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Danger fasciste en France
26 juin 2024, par
Le « 180 minutes info » de ce 25 juin diffusé par la chaine CNEWS a montré l’ampleur de la menace d’un retour des fascistes au pouvoir en France. Un « débat » entre deux partisans de l’extrême droite et des reportages quasi-exclusivement sur l’insécurité qui veulent faire croire aux Français que c’est cela le principal problème. Cette orientation pro-extrême droite de CNEWS permet d’exonérer de ses responsabilités la classe des ultra-riches qui profite de la crise entretenue par le capitalisme. C’est d’ailleurs un membre de cette classe qui est le propriétaire de CNEWS.
Appel à lutter contre « la sédition » et « la rébellion » fomentées par des défenseurs des valeurs républicaines opposés au mesures promises par les fascistes qui veulent reprendre le pouvoir en France, c’est le contenu de propos relevés dans le « Débat » du « 180 minutes info ». C’est le genre de prise de position pro-extrême droite des deux « débatteurs ». De débat il n’y a point, sauf à débattre contre les idées de ceux qui n’adhèrent pas à l’idéologie raciste de l’extrême droite, avec une journaliste qui tronque les propos des opposants pour les faire apparaître comme des opposants à l’État de droit, alors qu’ils en sont les défenseurs.
Ce qui suscitait l’ire d’un des commentateurs en particulier, c’était la lettre signée par 2300 inspecteurs d’Académie, proviseurs de lycée, principaux de collège, directeurs et cadres de l’Education nationale. Une grande partie du personnel de direction des établissements scolaires a donc pris position face au danger fasciste en France. En cas de prise de contrôle du gouvernement par l’extrême droite, ces directeurs et inspecteurs s’engagent à désobéir à toute mesure contrevenant aux valeurs de la République. Cette position découle de leur engagement à servir un État républicain. Or, l’extrême droite au pouvoir en France entre 1940 et 1945 a déjà montré sa haine de la République qu’elle s’empressa de détruire pour la remplacer par un régime raciste. Ces craintes sont donc parfaitement justifiées.
Par la journaliste de CNEWS, les propos des cadres de l’Éducation nationale ont été déformés de la sorte : des chefs d’établissement refuseront d’obéir au gouvernement.
Pour le chroniqueur pro-extrême droite, cette lettre est « de la sédition ». C’est une « rébellion ». « Si ces fonctionnaires ne sont pas d’accord avec le gouvernement, ils n’ont qu’à démissionner », a-t-il poursuivi.
Ces propos sont tenus par une chaîne financée par un milliardaire, à une heure de grande écoute. Ils donnent un aperçu du danger fasciste en France. Ainsi, le journaliste affichait clairement son soutien à l’extrême droite en ciblant sur la responsabilité du gouvernement dans l’insécurité.
Avant ce « débat », le journal de CNEWS n’était qu’un catalogue de faits divers, car d’après le présentateur, l’insécurité est le principal sujet de la campagne des élections législatives. Il fut notamment question d’une vieille dame frappée à mort par un Pakistanais, et d’autres affaires atroces. Mais CNEWS n’a même pas pris la peine d’enlever de la conclusion de cette séquence une donnée capitale : l’insécurité est la 4e préoccupation des Français d’après un sondage. Donc, 3 autres problèmes passent avant, mais ils ne sont pas évoqués par CNEWS.
Enfin, au sujet de la guerre à Gaza, CNEWS a fait part du décès d’un Israélien au cours de la journée, sans évoquer les nombreuses victimes palestiniennes. Ce parti pris en faveur du gouvernement d’extrême droite israélien apparaît clairement dans l’utilisation d’un fait divers dont une jeune fille fut victime à Courbevoie. D’après les propos relayés par CNEWS, l’affaire est causée par l’importation en France du « conflit israélo-palestinien » et est comparée à l’attaque du Hamas du 7 octobre. Voilà une illustration supplémentaire de la désinformation pro-extrême droite qui sévit en France et qui est susceptible de toucher impunément un large public.
Hier, CNEWS a donné un aperçu du futur des médias en France en cas de retour au pouvoir de l’extrême droite. Les positions des opposants sont systématiquement déformées et caricaturées. Un opposant attaché aux valeurs républicaines est clairement un ennemi.
Il n’est donc pas étonnant qu’avec de tels médias, la parole raciste se « libère » en France. La tension monte et ceux qui n’ont pas la couleur blanche des Européens ont du souci à se faire, même s’ils vivent là depuis des décennies. C’est notamment le cas de dizaines de milliers de Réunionnais.
L’extrême droite du 21e siècle a montré sa violence lorsqu’elle perd une élection, comme lors des tentatives de coup d’État aux États-Unis et au Brésil. Le risque de guerre civile n’est donc pas à exclure, car si l’extrême droite revenait au pouvoir, les racistes se sentiraient tout permis et n’hésiteraient pas à user de la violence pour voler les biens de personnes immigrées, même de longue date, en France. Et même en cas de défaite des partis fascistes, des violences ne sont pas à exclure comme le montrent l’existence milices armées anti-indépendantistes ravageant la Kanaky Nouvelle-Calédonie.
M.M.
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