Le syndrome de sevrage ?

Une modification comportementale

26 novembre 2005

L’arrêt d’une substance psychotrope, exemple l’alcool, modifie le comportement du consommateur. Il provoque, dans le cas de l’alcool notamment, des tremblements ou syndrome de sevrage.

Le syndrome de sevrage est "un ensemble de symptômes (1) provoqués par l’arrêt brusque de consommation d’une substance psychotrope (2). Il varie en forme et en intensité selon les substances, les doses consommées, le sujet et le contexte socioculturel où il se trouve (prison, hôpital, domicile...)". On parle de sevrage "lorsque l’arrêt ou la diminution de la consommation d’une substance (alcool, amphétamine, cocaïne, nicotine, opiacés, sédatifs, hypnotiques ou anxiolytiques) amène une modification comportementale inadaptée avec des répercussions physiologiques". Elle se traduit par "une augmentation de la pression artérielle, de la fréquence respiratoire, du pouls et de la température corporelle".

L’arrêt peut être mortel

Les symptômes les plus intenses de sevrage cessent habituellement quelques jours ou quelques semaines après l’arrêt de la consommation. D’autres symptômes peuvent durer pendant des semaines ou même des mois. "Si les symptômes persistent, un trouble mental primaire (sans relation avec la médication) doit être envisagé. Il peut être très dangereux voire mortel, d’arrêter brusquement la consommation de certains psychotropes consommés régulièrement ou de façon soutenue. Ainsi le sevrage d’anxiolytiques ou de somnifères doit se faire sur l’avis et sous la supervision d’une personne qualifiée".

Jean-Fabrice Nativel

Sources : cours d’addictologie dont l’alcoolisme et le tabagisme.

(1) Phénomènes subjectifs (par opposition aux signes, phénomènes objectifs) qui révèle un trouble fonctionnel ou une lésion.
(2) Se dit d’une substance chimique naturelle ou artificielle dont l’effet essentiel s’exerce sur le psychisme.


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