Pourquoi ?

1er février 2007

Dans le “Quotidien” d’hier mercredi, en page 13, sous le titre "La gratuité et ses limites", le confrère éditorialiste - à propos des cantines scolaires de la région parisienne qui ont adopté la gratuité - tend à démontrer, après des circonvolutions cérébrales, que la gratuité contient des "effets pervers". Ainsi, « l’égalité des chances, effectivement, écrit-il, passe par l’égalité devant l’alimentation. Mais l’égalité des chances, c’est faire en sorte que les riches payent plus pour que les pauvres payent moins. C’est bête, c’est simple, ça s’appelle la solidarité nationale ». Comment ne pas être d’accord avec cette démonstration qui finit par ces mots : « et lorsque plus personne ne paie plus rien, c’est presque la fin des haricots ».
Permettez-moi de poser une question à ce journaliste du “Quotidien” qui s’est rangé dans les rangs de ceux qui défendent la gratuité de la Route Littorale : quand plus aucun conducteur ne paiera plus aucun péage, sera-ce la fin des haricots ? Quelle différence fait-il ? Un coup, on est contre la gratuité et pour le "péage" de la cantine, et un autre coup, on est pour la gratuité et contre le péage de la Route Littorale. Faudrait savoir et être logique. A moins qu’il ne s’agisse d’une pensée à géométrie variable tenant compte plus des intérêts particuliers que des intérêts collectifs...

A.I.C.


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