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Un inspecteur de l’IGPN demande à un journaliste de trahir ses sources
11 mars 2016
Un journaliste entendu par l’IGPN qui lui a demandé de révéler ses sources, c’est ce qui s’est passé mercredi dernier à La Réunion. Le Syndication national des journalistes de La Réunion dénonce de pareils procédés et rappelle que la jurisprudence de l’Article 10 de la Convention européenne des droits de l’homme stipule que la protection des sources du journaliste est « une des pierres angulaires de la liberté de presse »
Mais que fait la police ? Mercredi, un de nos confrères du Journal de l’île de la Réunion, fait-diversier à Saint-Pierre, a dû faire face à des pressions de la part de la police, une officière des « bœuf-carottes » lui demandant ni plus ni moins, avec insistance, que de « balancer » ses sources, au mépris des règles les plus élémentaires du droit et de notre déontologie professionnelle.
Ce journaliste avait été convoqué au commissariat de Saint-Pierre dans le cadre d’une enquête préliminaire ordonnée par le procureur de Saint-Pierre pour
« violation du secret professionnel ». Le magistrat soupçonne des fuites dans une affaire de décès suspect.
En concertation avec sa rédaction en chef, le confrère du JIR s’était rendu de lui-même au commissariat. Mais une fois sur place, à son grand étonnement, il s’est trouvé confronté à une capitaine de l’Inspection Générale de la Police Nationale (IGPN) qui a entrepris avec insistance de lui tirer les vers du nez. A deux reprises, elle lui a demandé s’il avait été en contact avec l’un des policiers visé par l’enquête et s’il avait eu « connaissance de détails judiciaires ». « Je n’ai pas à vous répondre », a simplement, et fort justement, répondu notre confrère.
Ce faisant, il a fait honneur à notre charte d’éthique professionnelle, selon laquelle un journaliste digne de ce nom « garde le secret professionnel et protège les sources de ses informations ».
On ne peut pas dire autant de cette officière de l’IGPN, qui devrait pourtant savoir que la protection des sources des journalistes est garantie par le droit français et européen. Et notamment par l’Article 10 de la Convention européenne des droits de l’homme, dont la jurisprudence souligne qu’il s’agit « d’une des pierres angulaires de la liberté de presse ».
La Commission nationale consultative des droits de l’Homme, elle, rappelle que « protéger le secret de sources des journalistes ne tient pas à la nécessité de défendre un intérêt corporatiste des journalistes : c’est une garantie essentielle pour le fonctionnement de notre démocratie ».
Le SNJ Océan Indien apporte son entier soutien à ce confrère et dénonce fermement toute tentative de pression et d’intimidation visant à porter atteinte à la liberté d’expression et aux valeurs de notre profession.
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