Humeur de presse

L’hommage constant d’Yves Mont-Rouge au PCR

6 octobre 2012

Si l’on devait prendre comme grille de lecture de l’actualité politique les éditos d’Yves Mont-Rouge, le doute n’est pas permis : le PCR est au centre de toutes les préoccupations. En tous cas, dans la plus pure tradition des journaux réactionnaires à La Réunion, Yves Mont-Rouge fait une fixation sur le PCR qui est la cible constante de ses éditoriaux. Un jour, il annonce la mort du PCR ; mais sur quoi pourrait-il écrire si l’objet de ses obsessions n’existait plus ?! ; le lendemain, il prétend que la proposition émise par Paul Vergès dans le cadre des États généraux du territoire, d’une assemblée unique est… « une tentative de rebondissement »  ! ; ce qui est sûr, c’est que le PCR fait “bouger” Yves Mont-Rouge qui n’arrête pas de bondir et de rebondir dans ses éditos sur la même “analyse” obsessionnelle : le PCR a perdu des élections, il est donc fini, etc.

Autant le dire tout de suite au rédac chef du “JIR” : il prend ses désirs pour des réalités. Ce vœu pieux des anticommunistes, que l’on retrouve de façon continue dans l’histoire de notre île, a toujours été démenti. Car la réalité démontre exactement l’inverse.

Aujourd’hui comme hier, le PCR joue son rôle de parti politique responsable, en faisant des propositions pour l’avenir de La Réunion. Et en étant conséquent avec la volonté de changement exprimée par les Réunionnais, ses propositions ont en effet pour objectif de changer radicalement la situation actuelle. On ne peut pas être pour le changement et s’accrocher au statu quo : qu’il s’agisse de la politique des revenus ou de la gouvernance pour le développement. Yves Mont-Rouge l’a-t-il compris ? En tout cas, en bon réactionnaire, il concentre ses attaques contre le PCR, porteur du changement. De telles attaques, “sitelman” systématiques, ne peuvent que conforter le PCR dans ses orientations. Et, accessoirement, permettre à Yves Mont-Rouge de faire du bruit dans ses éditos !

A.P.


Signaler un contenu

Un message, un commentaire ?


Témoignages - 80e année


+ Lus