Revue de presse

1er septembre 2006

o “COOP’.COM”

"Soit ils leur abandonnent leur destin"
Les dernières lignes de l’éditorial “Construire l’agriculture de demain : Notre réponse, l’action concertée” de Jean-Pierre Avril, le Président de la Fédération Régionale des Coopératives Agricoles (FRCA) sont : "La réponse des agriculteurs doit être claire et audible", pourquoi elle ne l’est pas ? "Elle doit dépasser les clivages connus". Ah bon ! il existe des clivages entre les représentants des agriculteurs de l’île ? Jean-Pierre Avril pourra peut-être nous les expliquer ! "Soit les agriculteurs et leurs organisations portent leur projet aux décideurs et le défendent. Soit ils leur abandonnent leur destin". Quel destin !

o “ECOLOGIE ET DEVELOPPEMENT DURABLE”

"Certaines traces ne s’effacent pas"
Pour Nelly Olin, Ministre de l’Écologie et du développement durable, "chacun doit se sentir concerné..." car "notre production de déchets ne cesse d’augmenter hélas là où ils ne devraient pas : sur la plage et en mer". Pour sensibiliser le public des méfaits des déchets, elle lance une campagne d’information "pour les ports et les littoraux propres" avec pour slogan "Certaines traces ne s’effacent pas". Même avec un incinérateur ! On peut ajouter.

Changement climatique
On apprend par ailleurs que "le bilan des recherches menées durant la première phase du programme Gestion et impacts du changement climatique (GICC) a été présenté les 11 et 12 mai 2006 à l’Institut national d’agronomie à Paris". Maintenant, les chercheurs vont éclaircir toutes ces données.

Récifs coralliens : en bonne santé mais...
Le bilan de l’année dernière des récifs est clair et limpide. "Si les récifs coralliens français sont globalement en bonne santé, les menaces de dégradations ne manquent pas". Là on est rassuré !. Un constat du 5ème Comité national de l’Initiative Française pour les Récifs Coralliens (Ifrecor). Ces récifs représentent en France 55.000 km2, soit 10% des récifs du monde. La France est mine de rien placée "au 4ème rang mondial des gestionnaires de récifs, derrière l’Indonésie, l’Australie et les Philippines".

o “KALBANON”

Zone 41
Le magazine culturel de Sainte-Suzanne de juillet-août consacre l’un de ses reportages à Zone 41, des rappeurs qui "disent “Non à la violence”, “Non au racisme”, “Non à l’exploitation des hommes et des femmes”". Ils ont pour devoir de diffuser des "messages d’amour, de paix, mais également de lutte contre l’exclusion à partir notamment du champ musical".

“Ti-train à Sainte-Suzanne”
La Ville de Sainte-Suzanne a été autrefois l’un des lieux de passage du p’tit train avec un arrêt à la gare. Un reportage met en lumière les recherches de Mylène Mounitchy pour "la préservation et la promotion" du patrimoine de cette ville qui en cache tant d’autres.

o “VILLE ET TRANSPORTS”

"Une sécurité maximale"
“La Réunion trace son avenir” avec les réalisations prochaines : "tram-train, routes du Littoral et des Tamarins, transports urbains". Ce magazine parisien habille sa une d’une vue aérienne de la route du Littoral avec un photomontage du tram-train. Un mode de transport emprunté par des milliers d’Européens notamment. Il est demandé à Pierre Vergès, Vice-président du Conseil régional et Directeur général de la SR21 : "Le tram-train c’est un projet indispensable pour La Réunion ?" Il répond : "La route du Littoral créée voici environ 40 ans à flanc de la falaise subit de plus en plus fréquemment des effondrements de plaques. Avec l’augmentation du nombre de voitures, c’est presque une “chance” qu’il n’y ait pas eu plus de désastres (...). Le débat est maintenant suffisamment sensible pour qu’on envisage une liaison routière dont la principale caractéristique sera une sécurité maximale par rapport aux éléments naturels".

o “MATERA OCEAN INDIEN”

Le sac plastique, payant à Maurice

Bonne nouvelle, depuis le 1er juillet, les sacs plastiques "sont payants" et ils "n’ont plus la cote" dans l’île sœur. Les Mauriciens préfèrent maintenant utiliser "les paniers en raphia, sacs en tissu ou réutilisables, boîte de carton". Le prix du sac plastique varie entre 50 sous et 1,15 roupies, et "pèse lourd dans la bourse, surtout si on y ajoute la hausse de prix des articles courants".

J.-F. N.


LU DANS “TEMOIGNAGES” DU VENDREDI 21 FEVRIER 1947

Au dire de M. Marins Moutet, Ministre de la France d’Outre-mer, M. le Gouverneur Capagorry ne désire plus rester à La Réunion.
Comme La Réunion ne désire pas voir M. Capagorry rester à La Réunion, il nous semble que la situation est claire. Quand donc M. Capagorry s’en ira-t-il ?
À cette époque, l’organe de défense pour les sans défense paraissait le mardi et le vendredi.


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