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par le Dr Raymond Vergès

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Les journalistes gambiens demandent la libération du directeur Teranga FM

Liberté de la presse

lundi 27 juillet 2015


Le Syndicat de la presse gambienne (GPU) a demandé dimanche à l’Agence nationale du renseignement (NIA) de libérer immédiatement Abdoulaye Ceesay, directeur général d’une station de radio privée, Teranga FM, basée à Sinchu Alagie, dans la région de West Coast.


Le Syndicat de la presse gambienne (GPU) a publié dimanche un communiqué de presse au 10ème jour du placement en détention de M. Ceesay au siège de la NIA à Banjul.

Dans ce communiqué de presse reçu par la PANA à Banjul, le GPU estime que la détention persistante de M. Ceesay est une violation de la Constitution gambienne, qui stipule que "toute personne qui est arrêtée ou détenue sur la base de suspicion raisonnable pour avoir commis ou est sur le point de commettre un délit criminel en vertu du droit gambien et qui n’est pas libérée doit être traduite sans délai devant la justice quoi qu’il en soit dans un délai de 72 heures".

Le communiqué rappelle que M. Ceesay est porté disparu entre le 17 juillet à minuit et le 18 juillet à 1 heure du matin, sur Kaïraba Avenue, après avoir été introduit de force dans un véhicule par des hommes non identifiés.

Selon le communiqué, M. Ceesay n’a pas été en mesure d’entrer en contact avec sa famille et l’endroit où il se trouve reste inconnu depuis le 20 juillet, quand deux agents de la NIA l’ont escorté pour effectuer des fouilles dans sa maisons. Il a été depuis lors ramené en prison et placé en détention.

Le GPU note que sa dernière détention survient quatre jours à peine après sa libération de 12 jours de prison, et que M. Ceesay est sous traitement médical suite au mauvais traitement subi.

D’après le communiqué, les investigations du GPU ont confirmé que M. Ceesay est détenu par la NIA à Banjul. La NIA a fait savoir jeudi dernier que ce dernier faisait toujours l’objet d’une enquête.

« Nous sommes profondément préoccupés par sa détention prolongée, qui viole clairement la Constitution de la Gambie. Nous estimons aussi que sa détention constitue une menace pour la liberté de la presse et la liberté d’expression dans ce pays », conclut le communiqué.


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