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Sauvons K.O.I.
10 novembre 2010, par
C’est aujourd’hui que les travailleurs de K.O.I. doivent être licenciés. Jean-Max Hoarau, directeur de KOI, fait le point sur la situation.
Jean-Max Hoarau, KOI approche de la date fatidique. Où en sommes-nous ?
— Il faut savoir que le fonctionnement de KOI, c’est 30.000 euros par mois. C’est la somme dont nous avons besoin pour repartir. Il est possible de rogner un peu, de réduire certains frais… mais dans des limites toutefois très étroites.
Les problèmes ont commencé il y a un peu plus de deux ans. Le déficit s’est aggravé ; la mort dans l’âme, j’ai dû prendre des mesures de licenciement. Aujourd’hui, la date butoir est arrivée pour les animateurs. Certes, nous pouvons assurer des programmes musicaux et occuper l’antenne pendant encore un certain temps. Ce temps, nous le mettrons à profit, pour continuer à nous manifester, pour animer l’élan de solidarité qui est en marche, de manière à pouvoir revenir au plus vite à l’emploi dans notre média.
Quel est pour vous l’enjeu du sauvetage de KOI ?
— Tous ceux qui ont vingt ou trente ans aujourd’hui sont habitués à la pluralité de la presse. Ils ont à volonté accès à la radio, à l’internet, à la télévision. La pluralité des sources d’information est pour eux une chose qui va de soi ; elle est vécue dans une impression de normalité. C’est tant mieux. Mais cette pluralité, la diversité de l’information et celle de la culture sont les fruits d’une lutte de grande envergure, notamment avant 1981, pour la libéralisation des ondes.
Le PCR, des compagnons le luttes, des progressistes ont lutté de toutes leurs forces pour la liberté des idées à La Réunion. Après 1981, le PCR a inscrit la création d’une radio réunionnaise à l’ordre de ses priorités. Cette radio, c’était Korail, qui est ensuite devenue KOI. Elle a porté, dans le paysage radiophonique, une conception nouvelle, différente de la conception dominante.
Mais la vie de KOI a toujours été difficile. La radio a connu des chutes, des temps très durs. A chaque fois, la solidarité a permis de repartir. Aujourd’hui, nous sommes une fois encore dans cette situation ; serons-nous entendus ?
Oui, justement, y a-t-il un espoir ?
— Il y a toujours un espoir. Si on se réfère aux interventions, à l’antenne ou hors antenne, un attachement très profond envers cette radio saute aux yeux. Les auditeurs appellent en masse, et nous disent : continuez. Ils ont manifesté cette solidarité par des actes de solidarité concrets : des actes physiques de dons, faits, souvent, par des personnes extrêmement humbles.
Nous continuons donc à appeler à la solidarité. Il y a des efforts : je salue la mise en place de l’Association des Amis de KOI, présidée par Nathalie Legros, qui a formulé une proposition.
Je dois ajouter une chose : dans “Alon kozé”, il ne se passe pas un jour sans que nous n’évoquions la gravité de la situation. Alors, est-il moralement acceptable de permettre qu’on mette des personnes au chômage ? Ce que je souhaite, c’est qu’il y ait un sursaut, une secousse dans la conscience de ceux et de celles que la liberté intéresse. Que les efforts de tous puissent converger, pour que KOI soit sauvée. La participation du plus grand nombre est une nécessité. Celle de nos élus est indispensable.
Propos recueillis par G.G.-L.
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