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L’évolution des supports d’enregistrement “grand public” suit une évolution rapide, à l’image des ordinateurs qui prennent une place croissante dans notre quotidien. Après la cassette des années 70 et 80, le CD des années 90 marquait une avancée importante sur le plan de qualité de reproduction et de sa persistance dans le temps.
Puis vint le DVD, un disque de même format que le CD où à la place d’un album 33 tours, on peut stocker un film et sa bande audio en plusieurs langues. Tout comme le CD, le DVD est décliné en supports enregistrables une fois (DVD-R) ou effaçables et réenregistrables (DVD-RW).
Au milieu de la première décennie du 21ème siècle, un nouveau type de DVD est mis au point, il augmente considérablement le nombre d’information que l’on peut enregistrer sur ce petit disque. C’est une somme de bibliothèques que l’on peut alors emporter partout.

Un composé organique

Selon “EETimes”, Toshiba et trois de ses partenaires annoncent le développement du DVD-R HD, premier format DVD HD enregistrable, alors que le secteur continue d’essayer de s’entendre sur la création d’une norme de disque enregistrable de nouvelle génération.
L’enjeu est de rendre accessible au public un support facilement transportable, fiable, sur lequel beaucoup plus d’informations peuvent être enregistrées, par rapport au DVD actuel. Rappelons que sur ce dernier, appelé par exemple DVD-R, il est possible d’enregistrer par exemple un film de 2 heures.
En promouvant le DVD-R HD, Toshiba et ses partenaires mettent l’accent sur le fait que les disques peuvent être fabriqués sur les chaînes de production de DVD-R actuelles. Pour fabriquer le disque, Toshiba, Mitsubishi Kagaku Media Co. Ltd. (également connu sous le nom de Verbatim) et Hayashibara Biochemical Laboratories Inc., une entreprise spécialisée dans les composés organiques, ont mis en place une collaboration visant à développer un composé organique. Ce dernier est sensible aux faisceaux laser bleus et il se dissout dans du solvant dans un procédé de dépôt.
Lors du forum du DVD qui s’est tenu en février, les partisans du DVD-R HD ont développé une norme pour un disque DVD-R HD d’une capacité de 15 giga-octets pour débuter, c’est-à-dire plus de 6 heures de film au lieu de 2 heures actuellement.
Par ailleurs, des tests de fiabilité montrent une durée de vie supérieure à plus d’un million d’utilisations.

Dès l’année prochaine

Avec la même structure de disque que celle des disques DVD, les disques DVD-R HD peuvent être fabriqués sur les chaînes de production de DVD-R existantes, d’où une mise en fabrication qui peut être rapide, pour des investissements relativement peu importants.
Selon Hideaki Ohsawa, responsable du service de développement du disque optique chez Toshiba, Toshiba développe actuellement des technologies visant à rendre plus rapide l’enregistrement sur ce nouveau support, et travaille également un DVD-R HD double couche, c’est-à-dire capable d’enregistrer 30 gigaoctets de données, soit l’équivalent de 12 heures de vidéo, avec la qualité numérique, sur un support qui est quasiment inusable.
Selon “EETimes”, Hitachi Maxell et Verbatim devraient démarrer la commercialisation des disques DVD-R HD à partir de mars prochain, c’est-à-dire en même temps que le lancement par Toshiba d’enregistreurs de DVD HD et d’ordinateurs munis de lecteurs de DVD HD inscriptibles intégrés.
D’ici le lancement des produits enregistrables, Toshiba a également l’intention d’annoncer un disque DVD-RW HD, c’est-à-dire que ce disque peut être utilisé de la même façon qu’une cassette vidéo ou audio : on enregistre, et si l’on a besoin, on efface l’enregistrement pour inscrire de nouvelles informations à la place. Quant au DVD-R HD qui serait accessible au public l’année prochaine, il permet d’enregistrer une fois, un peu comme un film photographique.