Presse de révérence

Rabou pris à ses propres turpitudes

9 mars 2005

(page 4)

Nous devons des excuses à nos confrères du “JIR” et d’Antenne Réunion pour n’avoir pas réagi plus tôt. Ils savent certainement, pour nous avoir connus plus vigilants, que ce n’est de notre part qu’une distraction due au surmenage. Le fait est que l’agression subie samedi aux abords du Palais de Justice (!?) par trois journalistes du “JIR” et d’Antenne Réunion est inacceptable. Il ne faisaient que leur métier et il est des situations où le "droit à l’image" ne peut être invoqué de bonne foi. À ce sujet, la Justice tranchera puisque les auteurs des actes de violences devront répondre de leurs débordements.
Nous sommes aussi d’accord pour qualifier de méprisable la réaction du rédacteur en chef du “Quotidien” devant la dénonciation des violences faites aux confrères. Quant à sa surprise feinte devant le silence des médias sur le traitement réservé aux justiciables de la CCIR, elle appelle aussi un commentaire et quelques rappels.
Pour une fois, il a raison ! Il a seulement attendu que l’institution judiciaire malmène des délinquants en col blanc pour se souvenir de la présomption d’innocence.
Aurons-nous la cruauté de lui rappeler ses obséquiosités, sa veulerie et ses bassesses de 1993 ? En particulier lorsqu’il est allé ramper dans la cour d’un particulier, voisin d’un élu qu’il a diffamé.
Que faisait-il lorsque “Témoignages” menait la bataille pour le respect des justiciables réunionnais, quels qu’ils soient, et pour le respect de la présomption d’innocence ? Et qui est-il pour donner des leçons de journalisme ? Celui qui prétendait avoir rencontré un homme à tête de coq sur les sentiers de La Réunion ? Le diffamateur de bas étage insinuant à l’approche d’une élection que le candidat tête de liste communiste s’était (peut-être) rendu coupable d’une "agression sexuelle"... Rien de moins !?
Allons...! Chacun sait qui est Rabou. Et comme il fait référence à une citation de Claude Angeli, un dirigeant du “Canard enchaîné”, sur le respect de la vie privée des gens, nous lui rappellerons la devise de l’hebdomadaire satirique : "La liberté de la presse ne s’use que si on ne s’en sert pas". Il n’a qu’à essayer ! Mieux vaut tard que jamais.

“Témoignages”


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