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Législation sur le marquage des tortues
23 janvier 2006
Détenteurs de tortues, vous avez jusqu’au 31 mars pour déclarer vos chéloniens à la Direction des services vétérinaires (DSV) et permettre leur identification grâce à une puce électronique injectée dans le muscle du reptile. L’association “Chéloniophile de Bourbon” s’offre comme le trait d’union officiel entre les pouvoirs publics et les éleveurs ou les particuliers pour permettre à chaque personne qui possède une tortue de se mettre dans la légalité, sans supporter les coûts démesurés du lobbying vétérinaire.
Si nul n’est censé ignoré la loi, elle peut parfois s’avérer contraignante et particulièrement coûteuse. La loi du 19 janvier 2005, arrêtée par décret du 10 août 2004, issue d’une réglementation internationale relative aux espèces protégées, rend obligatoire le marquage des tortues pour permettre une meilleure traçabilité du reptile. Herbivores ou carnivores, marins ou terrestres, de nombreuses espèces de chéloniens sont menacées, leur carapace et leur chair étant très convoitées.
Des objectifs pertinents
Emmanuel Lemagnen, conseiller régional, fervent défenseur de notre artisanat local et aussi un passionné des tortues préside depuis 10 ans l’association “Chéloniophile de Bourbon”. S’il admet que la loi peut apparaître contraignante, il nous en rappelle les trois principaux objectifs : officialiser les détenteurs de radiata (tortue de terre très répandue à La Réunion) ; répertorier les différentes espèces, celles dangereuses pour l’environnement qui se nourrissent d’espèces végétales précieuses pour notre biodiversité (que l’on peut retrouver au Bocage, à l’Étang Saint-Paul) et celles, carnivores, dangereuses pour l’homme ; et enfin, permettre une labellisation des éleveurs qui, au delà de six radiata adultes, devront passer un examen pour obtenir un certificat de capacité. Il nous avance ensuite deux arguments, selon lui, très importants : "Un, ma tortue existe, elle est définitivement à moi et désormais traçable je peux la donner à mon fils en métropole sans aucun problème. Deux, grâce au lecteur de puce insérée dans le muscle de la tortue, les reptiles volés ne peuvent plus être revendus. C’est un recel de vol qui peut alors être condamné."
Des coûts rebutants
C’est pour permettre aux particuliers et éleveurs de tortues de cerner tout l’intérêt de la loi, de les aider dans leur démarche d’officialisation, que le conseiller régional Emmanuel Lemagnen, arborait vendredi sa capeline de chéloniophile, lors d’une réunion organisée par son association. Après une présentation du cadre légal par la DIREN, Emmanuel Lemagnen a joué le rôle de modérateur des travaux pour que chacune des 50 personnes présentes puisse s’exprimer et trouver une solution adaptée à sa situation. En effet se pose le problème du coût du marquage, avec certains professionnels qui fixent l’intervention à 70 euros, alors que d’autres, plus raisonnables, pratiquent la piqûre obligatoire pour 10 euros, puce comprise (l’unité étant à 5 ou 6 euros). L’association, désormais modérateur et négociateur, souhaite que le syndicat des vétérinaires pratique des tarifs à la journée qui permettent aux éleveurs de rentrer dans la légalité à des coûts modérés. À l’issue de la réunion, 2.000 puces ont déjà été commandées.
Toute personne qui n’aura pas déclaré son reptile au 31 mars se verra dépossédée de sa tortue et encourt une lourde amende. Emmanuel Lemagnen souhaite éviter que la loi ne se fasse punition, que chaque personne qui possède une tortue et s’est attachée à son reptile puisse se conformer à la législation sans plus de désagrément.
Estéfani
Pathologies des reptiles mal connues
L’association “Chéloniphile de Bourbon” désormais trait d’union officiel entre les éleveurs et les pouvoirs publics ne souhaite pas s’arrêter à l’assemblée générale de vendredi. Pour une meilleure compréhension et un meilleur repérage du reptile, elle envisage d’organiser une exposition dans le courant de l’année, réunissant 50 espèces. Elle souhaite également éditer une plaquette sur les tortues de terre offrant une lecture dynamique de la réglementation par le biais de 12 cas et permettant une approche zootechnique de l’animal. Comment élève-t-on une tortue ? Que mange-t-elle ? Comment la soigner ?...Sur ce dernier point, elle va tenter de motiver la venue dans notre île du spécialiste des maladies des reptiles, Lionel Philibert. Ce dernier pourrait proposer une prestation au niveau des adhérents, effectuer quelques visites vétérinaires et prise de sang, animer des conférences publiques, et proposer deux jours de formations aux professionnels locaux. En effet, aucun vétérinaire réunionnais n’est véritablement formé aux pathologies des reptiles et beaucoup ignorent les contres indications. Prescrire par exemple du yaourt à une tortue en manque de calcium, c’est induire un risque d’ulcère de l’estomac ou un blocage des reins.
La tortue : animal à perception positive
Il est courant à La Réunion d’offrir une tortue pour un mariage ou une naissance. C’est alors le reptile symbole de longévité, de fécondité et de prospérité. Pour la communauté chinoise, c’est un animal totémique, inscrit dans la culture. Pour beaucoup, c’est avant tout l’animal de la lenteur par excellence, celui qui se cache sous sa carapace au moindre danger, alors que dans les faits, l’on oublie un peu vite que, même dépourvue de dent, la tortue peut être carnivore et vous arracher la main rapidement. Il suffit de relire La Fontaine pour savoir qu’il faut se méfier de la tortue qui dort.
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