
Kèl volonté zénéral ! In pé la boir kossa !
30 juin, parMézami zot i koné lo kozman k’i di konmsa : « la loi sé lékspréssyon la volonté zénéral. ».Poitan défoi ou lé a’dmandé kossa i lé oziss volonté (…)
Recul des libertés
1er avril 2017, par
Le Congrès américain autorise les fournisseurs d’accès internet à vendre les informations des internautes à des tiers, sans leur autorisation. Parmi les données concernées figurent la géolocalisation, mais aussi l’historique de navigation.
Si nous y réfléchissons sérieusement, cela devrait nous conduire à modifier de fond en comble notre manière de concevoir l’utilisation d’Internet.
Il semble qu’aujourd’hui, aucun — ou sinon epsilon — de nos responsables n’appréhende ce que peut devenir internet aux mains d’un pouvoir totalitaire.
Les Turcs sont en train de payer de leur liberté leur utilisation insouciante d’Internet.
Erdogan et ses pouvoirs spéciaux ont juste eu à se pencher sur les données personnelles accumulées au cours des dernières années. Tous les fonctionnaires qui avaient échangé sur les réseaux sociaux en appelant à manifester contre les réformes d’Erdogan, tous, ont été limogés.
« Oui bon d’accord, mais ça c’est impossible chez nous ! »
Impossible ?
C’est oublier un peu vite qu’à l’époque où Michel Debré utilisait l’ordonnance d’octobre 1960 pour exiler celles et ceux qui combattaient sa politique, il tenait publiquement ces propos : « s’ils veulent faire de la politique contre le gouvernement, ils n’ont qu’à démissionner de la fonction publique. On ne peut tout à la fois être payé par l’État et s’opposer à la politique du gouvernement ! » C’était là une remise en cause d’une liberté fondamentale garantie par la Constitution de la 5ème République : la liberté d’opinion et d’expression.
Pourtant, face à une telle violation de la Loi suprême, qui donc, à l’exception de quelques personnalités et du PCR, a protesté et combattu jusqu’à l’abrogation de ce texte scélérat ?
Aujourd’hui, dans ce monde sans idéal pouvant servir de boussole, dans une Europe en crise profonde — à laquelle nous sommes intégrés — et qui voit monter en puissance les partis fascisants, ne serait-il pas illusoire de croire que les législations de surveillance [1], concordant étroitement avec le perfectionnement toujours plus poussé des technologies d’espionnage, ne menaceraient pas nos libertés essentielles ?
L’article de ’La Tribune’ que nous publions ci-dessous devrait tous nous alerter sur la société qu’on nous prépare et vers laquelle on nous dirige avec notre entier consentement. Cet article nous démontre en effet que c’est nous-mêmes qui, sans jamais y être contraints, livrons jour après jour, les renseignements — jusqu’aux plus intimes — qui permettraient à un régime autoritaire de nous asservir durablement.
Serions-nous tous à ce point atteints d’une frivole insouciance que notre propre histoire et cet article ne nous réveillerait pas ?
Jean
L’historique de navigation des internautes américains pourra continuer d’être vendu à des tiers sans leur autorisation. Une semaine après le Sénat américain, la Chambre des représentants a voté mardi pour abroger une loi de l’administration Obama. Celle-ci avait été approuvée en octobre dernier par la Commission fédérale des communications (FCC). Les représentants ont adopté la mesure d’abrogation à 215 voix pour, 205 contre.
Protectrice pour la vie privée des internautes, la loi obligeait les fournisseurs d’accès internet (FAI) à obtenir l’accord de leurs clients avant d’utiliser leurs données de géolocalisation, financières, de santé ou toute information issue de leur historique en ligne - qui peut révéler des informations sensibles comme l’appartenance religieuse ou l’orientation sexuelle.
’Ces informations comptent parmi les détails les plus intimes de la vie d’une personne. Les consommateurs doivent pouvoir contrôler ce que les entreprises font de ces informations’, a expliqué Natasha Duarte, de l’association Center for Democracy and Technology. L’abrogation de ce texte, qui n’était pas encore entré en vigueur, a suscité un vif débat aux États-Unis, où des associations s’inquiètent de la dissémination potentielle de ces informations personnelles. Le président du groupe Free Press, Craig Aron, a noté le silence de nombreux groupes de la Silicon Valley sur le sujet, qu’il explique par les bénéfices tirés par ces derniers de l’exploitation des données confidentielles.
Soutien de la Maison-Blanche
C’est une victoire pour les opérateurs américains AT&T, Comcast et Verizon, qui s’étaient opposés à cette loi. La Maison-Blanche a annoncé mardi que le président Donald Trump soutenait fermement l’abrogation des règles de l’administration Obama. Dans un communiqué, le gouvernement actuel explique que cette règle créait une différence de traitement entre les FAI et les sites et moteurs de recherche, tels que Google ou Facebook, qui ne sont pas soumis aux mêmes obligations. Les sites internet sont régis par des normes moins restrictives que les opérateurs, sous l’autorité de la Commission fédérale du Commerce (FTC, Federal Trade Commission) plutôt que de celle des communications (FCC).
Le nouveau président de la FCC, Ajit Pai, nommé président de l’agence en janvier par Donald Trump, a salué la décision du Congrès qui met fin à des règles privilégiant ’un groupe de sociétés’ au détriment d’un autre. Déjà membre de la FCC depuis 2012 avant d’en être désigné président par Donald Trump, il a rappelé qu’il s’était opposé en 2016 à la décision de sa propre agence qui avait été prise à la majorité des votes.
Le nouveau président de la FCC, Ajit Pai, nommé président de l’agence en janvier par Donald Trump, a salué la décision du Congrès qui met fin à des règles privilégiant ’un groupe de sociétés’ au détriment d’un autre. Déjà membre de la FCC depuis 2012 avant d’en être désigné président par Donald Trump, il a rappelé qu’il s’était opposé en 2016 à la décision de sa propre agence qui avait été prise à la majorité des votes.
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