Billet

Une délinquance qui n’est plus virtuelle

4 septembre 2007

Les premières rencontres de la culture numérique sont une formidable opportunité pour les initiés de confronter leur savoir et leur savoir-faire, et envisager ensemble les nombreux problèmes à prévenir. Du fait de l’évolution fulgurante des nouvelles technologies de l’information et de la communication, on voit naître une nouvelle forme de délinquance, celle-là numérique.

Achat en ligne, réseau Intranet pour les entreprises, achat de musique et de vidéos, l’Internet fait aujourd’hui de notre quotidien. Et autant dire qu’il a profondément révolutionné nos sociétés, et nos habitudes. Seulement, il fait bon de prendre toutes les mesures pour préserver vos données. Attention, vous êtes observés. L’Internet grouille de pirates informatiques. Vous vous croyez protégés ? Tenez ! un pirate informatique russe vend les compilations gratuites du Pôle Régionale des Musiques actuelles (PRMA). On ne compte plus le nombre de plaintes déposées par des victimes de pirates informatiques, qui ont pu intercepter code et sous. D’autres en arrivent au chantage, en volant les données administratives et comptables d’une société pour la contraindre à verser une somme, à chaque fois plus conséquente. Ne parlons pas de piratage industriel, encore plus d’actualité en ces temps actuels. Le système bluetooth est aujourd’hui critiqué parce que l’on peut s’introduire dans votre base de données. En parlant d’incursion sur des fichiers privés, saviez-vous que pour faire cesser les interpellations de leurs ouailles, les Yakuza ont tout simplement supprimé les fichiers tenus par la police japonaise, en piratant leur système ? Voilà qui en dit long sur un phénomène émergent, à contenir absolument, la délinquance numérique.

Sommes-nous des délinquants numériques ?

Sommes-nous concernés ? Avez-vous un médecin ? On peut se renseigner sur vous, connaître votre fiche médicale. Vous avez comme tout le monde un téléphone. On peut téléphoner à votre santé. Bref ! la culture numérique n’amène pas que du bien. Et il est avéré que le piratage numérique n’est pas un conte, c’est la réalité. On doit se prémunir de toutes attaques numériques, par des virus. Les premières rencontres de la culture numérique ont permis de dresser toute la panel de dispositifs législatifs pour se défendre en cas de piratage. Des spécialistes en droit du numérique revenaient sur les sanctions qu’encourent lesdits pirates. Mais peut-on seulement les confondre ? Les attraper ? Mieux vaut se prémunir nous-mêmes, en équipant nos « machines » de puissants anti-virus. Les médecins, toutes les institutions territoriales et administratives, les écoles, devraient en faire de même, pour ne pas livrer des informations personnelles, ou perdre la totalité de leurs archives numériques. Pour les artistes, prenez votre mal en patience. Ce ne sera pas demain la veille que l’on pourra résoudre ce problème béant du téléchargement, qui influe directement sur le salaire du monde artistique. Et nous lecteurs, ne sommes-nous tous pas potentiellement des délinquants numériques ? Non ? Pourtant, les artistes commencent à montrer les dents, parce que leurs morceaux sont volés sur le Net. Le téléchargement sauvage, vous connaissez ? L’arrivée du mp3 et du divx ont fait trembler les producteurs de musique et de film. Les artistes vacillent. On n’achète plus les DVD et les CD, on se les procure sur l’Internet. Et quand on dit « on se les procure », vous comprendrez bien que cela se télécharge à souhait sur des sites décriés. Attention, nous voilà délinquants numériques !

W. T.


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