
In objéktif pou trapé : In dévlopman korèk …sansa sé in bilan négatif !
26 juin, parMézami, ni sava rante dann in pèryode zélékssion ané pou ané.Nora zélékssion l’ané 2026, nora zélékssion l’ané 2027 é nora ankor l’ané 2028… Bann (…)
Le traitement équilibré de l’information existe-t-il encore sur le média qui a la responsabilité d’être la voix de la France dans le monde ?
4 mars 2022, par
RT News qualifié de diffuser des nouvelles « toxiques », voilà le discours entendu sur France 24, la voix de la France dans le monde. Or sur les écrans de France 24, il n’est fait aucune mention des mauvais traitements subis aux frontières de l’Union européenne par les réfugiés africains voulant fuir l’Ukraine, et les victimes des bombardements ukrainiens dans le Donbass sont absents de ses écrans. Pendant ce temps, le site de RT France diffuse le discours tenu par Emmanuel Macron. Dans la guerre de l’information, le camp de l’OTAN a choisi l’escalade et France 24 diffuse des « éléments de langage ». Quelle crédibilité pour France 24 dans le monde, et par ricochet pour le gouvernement français, là où le pluralisme des chaînes d’information en continu est respecté ?
S’inspirant d’autres États, le gouvernement français a choisi de compléter son offre audiovisuelle pour porter la parole de la France dans le monde. A la radio RFI s’est ajoutée France 24, chaîne de télévision d’informations en continu. France 24 appartient à l’État. En dehors de la France, elle est donc considérée comme un média propriété d’un État étranger.
Le 2 mars, l’Union européenne a décidé d’interdire la diffusion de Sputnik et de RT News au prétexte que ces médias appartenant à l’État russe seraient des organes de propagande. Cette décision a été aussitôt appliquée par le gouvernement. Dans un régime démocratique, interdire la diffusion d’un média est une décision très grave, et l’invasion de l’Ukraine par la Russie ne peut pas tout justifier. Dans un communiqué diffusé avant la coupure de Sputnik et RT France, le SNJ-CGT tout en rappelant sa condamnation de l’invasion de l’Ukraine et sa solidarité avec les journalistes victimes de la répression en Russie, soulignait qu’une telle décision n’était pas justifiable et qu’elle devait être précédée d’une procédure contradictoire. Le SNJ-CGT reprenait les propos d’un rédacteur en chef des « Echos », qui rappelait que la fermeture d’un média par l’État n’était possible que lorsque ce média constituait une « menace contre les intérêts vitaux de la Nation ».
Le contenu diffusé par RT France depuis le début de l’invasion de l’Ukraine ne constituait pas une « menace contre les intérêts vitaux de la Nation ». Il est clair qu’appartenant à l’État russe, RT France n’allait pas adopter une ligne éditoriale condamnant l’action du gouvernement de la Russie. Il faut néanmoins noter que RT France accordait une place non-négligeable aux points de vue des gouvernements de l’Union européenne et des États-Unis. Par ailleurs, les débats organisés sur son plateau étaient contradictoires, avec la participation d’invités qui remettaient en cause les justifications avancées par le gouvernement de Russie pour envahir l’Ukraine. RT France diffusait également les images du conflit dans le Donbass, donnant la parole aux victimes des bombardements meurtriers perpétrés par l’armée ukrainienne sur des civils. Cette chaîne évoquait également le mauvais traitements racistes subis par les réfugiés africains qui tentaient de franchir la frontière de l’Union européenne pour fuir les combats en Ukraine. RT France exposait également les points de vue d’États non-alignés dans ce conflit, qui représentent près de la moitié de la population du monde.
Enfin sur la forme, pour décrire la guerre en Ukraine, RT France ne parlait pas seulement d’une « opération militaire spéciale », mais aussi de « l’invasion de l’Ukraine » et de « l’agression russe en Ukraine ». Aurait-on imaginé en 2011 un média de l’État français qualifier les bombardements de l’armée française en Libye et la présence de troupes au sol d’« invasion de la Libye » ou « d’agression française en Libye ?
Depuis l’interdiction de RT France, les seules chaînes d’infos francophones qui ont le droit d’être diffusées en France sont principalement France Info et France 24. Pour n’évoquer que France 24, son contenu reprend manifestement les « éléments de langage » dicté par l’État. En effet, la journaliste présentant le JT a repris tels quels les propos utilisés pour justifier l’interdiction de RT France et de Sputnik, notamment le mot « toxique ». Cette journaliste est titulaire d’une carte de presse délivrée par une Commission paritaire sur la base de la réalité de son travail de journaliste. La centaine de journalistes de nationalité française employés par RT France ont également une carte de presse délivrée selon les mêmes critères. Ils sont donc tout autant journalistes professionnels que ceux employés par France 24. Comment une journaliste peut-elle qualifier le travail de ses confrères de « toxique » ? Remet-elle en cause le travail de la commission paritaire qui décide de l’attribution des cartes de presse ? A moins que la journaliste de France 24 ne soit obligée de lire les « éléments de langage » rédigé par un État impliqué lui aussi dans la guerre en Ukraine.
Quant au contenu, France 24 ne diffuse aucune image des victimes des bombardements de l’armée ukrainienne au Donbass. Rappelons que plus de 10.000 personnes ont perdu la vie depuis 2014 dans la guerre entre l’armée ukrainienne et les milices des Républiques du Donbass, dont de nombreux civils de ces Républiques. Les bombardements se sont intensifiés depuis plusieurs semaines et ils continuent à tuer chaque jour, mais France 24 ne diffuse pas ces images. Pour France 24, les seuls civils victimes ne peuvent être que ceux qui sont touchés par des bombes russes.
France 24 s’abstient de diffuser les images des réfugiés africains victimes de mauvais traitements quand ils cherchent à franchir la frontière d’un État de l’Union européenne. Rappelons que la Commission européenne propose l’application d’un règlement qui n’impose pas aux États membres l’accueil de tous les réfugiés sans visa venant d’Ukraine pour raison humanitaire. Les États peuvent déroger selon leur appréciation. L’application d’une telle directive ne permettra pas de faire cesser mauvais traitements visant lesAfricains. Mais pas question pour France24 de diffuser comme il se doit les images de ces traitements racistes. Sur France 24, tous les réfugiés sont blancs, de type européen et accueillis à bras ouvert.
Ce n’est pas de l’information, c’est du bourrage de crâne. C’est ce que la chaîne d’information internationale de l’État français montre au monde. Ailleurs dans le monde, là où le pluralisme des sources d’information est garanti, qui regardera encore France 24 ?
M.M.
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