
Un effort supplémentaire de 5 milliards d’euros nécessaire cette année
27 juinLa dette française atteint 114% du PIB au premier trimestre, soit près de 48.800 euros par Français. De fait, des crédits initialement prévus « ne (…)
Innovation, différenciation, TIC et PME
16 mai 2006
L’utilisation et la maîtrise des technologies de l’information et de la communication sont devenus désormais une priorité stratégique pour l’entreprise qui souhaite développer et conquérir de nouveaux marchés ou tout simplement garder un avantage concurrentiel.
En effet, les TIC permettent d’accélérer les processus de l’entreprise, d’améliorer la productivité mais également de valoriser son capital immatériel. Avec l’avènement d’Internet, la maîtrise des technologies de l’immédiateté peut se révéler un atout majeur et accroître par la même la valeur ajoutée des services d’information et de documentation de l’entreprise.
Définitions
Mais que regroupe au juste le terme TIC ?
Le terme "Technologies de l’information et de la communication" est actuellement utilisé pour désigner un large éventail de services, d’applications et de technologies, faisant appel à divers équipements et logiciels fonctionnant souvent par l’intermédiaire de réseaux de télécommunications.
Les TIC regroupent des services de télécommunications bien connus, tels que la téléphonie fixe, la téléphonie mobile et le fax. Utilisés conjointement avec du matériel et des logiciels informatiques, ces services de télécommunications constituent la base de toute une panoplie d’autres services comme l’e-mail, le transfert de fichiers d’un ordinateur à un autre et surtout, Internet, qui permet potentiellement à tous les ordinateurs d’être reliés entre eux, donnant ainsi accès à des sources de connaissances et d’informations en mémoire sur des ordinateurs dans le monde entier.
Applications concrètes
Les applications sont les suivantes : vidéoconférence, télétravail, apprentissage à distance, systèmes intégrés de gestion et gestion des stocks. Les technologies peuvent se définir comme un vaste arsenal de technologies "anciennes", comme la radio ou la télévision, et de technologies "nouvelles", comme la téléphonie mobile cellulaire, tandis que les réseaux comprennent les liaisons filaires par câble en cuivre ou en fibres optiques, les liaisons sans fil ou les liaisons mobiles cellulaires et les liaisons par satellite. Les équipements regroupent les combinés téléphoniques, les ordinateurs et certains composants de réseaux, tels que les stations de base pour les services non câblés. Enfin, les programmes logiciels sont l’âme même de tous ces composants : ils renferment l’ensemble des instructions nécessaires à chacun d’eux, qu’il s’agisse de systèmes d’exploitation ou d’Internet.
Des services aussi élémentaires que la téléphonie sont donc concernés, ainsi que des applications aussi complexes que la "télémesure", par exemple, qui permet de contrôler à distance les conditions hydrologiques dans le cadre d’un système de prévision de crues. En fait, bon nombre de ces services et applications sont disponibles dès lors qu’un service de téléphonie est assuré : les technologies qui sont utilisées pour transmettre la voix peuvent également l’être pour transmettre des fax, des données et des images numériques compactées.
L’importance des TIC n’est pas la technologie en soi, mais leur capacité à donner accès à la connaissance, à l’information et aux communications, qui sont autant d’éléments qui comptent chaque jour davantage dans les interactions économiques et sociales d’aujourd’hui. (Source : Commission des communautés européennes : Communication de la commission au conseil et au Parlement européen ; Les technologies de l’information et de la communication dans le développement. Le rôle des TIC dans la politique de développement de la CE ; Bruxelles, 14.12.2001 ; COM(2001)770 final ; p.3)
Travailler autrement
On comprend également l’importance d’aider l’entreprise à intégrer les TIC dans sa stratégie et ce pour plusieurs raisons : dans un contexte de mondialisation et de dématérialisation, elle doit désormais travailler de plus en plus sur la différenciation et l’innovation.
Pourquoi ? Car l’innovation est désormais au cœur du développement économique de nos sociétés.
Dans le cadre de sa stratégie de développement, l’entreprise va déterminer sur l’échelle temps quelques projets majeurs afin de maintenir et développer son activité. La réussite de ces projets tiendra en grande partie au succès des dits projets informatiques (qui représentent une partie substantielle des coûts de l’entreprise).
