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Crise de l’eau dans 6 communes à La Réunion
20 janvier, parConséquence du mode de consommation et de la sécheresse
Notre journal avait 69 ans hier
6 mai 2013, par
C’est le 5 mai 1944 que le Docteur Raymond Vergès et quelques militants ont fondé le journal ’Témoignages’. 69 ans après, ’Témoignages’ a besoin de vous.
Notre journal a été fondé le 5 mai 1944. Hier dimanche, c’était donc son 69ème anniversaire. "Témoignages" a donc commencé à paraître sous le régime colonial, et dans un pays où le parti communiste n’existait pas.
Sa première cause internationale a été de contribuer à la victoire de la France libre. "Témoignages" était aux côtés du général de Gaulle, rappelle le premier numéro de notre journal. À ce moment-là, Charles de Gaulle vivait en exil à Londres, il avait été condamné à mort par le gouvernement de l’État français. La France était entièrement occupée par les armées allemandes et italiennes.
À La Réunion, l’objectif affiché dès le départ, c’était de combattre la misère coloniale. "Témoignages" était l’organe de défense des sans défense. Depuis une dizaine d’années, les Réunionnais se rassemblaient autour d’une revendication pour tout changer : La Réunion département français. Les syndicalistes de la CGT avaient réussi à élargir le mouvement à toutes celles et ceux qui voulaient mettre fin au régime colonial.
Acteur du rassemblement
"Témoignages" était donc le journal de ceux qui voulaient le changement, et qui avaient constitué une force politique : le Comité républicain d’action démocratique et sociale (CRADS). 15 mois après la création de "Témoignages", la représentation politique était en accord avec la revendication des Réunionnais. Le CRADS dirigeait plus de la moitié des communes, le Conseil général et avait deux députés sur deux. Le 19 mars 1946, c’est la promulgation de la loi qui abolit le statut colonial. "Témoignages" s’est donc impliqué dans la bataille pour l’égalité. Comme tous les démocrates, il dut faire face à la fraude. Le pouvoir a saisi 43 fois "Témoignages", il a même été jusqu’à condamner le directeur du journal, Paul Vergès, à trois mois de prison fermes pour avoir reproduit des articles de la presse parisienne sur la répression du 17 octobre 1961 de la manifestation des Algériens.
Ces attaques contre la liberté d’opinion n’ont pas empêché l’inéluctable. Au bout de 50 ans de luttes, l’égalité, inscrite dans la loi du 19 mars 1946, a été gagnée.
Aujourd’hui, La Réunion arrive au bout de ce modèle. Car le nombre de demandeurs d’emploi atteint des sommets intolérables, avec plus de 160.000, la moitié des Réunionnais vit sous le seuil de pauvreté, plus de la moitié des jeunes sont au chômage et les prix flambent.
Situation décisive
Notre île se trouve dans une situation aussi décisive que dans les années qui ont précédé la loi du 19 mars 1946. Plus que jamais elle a besoin d’un large rassemblement pour proposer des revendications et un mot d’ordre réunionnais pour sortir de la crise.
Cette crise est si grave qu’elle impacte tous les domaines. La presse et "Témoignages" en particulier n’y échappent pas. Le 2 mars dernier, le Conseil de la Reconstruction du PCR prenait l’engagement de tout faire pour sauver le journal. Le 11 mars, "Témoignages" lançait un appel public à souscription, relayé par tous les médias. Depuis lors, les soutiens individuels et collectifs ont permis à notre journal de continuer à paraître, mais le combat est loin d’être terminé. Les sections communistes sont dans la bataille, pour que leur parti puisse continuer à avoir un journal.
Dans une période aussi importante, plus que jamais les opinions doivent s’exprimer. Car les propositions et le mot d’ordre devront venir du débat entre les Réunionnais. "Témoignages" a toujours œuvré pour que ce débat ait lieu, et il a aussi apporté des propositions. C’est ainsi que le pluralisme commence à être bien ancré à La Réunion.
Pour que cette mission essentielle continue, "Témoignages" a besoin de vous.
M.M.
Conséquence du mode de consommation et de la sécheresse
Mézami si zot i rouv zot radio, mwin lé sirésèrtin zot va antann bann kouplé tradissyonèl dsi bann z’om politik. Aparaman, si mi antan bien, sé (…)
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