
Assemblée générale de la section PCR de Sainte Suzanne
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20 octobre 2016, par
Samedi 15 octobre, à l’heure du journal télévisé du soir sur Réunion 1ère, on se serait cru revenu cinquante ans en arrière, aux meilleures heures de l’ORTF, si l’on peut dire, et si tant est que l’esprit de cette époque bénie ait vraiment disparu des pratiques de la radio-télélévision publique de nos jours.
Que l’on en juge ! Peut-être guidés au départ, par une bonne intention, deux journalistes de la rédaction ont pensé évoquer en ce 15 octobre, la triste et sinistre ordonnance Debré promulguée à cette date en 1960, que tous les Réunionnais devraient connaitre, si l’histoire de leur pays leur était tout simplement enseignée, pour les plus jeunes, et, pour les plus anciens, si l’on n’avait cherché, soit à la justifier de la pire des façons, en son temps, puis à l’occulter en même temps que les luttes ayant conduit à son abrogation le 10 octobre 1972 par l’Assemblée Nationale.
Cette ordonnance scélérate, dans le pire esprit de l’arbitraire et du mépris colonial, permettait en effet d’éloigner de leurs pays les fonctionnaires de l’Etat jugés, de point de vue du Pouvoir, dangereux pour l’ordre public, parce que pour un pouvoir colonial, lutter pour la reconnaissance de la personnalité réunionnaise, la dignité et la liberté du peuple réunionnais en limitant volontairement sa souveraineté dans le cadre de l’autonomie, à l’intérieur de la République, c’était porter atteinte à l’ordre public !
Foin de liberté, de justice, de démocratie pour Michel Debré, on a vu ce que, outre l’ordonnance, cela en matière électorale et de liberté de la presse ! Méprisant cette réalité pourtant criante, voilà les victimes de l’ordonnance transformés par nos journalistes en « indépendantistes », quasiment oubliés des Réunionnais à travers un micro-trottoir, technique sans doute la plus paresseuse et la plus fallacieuse du journalisme.
Ne parlons pas de la dureté odieusement minorée de leur exil : « une année au moins », selon les dires du journaliste, alors que la majorité - ils étaient 13 - ne sont revenus que de trop longues années après, certains en 1970, d’autres en 1972, année de l’abrogation. Et surtout, sans doute le plus grave, outre le mensonge évoqué ci-dessus, une falsification complète du contexte par l’évocation fielleuse et vicieuse de la mort de D’Alexis De Villeneuve (en mai 1946 !) qui aurait paralysé le PCR dans sa protestation : c’est faire fi, en autres, de toute son action à la Réunion même, des dénonciations jusqu’au Parlement Français par les élus du PCF, de la courageuse grève de la faim des victimes de l’ordonnance, en 1972, pour obtenir leur intégration et leur retour dans leur pays. Enfin, cerise sur le gâteau, une évocation plus que douteuse et hasardeuse du rôle qu’aurait pu jouer le PS local, s’il n’avait été inexistant sur la scène politique réunionnaise dans les années 60 : qu’aurait-il bien pu faire contre l’ordonnance, quant on sait ce qu’a été la politique des socialistes français face à la guerre d’Indochine, d’Algérie, et lors de la sanglante répression du soulèvement malgache de 1947 -1948 ?
Décidément, Monsieur JR Ramsamy, on vous avait connu plus avisé, sur d’autres sujets, en d’autres temps !
Jean-Paul Ciret
PS : Hier, Réunion Première a interrogé Pierre Thiébaut au sujet de la répression subie par les communistes du fait de l’Ordonnance du 15 octobre 1960. Ce reportage de Jean-Régis Ramsamy n’enlève rien aux faits de samedi dernier.
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