Innovation et la Recherche & Développement au sein de la stratégie d’IBM
Christine Niox-Château (chargée de mission à l’ARTIC) a rencontré Hamid Djaballah, directeur régional d’IBM Océan Indien afin d’en savoir plus sur l’importance de la place accordée à l’innovation et la Recherche & Développement au sein de la stratégie d’IBM. Hamid Djaballah répond ici à quelques questions clé.
Quelles sont selon vous les pistes pouvant mener l’entreprise dans un réel processus d’innovation ?
- Hamid Djaballah : L’innovation n’est pas une nouvelle stratégie mais elle prend aujourd’hui une dimension et un sens nouveaux, car elle est au cœur de la réflexion des dirigeants qui la considèrent comme une source de valeur et une condition de progrès.
Il faut distinguer 3 types d’innovations :
Innovation dans les produits et services ;
Innovation des opérations : amélioration de l’efficacité des processus et des fonctions clefs.
Innovation du business model : transformation de la structure ou du modèle financier de l’entreprise .
L’innovation implique aussi un changement culturel dans l’entreprise,
- un climat pour la créativité et la génération de nouvelles “idées”
- Collaboration interne et externe
L’entreprise doit-elle vraiment inclure la différenciation dans sa stratégie ?
- Les produits et services peuvent être copiés. Le business model est le différenciateur.
Le business model basé sur l’innovation est le nouveau différenciateur stratégique : Sous la pression de compétitivité et de la concurrence, deux tiers des dirigeants d’entreprises interrogés envisagent de transformer de façon radicale leur entreprise au cours des 2 prochaines années.
Ils craignent qu’un changement dans le modèle d’un concurrent puisse avoir des conséquences qui bouleversent le paysage de leur activité. L’enjeu est bien de réduire le gap entre la vitesse de modification de l’environnement de l’entreprise et sa capacité d’adaptation.
De nombreux dirigeants se tournent vers les partenariats comme sources de nouvelles idées.
L’innovation faite en commun avec des partenaires extérieurs accroît la performance de l’entreprise.
Exemple d’une forme originale de partenariat : BNP Paribas et IBM se sont associés pour créer BNP Paribas Partners for Innovation, une société détenue à parité.
Cette alternative à l’externalisation totale, très innovante, permet à BNP Paribas de conserver un regard privilégié sur la stratégie d’évolution de ses systèmes d’information, tout en bénéficiant des avantages de l’externalisation : optimisation des compétences et technologies, meilleure flexibilité du service rendu, alliées à une réduction des coûts informatiques.
Pouvez-vous nous rappeler en quelques mots la vocation d’IBM ?
- Pour IBM, l’innovation est inhérente à la culture d’entreprise, l’une des valeurs fondamentales, et elle est au cœur de nos activités.
IBM est idéalement positionnée pour accompagner les clients dans leur besoin de différenciation et devenir leur partenaire d’innovation en mettant à leur disposition sa formidable capacité d’invention (6 milliards de dollars par an consacrés à la Recherche et Développement/3.700 brevets déposés en 2005) et sa connaissance des métiers de ses clients.
Innover c’est bien plus qu’inventer, cela permet de créer de la valeur en s’appuyant sur la technologie pour en faire un moteur d’efficacité au service d’un nouveau business modèle compétitif.
L’originalité d’IBM est d’apporter à ses clients des solutions, du conseil et des services pour les aider à améliorer leur réactivité, leur flexibilité tout en contrôlant, voire en diminuant leur budget informatique, en réduisant la complexité de l’environnement technologique et en industrialisant leur système d’information par des processus structurés.
Le téléspectateur a vu de nombreux spots TV sur le thème “Business on demand”, pouvez-vous nous rappeler les enjeux de cette campagne pour les entreprises ?
- Devenir une entreprise à la demande signifie s’adapter à son environnement en temps réel. Ceci requiert des changements significatifs au niveau de la stratégie de l’entreprise et de ses besoins informatiques.
