Saint-Denis : Distribution militante du journal

’Témoignages’ plus que jamais debout

7 novembre 2008

Avant de prendre son travail, Alain Képler s’est joint au petit groupe de militants qui se sont partagés des exemplaires de ’Témoignages’ pour une distribution militante dans différents quartiers de Saint-Denis. Outre son secteur de prédilection - Les Camélias -, Alain Képler s’est aussi rendu au Chaudron et à Commune Prima, avant de rejoindre son lieu de travail, situé à proximité. Non sans nous avoir donné sa réaction sur la situation qui prévaut à ’Témoignages’. On l’écoute.

Alain Képler : « En ce mois dédié aux Morts, respect à leur mémoire »

« Pour moi, c’est un grand honneur de participer à cette distribution du journal “Témoignages”. Je le fais par respect à la mémoire des anciens, de ceux qui ont fait “Témoignages”, qui ont lutté pour la sortie, malgré les difficultés et ceux qui, à une époque, en le diffusant, ont pris des risques. Ma maman a toujours été une fidèle abonnée de “Témoignages”. Et quand elle a appris que certains voulaient et veulent toujours bloquer sa parution, elle n’a pas compris. (...). Donc, pour moi, distribuer ce journal qu’on voulait empêcher de faire paraître est un devoir. Pour montrer que l’esprit de lutte incarné par Laurent n’a rien à voir avec ce que disent les grévistes. Leur comportement est une insulte à sa mémoire (...).
Pourquoi n’entend-on jamais l’ancien rédacteur en chef s’exprimer ? Pourquoi ces journalistes se réveillent seulement maintenant et constatent que le journal dont rêvait Laurent n’a jamais vu le jour ? Un employeur a mis fin à un CDI d’un salarié, avec l’accord de celui. Mais voilà, une journaliste s’obstine à exiger son rappel et se dit même prête à être licenciée. Et entraîne tout le monde avec elle (...).

A qui profite le crime ? Car, oui, je le répète, c’est bien un crime que d’agir de la sorte et de récupérer à des fins douteuses la mort d’un camarade. En ce mois, dédié aux Morts, je demande à Madame Pascale David d’avoir un peu de respect pour nos disparus. Si la ligne éditoriale du journal ne lui convient pas, qu’elle prenne ses responsabilités. Et surtout qu’elle arrête de salir la mémoire du docteur Raymond, celle de Laurent, en empêchant la sortie de leur journal. Dans le cas contraire, je suis certain qu’il ne manquera pas de Réunionnaises et de Réunionnais attachés à leur Histoire pour manifester, et de manière active s’il le faut, leur attachement à “Témoignages”. É konm i di sé nou, mi koz pa dann tant... ».

Parti communiste réunionnais PCR

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