
Un effort supplémentaire de 5 milliards d’euros nécessaire cette année
27 juinLa dette française atteint 114% du PIB au premier trimestre, soit près de 48.800 euros par Français. De fait, des crédits initialement prévus « ne (…)
Lutte pour l’emploi et la liberté de la presse
7 juillet 2020
Dans un communiqué diffusé hier, le SNJ-Réunion tire les premiers enseignements du placement du Quotidien en redressement judiciaire. Et de souligner que « depuis quelques mois, les dirigeants du Quotidien profitent de la situation de crise économique pour dévoyer les aides publiques censées soutenir la presse, son indépendance et sa liberté ». En témoigne les articles censurés pour ne pas déplaire à un candidat aux municipales par exemple. Par ailleurs, le SNJ juge « insupportable » que ces subventions s’accompagnent de plans de licenciements.
Que nul ne s’y trompe, la récente condamnation du Quotidien à payer 600 000 euros à son ancien directeur ne saurait être considérée comme une traditionnelle décision de justice permettant à un salarié d’obtenir réparation, ce cadre dirigeant ayant été, au Quotidien, l’exécutant des politiques antisociales des actionnaires qu’il servait. Ce coup dur porté à l’entreprise de presse est avant tout la conséquence d’un règlement de compte entre patrons.
Le SNJ Océan Indien trouve particulièrement scandaleux qu’il serve d’accélérateur à un redressement judiciaire dont les salariés du Quotidien seront les premières victimes. A eux, dont les salaires de juin n’ont pas été versés et seront pris en charge par l’AGS (Régime de garantie des salaires), le SNJ Océan Indien apporte tout son soutien.
A bien y regarder, depuis quelques mois, les dirigeants du Quotidien profitent de la situation de crise économique pour dévoyer les aides publiques censées soutenir la presse, son indépendance et sa liberté. Cette remarque concerne hélas nombre de leurs homologues de la place qui cèdent avec complaisance aux pressions de leurs financeurs.
Le SNJ doit donc rappeler que les subventions régionales et autres pubs institutionnelles sont financées par l’argent du contribuable citoyen qui est en droit d’exiger une information libre et indépendante. Qu’elles servent à éteindre des investigations, à censurer des articles ou à faire ostensiblement campagne pour tel ou tel candidat, est inacceptable.
Que ces mêmes subventions s’accompagnent de plans sociaux, précarisant toujours un peu plus la profession, est tout aussi insupportable. Et le SNJ sera vigilant à ce que cet argent public soit strictement consacré au renforcement et à la modernisation d’une offre éditoriale de qualité, et non pas à financer les turpitudes patronales.
A la vue du délabrement de l’offre de presse, dans l’ensemble des rédactions de l’île, minées par les réductions d’effectif, les managements toxiques et les entorses à la déontologie, le SNJ en appelle, plus que jamais, à la reconnaissance de l’expertise journalistique en « dotant les équipes rédactionnelles d’un statut juridique qui doit permettre d’ériger un rempart entre la rédaction et l’actionnariat ».
Cette dernière citation est extraite de la tribune du 3 juillet des secrétaires généraux du SNJ. Ils écrivent également : « Il est grand temps de sortir le secteur de l’information des logiques purement comptables et financières qui le mènent à sa perte et participent au discrédit du public ».
Une conclusion qui doit résonner avec force aux oreilles des patrons de la presse réunionnaise qui ont multiplié depuis des années les mauvaises décisions pour arriver à cette situation délétère dont le « redressement judiciaire » du Quotidien n’est hélas qu’un symptôme parmi d’autres.
La dette française atteint 114% du PIB au premier trimestre, soit près de 48.800 euros par Français. De fait, des crédits initialement prévus « ne (…)
Mézami, mon bann dalon, mi panss zot i rapèl la mortalité, laba dann Moris, lo gran kiltirèl épi politik Dev Virashwamy ; li lé mor na pwin lontan (…)
Des associations de défense de l’environnement et des citoyens sinistrés ont annoncé avoir déposé un recours pour obliger le gouvernement à (…)
En 2021, 595kg de déchets par personne sont collectés à La Réunion, soit davantage que dans l’Hexagone (548 kg/pers.). La Réunion se situe au 29e (…)
Dan noute kiltir popilèr néna bonpé kozman pou dir sa la éspass dann tan lontan… Mi koné pa pou koué, mé mwin néna dan l’idé k’ni viv in pé an (…)
Le Parti socialiste reproche au Premier ministre, François Bayrou d’avoir refusé de déposer un projet de loi sur les retraites permettant au (…)
Le Syndicat des énergies renouvelables a appelé les députés à rejeter la proposition de loi sur la programmation énergétique.
Au séminaire du 17 mai 2025, consacré au centenaire de la naissance de Paul Vergès, le PCR avait organisé 3 débats : ne soyons pas esclave de (…)
Face à l’urgence climatique et sociale, seize associations citoyennes et environnementales de La Réunion unissent leurs voix pour interpeller les (…)
Tou-lé-zan, dann moi zanvié-févrié, Tikok i sa rod gèp ek son bann kamarad. Zot i tras dann piton, la savann, la ravine… partou, é, souvandéfoi, i (…)
Le Président des Etats-Unis, Donald Trump a ordonné le bombardement de trois sites nucléaires en Iran, dans la nuit du 21 juin 2025. Dans une (…)
Les élus de Guadeloupe ont adopté des résolutions « sur la fusion des deux collectivités, sur les compétences et l’autonomie fiscale », le 17 juin (…)