
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Danger sur la Liberté de la presse
14 mai, par
Au début du mois de mai, les Nations Unies ont tiré une nouvelle fois la sonnette d’alarme sur les menaces qui pèsent sur le journalisme indépendant, en particulier face à l’essor fulgurant de l’intelligence artificielle (IA).
Alors que le thème de cette année 2025 est « Informer dans un monde nouveau – L’impact de l’intelligence artificielle sur la liberté de la presse et les médias ». Ce contexte reflète les mutations profondes du paysage médiatique mondial. Raison pour laquelle les dirigeants onusiens appellent à une mobilisation urgente pour préserver la liberté de la presse, pilier fondamental de toute société démocratique.
Un bien commun essentiel
Dans un message vidéo diffusé pour l’occasion, le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, rappelle que « la liberté des personnes dépend de la liberté de la presse ». Il souligne que le journalisme libre et indépendant est « un bien commun essentiel », garant de la transparence, de la justice, de l’égalité et des droits humains.
« Partout, les journalistes doivent pouvoir informer librement, sans crainte ni parti pris. Lorsque les journalistes sont empêchés de faire leur travail, c’est toute la société qui en paye le prix », affirme-t-il.
Mais ce travail devient chaque année plus difficile et plus dangereux. Le chef de l’ONU dénonce la recrudescence des attaques contre les journalistes – qu’il s’agisse de censure, d’intimidation, d’agressions ou d’assassinats –, en particulier dans les zones de conflit comme Gaza. Il insiste sur le fait que la protection des journalistes est une responsabilité collective et urgente.
L’IA peut étouffer la liberté d’expression
Une autre menace majeure mise en lumière cette année est celle liée à l’utilisation croissante de l’intelligence artificielle. Si cette technologie peut, selon António Guterres, « favoriser la liberté d’expression – ou l’étouffer », elle est aujourd’hui souvent détournée au service de la désinformation.
« Les biais algorithmiques, les mensonges purs et simples et les discours de haine sont autant de mines disséminées sur l’autoroute de l’information. Pour les désamorcer, rien de tel que des informations factuellement exactes et vérifiables », prévient-il.
À cet égard, le Pacte numérique mondial adopté en 2024 et les Principes mondiaux pour l’intégrité de l’information présentés par le Secrétaire général visent à créer un cadre éthique et coopératif pour réguler les technologies numériques et protéger l’écosystème de l’information. Ces initiatives cherchent notamment à faire en sorte que l’IA soit développée dans le respect des droits humains et qu’elle donne la priorité aux faits.
Rôle irremplaçable du journalisme indépendant
De son côté, le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Volker Türk, souligne également le rôle irremplaçable d’un journalisme indépendant, qu’il qualifie « d’élément vital d’une société résiliente ». Dans un contexte de conflits croissants, de chaos climatique, de divisions sociales profondes et de bouleversements numériques, la presse libre est « plus cruciale que jamais ».
Dans un message vidéo, il salue le travail des photographes, vidéastes et journalistes d’investigation qui « révèlent la vérité sombre de la guerre », documentent les impacts du changement climatique et dénoncent les abus de pouvoir et la corruption. « Les médias libres et indépendants sont le meilleur antidote à la désinformation », insiste-t-il.
Mais cette liberté est menacée partout dans le monde. Volker Türk note qu’au moins 20 journalistes ont déjà été tués depuis le début de l’année, souvent dans l’impunité totale. « Plus de huit assassinats de journalistes sur dix ne donnent lieu à aucune poursuite ». Il condamne les actes de harcèlement, de détention, de torture, voire d’assassinat de professionnels des médias, parfois directement orchestrés par les États ou les parties en conflit.
L’Intelligence Artificielle est un danger considérable
L’intelligence artificielle, si elle peut être un outil puissant pour le journalisme, représente aussi un danger considérable. « Les algorithmes basés sur l’IA dictent souvent ce que nous voyons, façonnant nos opinions et notre perception de la réalité. Des responsables politiques utilisent l’IA pour instrumentaliser la désinformation à leur profit », explique Volker Türk.
Le chef des droits de l’homme alerte également sur les outils de surveillance utilisés par les États pour espionner les journalistes et leurs sources, ce qui viole leur droit à la vie privée et crée un climat de peur. Les femmes journalistes, ajoute-t-il, sont particulièrement ciblées. Il dénonce la concentration du pouvoir technologique entre les mains de quelques entreprises et individus capables, « d’un simple clic, de diffuser leurs opinions tout en réduisant au silence les voix dissidentes ».
Dans ce contexte, la Journée mondiale de la liberté de la presse doit, selon lui, servir de catalyseur à l’action. « Cela commence par les États », déclare-t-il, les exhortant à garantir la sécurité des journalistes, à encadrer les usages de l’IA dans le respect des droits humains et à réformer les lois sur la concentration des médias pour refléter le pouvoir des plateformes numériques.
Le Haut-Commissariat s’associe cette année à l’UNESCO pour lancer des orientations à destination des entreprises technologiques, afin qu’elles évaluent les risques que leurs outils posent aux journalistes et aux voix critiques.
« Des média libres, indépendants et diversifiés peuvent contribuer à guérir les divisions de nos sociétés. Nous devons tout faire pour les protéger et les faire prospérer », conclut Volker Türk.
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