Les technologies au service du savoir

Se rendre au Louvre en quelques secondes

25 septembre 2004

Parmi le large panel des nouvelles technologies proposées au 18ème salon Cyber, “Témoignages” s’est intéressé aux outils éducatifs qui favorisent la démocratisation de l’usage des ressources numériques.

Après le tableau interactif, présenté dans notre édition d’avant-hier, place est donnée au concept d’Espace numérique des savoirs (ENS). Parmi le large panel des nouvelles technologies proposées au 18ème salon Cyber, voilà un outil qui favorise la démocratisation des ressources numériques.
Il s’apparente à un portail d’accès vers un socle de ressources numériques, rassemblant les “fondamentaux” du savoir.
Ce portail s’adresse, dans un premier temps, aux enseignants, aux élèves des collèges, des lycées, de l’Institut universitaire de formation des maîtres, puis aux centres de documentation pédagogique du réseau Scérén.
À moyen terme, il sera ouvert aux universités. Grâce à l’ENS, les utilisateurs peuvent récupérer un extrait littéraire, une carte géographique, une donnée statistique, une reproduction d’œuvre d’art, une image médicale, un article de journal, une séquence de film, ou encore un enregistrement musical, et l’inclure dans un cours, l’utiliser dans le cadre de travaux pratiques ou de présentations numériques.
Prochainement, l’ENS s’enrichira encore d’une centaine d’images de satellites, d’animations scientifiques et d’animations modulaires, brèves et interactives.

Les encyclopédies sont les favoris de la consultation

L’évolution de l’ENS tend vers deux nouvelles offres d’éditeurs : le canal numérique des savoirs (CNS) et le kiosque numérique des savoirs (KNE). Les encyclopédies “Universalis”, “Tout l’Univers” et le “Petit Robert” sont jusque-là les favoris de la consultation, avec un intérêt marqué des lycées pour les données historiques.
Le seul hic, exprimé par les professeurs, c’est que l’accès aux sites de l’ENS ne peut se faire qu’à partir d’un logiciel particulier disponible uniquement dans les établissements scolaires. Leur enthousiasme initial s’est donc un peu tamisé lorsqu’ils ont compris qu’ils ne pouvaient avoir accès à ce portail de leur domicile pour préparer leurs cours.
Pour Jean-Louis Forestier, responsable du service informatique au rectorat, "l’expérimentation mérite d’être poursuivie, et déjà le ministère de l’Éducation nationale a compris que c’était une erreur de restreindre cet outil aux établissements".
Dès lors, les élèves réunionnais pourront se rendre au Louvre en quelques secondes, avoir accès à des archives audiovisuelles pour faire vivre la mémoire, pourront assouvir leur curiosité quasi instantanément sans avoir à manipuler de lourds ouvrages... un gain de temps et de savoir au service du plus grand nombre.

Estéfany


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