respect de résolutions internationales négociées et acceptées par toutes les parties, s’instaure durablement entre le peuple palestinien et le peuple israélien.
Dieu a donné la terre à tous les hommes pour que, avec le respect de nos légitimes différences, nous puissions nous respecter, nous entraider et trouver les moyens de vivre de génération en génération. Chaque peuple a le droit de vivre en paix dans des frontières sûres et reconnues, de telle manière que tous les peuples ne forment ensemble qu’une seule famille humaine.
A partir de ce qui se vit dramatiquement entre la Palestine et Israël, nous élargissons notre cœur aux situations de conflits et de guerres partout dans le monde, notamment au Sri Lanka et au Congo.
Les déchirements de l’Humanité, la destruction de la planète ne sont pas dignes des hommes et c’est une offense à Dieu. Le temps est venu de rechercher la paix pour construire un monde vraiment fraternel, partout dans le monde et à La Réunion aussi.
Avec nos croyances différentes, et sans aucune confusion entre elles, c’est la conviction fondamentale de notre Groupe.
Nous demandons au Très Haut de nous inspirer, d’inspirer les chefs d’Etats et les diplomates pour que nous soyons à l’écoute de ce que l’Esprit veut faire de neuf dans nos relations quotidiennes. Que les mots de toutes nos prières s’accordent à la source de notre Paix.
Amen Alléluia Om Shanti Shalom Salame Paix !
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