- Changement au niveau des processus opérationnels : Comment reconfigurer le modèle de chaîne logistique pour le rendre plus flexible et plus réactif ? Comment éviter les variations brusques de chiffre d’affaires en anticipant les changements de la demande des clients ? etc...
- Changement au niveau des systèmes informatiques : Comment pérenniser les actifs informatiques, réduire les coûts et se concentrer sur ses compétences essentielles ? Comment évoluer vers des systèmes qui s’autogèrent en substitution/complément des systèmes en place, fortement consommateurs de main-d’œuvre ? etc...
- Changement dans la façon dont l’informatique soutient l’activité de l’entreprise ; Comment se libérer du poids des coûts fixes et les rendre variables ? Faut-il choisir d’externaliser certaines des activités informatiques et/ou certains des processus opérationnels qui ne sont pas stratégiques pour l’entreprise ? etc...
L’“On demand” remet en question les modèles d’entreprise traditionnels, c’est une approche qui supporte la démarche Innovation.
IBM encourage l’innovation et l’utilisation des outils open source et open standards grâce à 2 grands concours internationaux “Eclipse Innovation Award” et “Unstructured Information Management Architecture Innovation Award”, pouvez-vous nous en dire plus et quelles sont vos attentes et objectifs ?
- Le 29 mars 2006 IBM a annoncé le lancement de 2 grands concours internationaux, dotés de prix entre 10.000 et 30.000 dollars, visant à encourager l’utilisation des outils “open source” et “open standard” dans l’enseignement et la recherche. C’est là une preuve de l’engagement traditionnel d’IBM dans la démarche d’innovation et de collaboration externe avec le monde de l’éducation pour faire progresser les technologies.
- “Eclipse Innovation Award”. Cette compétition internationale est ouverte à tous les enseignants et chercheurs, pour des travaux trouvant des applications dans l’enseignement, la recherche et la création de communauté autour de la plate-forme de génie logiciel Open Source Eclipse.
- Unstructured Information Management Architecture (UIMA) Innovation Award. Cette compétition a pour vocation de faire progresser l’état de l’art dans le domaine du “traitement de langage naturel” (Natural Language Processing) et plus généralement pour l’analyse algorithmique des données non structurées (texte, audio, vidéo), en conditions réelles.
La dette française atteint 114% du PIB au premier trimestre, soit près de 48.800 euros par Français. De fait, des crédits initialement prévus « ne (…)
Mézami, mon bann dalon, mi panss zot i rapèl la mortalité, laba dann Moris, lo gran kiltirèl épi politik Dev Virashwamy ; li lé mor na pwin lontan (…)
Des associations de défense de l’environnement et des citoyens sinistrés ont annoncé avoir déposé un recours pour obliger le gouvernement à (…)
En 2021, 595kg de déchets par personne sont collectés à La Réunion, soit davantage que dans l’Hexagone (548 kg/pers.). La Réunion se situe au 29e (…)
Dan noute kiltir popilèr néna bonpé kozman pou dir sa la éspass dann tan lontan… Mi koné pa pou koué, mé mwin néna dan l’idé k’ni viv in pé an (…)
Le Parti socialiste reproche au Premier ministre, François Bayrou d’avoir refusé de déposer un projet de loi sur les retraites permettant au (…)
Le Syndicat des énergies renouvelables a appelé les députés à rejeter la proposition de loi sur la programmation énergétique.
Au séminaire du 17 mai 2025, consacré au centenaire de la naissance de Paul Vergès, le PCR avait organisé 3 débats : ne soyons pas esclave de (…)
Face à l’urgence climatique et sociale, seize associations citoyennes et environnementales de La Réunion unissent leurs voix pour interpeller les (…)
Tou-lé-zan, dann moi zanvié-févrié, Tikok i sa rod gèp ek son bann kamarad. Zot i tras dann piton, la savann, la ravine… partou, é, souvandéfoi, i (…)
Le Président des Etats-Unis, Donald Trump a ordonné le bombardement de trois sites nucléaires en Iran, dans la nuit du 21 juin 2025. Dans une (…)
Les élus de Guadeloupe ont adopté des résolutions « sur la fusion des deux collectivités, sur les compétences et l’autonomie fiscale », le 17 juin (…)