Importante fusion en France

Neuf Cegetel veut être l’alternative à France Télécom

24 août 2005

Lundi dernier a marqué la date officielle de la naissance de Neuf Cegetel, le "premier opérateur alternatif de France" selon ses termes. Issu du rapprochement entre Neuf Télécom et Cegetel, le nouvel ensemble a réuni lundi son premier conseil d’administration.
L’ancien patron de Neuf Telecom, Jacques Veyrat, est ainsi désigné président du groupe Neuf Cegetel.
Le nouvel opérateur affirme détenir le plus grand réseau haut débit alternatif de France, qui dessert 4.000 communes, soit 70% de la population. Pour l’instant, les deux marques Neuf et Cegetel vont encore perdurer sur le marché, pour quelques mois au moins.
La naissance officielle du géant français de l’Internet et de la téléphonie a été approuvée par les actionnaires de la société, après l’accord de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF).
Le capital de Neuf Cegetel est ainsi détenu à parts égales par les groupes Louis Dreyfus et SFR (filiale de Vivendi) avec chacun 28% du capital. Les 44% restants sont détenus par les actionnaires minoritaires de Neuf Télécom (Suez, Crédit Suisse First Boston, Belgacom et Telecom Italia).
Neuf Cegetel est désormais numéro deux de la téléphonie fixe en France derrière l’opérateur historique France Télécom avec un chiffre d’affaires 2004 de plus de 2,5 milliards d’euros.


En France

"Un des ADSL les moins chers du monde"

Dans une interview à "01 Informatique", Michel Paulin, directeur général de Neuf Cegetel, donne son point de vue sur l’impact de la fusion de Neuf Télécom et de Cegetel en termes de baisse de tarif :
"Je partage l’idée avec d’autres, et notamment Marie-Christine Levet, de Club Internet, que nous sommes arrivés aujourd’hui à un palier. Nous avons aujourd’hui en France un des ADSL les moins chers du monde. Il faut donc plutôt s’attendre à une stabilité des prix qu’à une décroissance, car il existe forcément, à un moment donné, une limite économique. Qui eût cru, il y a trois ans, qu’on aurait du 20 Mbits/s pour 14,90 euros par mois ? Sur ce prix de base, il n’y a pas de baisse à attendre, donc. Mais sur d’autres prix, comme la téléphonie, ou des segments où l’effet groupe va jouer, il pourrait y avoir des ajustements".


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