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La Réunion attire les projets de cinéma
22 janvier 2005
La jeune réalisatrice se dit enthousiasmée par ’la cinégénie’ de notre île et ne veut pas tourner ailleurs son film, qu’elle définit comme ’un policier humaniste’.
(Page 8)
Aline Ahond n’a d’yeux que pour La Réunion. La réalisatrice effectue en ce moment un premier repérage dans l’île, grâce à l’ADCAM (Association pour le développement du cinéma, de l’audiovisuel et du multimédia).
Elle avoue : "la cinégénie de cette île m’a enthousiasmée, je ne veux pas travailler ailleurs, ni dans un autre département d’Outre-mer". Sa première venue dans notre île remonte à une dizaine d’années, et ce sentiment ne l’a jamais quitté.
Sa volonté d’y faire un long-métrage s’est renforcée. Elle a commencé à l’écrire avant de s’appuyer sur l’aide régionale à la création cinématographique pour transformer son souhait en réalité.
Son long-métrage “La Montagne”, elle le définit comme "un policier humaniste, un film avec une trame policière et un questionnement humain".
Elle avait aussi "envie de parler de cette France autre que l’Hexagone, une France sous-représentée pour laquelle il y a un vrai manque au cinéma". Son héroïne vit dans une famille de petits Blancs des hauts, "une famille isolée, recluse, singulière" mais elle est aussi confrontée à une Réunion très moderne.
Un choc qui plaît à Aline Ahond : "Il y a une infrastructure high-tech, le parc automobile et l’île qui donnent un mélange entre splendeur déchue et modernité, avec partout cette présence du passé colonial, et partout cet exemple de vivre-ensemble. Mais je ne fais qu’un film d’auteur, ce n’est jamais que mon regard sur La Réunion", un regard qu’elle souhaite loin de tout exotisme.
Arrivés le 7 janvier, Aline Ahond et les producteurs de Centrale électrique ont arpenté l’île en mission de repérage. Premiers essais de films, de photos, pour mieux circonscrire les lieux de tournage qui voyagent entre Saint-Denis, le Brûlé, route de Bellepierre, plaine d’Affouches, Le Port, les plages de sable noir de Saint-Leu, l’Étang-Salé, Saint-Paul.
Le tournage aura lieu vers août, septembre, octobre. Si le rôle d’Antoine, père de l’héroïne, est déjà pourvu avec André Wilms, acteur, grand comédien de théâtre, tout comme le rôle d’Olivier, le donneur, qui sera joué par Thibault de Montalembert, l’héroïne elle-même, Aline la cherche encore.
Elle l’imagine semblable à Scarlet Johanson, ou à la jeune Isabelle Huppert dans “Les Valseuses” : "une jeune fille de 17-18 ans, blanche, les cheveux roux. Une jeune fille assez romantique, farouche et volontaire, très à l’aise dans les bois, dans la nature, et mystérieuse".
Aline Ahond ne parle pas de surnaturel : "Ce n’est pas fantastique, pas surréaliste, c’est un film qui parle de vision, un film onirique et poétique. Déjà dans “Imago” (NDLR un précédent film) j’ai beaucoup travaillé sur l’image mentale, l’image intérieure. Je veux un cinéma visuel, pas esthétisant, je travaille avec des prises de vue réelles et sans retouches d’images".
Eiffel
Le scénario : un père perd sa fille
Sur l’actuelle île de La Réunion, une famille de “petits Blancs des hauts” vit à la montagne dans une ancienne distillerie de géranium rosat reconvertie en gîte d’étape pour randonneurs. Emma, jeune rousse de 17 ans, étouffe entre une grande-tante autoritaire (Jacqueline) et un père maladivement possessif (Antoine). La jeune fille prépare son permis de conduire.
Son père, ancien policier, lui donne une leçon de conduite : éclate une violente querelle. Emma s’enfuit et s’empale la cuisse sur un bout de bois dans un torrent, au-dessus du voile de la mariée. La jeune fille perd connaissance et son sang ; elle est transfusée à l’hôpital de Saint-Denis.
Des visions persistent dans son esprit : grenouille nageant dans une piscine, visage en larmes, énigmatiques frigos blancs, montre de plongée noire cerclée de gris. Emma peut lire des fragments de pensée de celui dont elle a reçu du sang.
Elle échoue au permis, elle ment à tout son entourage et décide obstinément de retrouver la trace de son donneur, à bord d’une voiture prêtée. Elle le localise : Olivier Chamarel, à Plateau-Carrosse, et réussit à se lier d’amitié avec sa femme, puis à se voir confier la garde de leur bébé, Lou.
Antoine sent que sa fille lui échappe, il sombre petit à petit dans une folie amnésique. Il se perd dans la montagne. Le film “La Montagne” durera 90 minutes.
Soutenue par “Centrale électrique”
Aline Ahond est l’auteure-réalisatrice de deux courts-métrages mêlant images réelles et animation, et d’un moyen-métrage de fiction. Elle a par ailleurs réalisé de nombreux films courts pour ARTE, Canal J et la Cinquième. Plusieurs de ses réalisations ont été primées. Elle est soutenue pour le développement de son scénario actuel par “Centrale électrique”. Cette société de production lui a adjoint un co-auteur en la personne de Bertrand Mandico, réalisateur de courts-métrages, de films musicaux et de vidéo-clips, scénariste de 2 longs-métrages.
Aline Ahond évoque sa "belle rencontre" avec Patrick Dumont, Marimane Mari et Olivier Boischot, les producteurs de “Centrale électrique” : "Ce sont ceux qui répondent le mieux à ma demande artistique, tout comme je semble répondre à leurs attentes". “Centrale électrique” est tout entier orienté vers le cinéma et le documentaire ainsi que la création graphique. Les producteurs manifestent avec force leur principe : les idées et les écritures les motivent jusqu’à ce qu’ils les destinent à l’audiovisuel ou aux arts visuels.
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