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Les Réunionnais n’ont pas d’alternative quand ils veulent se rendre d’une ville à une autre que de fréquenter le réseau routier
23 janvier 2024, par
Les derniers chiffres de la Sécurité routière font état de 30 victimes d’accident mortel en 2023. 2 sur 3 étaient un usager vulnérable : piéton, cycliste ou conducteur d’une moto. L’alcool et la vitesse excessive sont de loin les principales causes. Si le nombre de morts a diminué, ceux des blessés et des accidents ont augmenté par rapport à 2022.
Tant que le seul mode de déplacement de masse sera l’automobile à La Réunion, il sera difficile d’éviter les accidents de la circulation. La perspective est d’ailleurs à la poursuite de l’accroissement du parc automobile.
Or, les trois principales causes des accidents mortels de la route sont toutes évitables : alcool et stupéfiant découlent de la décision du conducteur ; vitesse excessive conséquence de l’homologation du véhicule et de la volonté du conducteur.
Les Réunionnais n’ont pas d’alternative quand ils veulent se rendre d’une ville à une autre que de fréquenter le réseau routier. Dans d’autres pays, il existe pourtant une alternative sécurisée : c’est le train.
L’Infolettre de la Sécurité routière n°1 de janvier 2024 présente un bilan des accidents de la route durant l’année 2023. 30 personnes ont perdu la vie sur les routes l’an dernier. Les deux tiers étaient des usagers vulnérables : 6 piétons, 5 cyclistes, 2 chauffeurs de cyclomoteurs et 7 de moto.
Deux tiers des accidents mortels sont à dénombrer sur les routes nationales. Ces routes nationales sont pourtant les itinéraires les plus sécurisés, mais aussi ceux où il est possible de dépasser largement la vitesse maximale autorisée.
45 % des décès sont liés à la consommation d’alcool, 40 % ont pour cause principale la vitesse excessive, et 14 % la consommation d’un stupéfiant.
Le nombre de tués sur les routes a diminué de 33 % par rapport à 2022. C’est la première fois depuis plus de 20 ans qu’il atteint un niveau aussi bas. D’importants progrès ont donc été accomplis depuis le début des années 2000. Durant cette période, plus d’une centaine de personnes perdaient la vie sur la route chaque année. Depuis 2008, le nombre de morts sur les routes se stabilise entre 40 et 50 personnes par an.
Le nombre de blessés est en hausse, il dépasse 1100 personnes dont 244 hospitalisées. Le nombre d’accidents corporels est également en augmentation : 878 contre 748. A la différence de la courbe du nombre des décès, celle dénombrant les accidents est stable depuis 20 ans. Compte tenu du doublement du parc automobile durant ces deux dernières décennies, le risque a donc diminué.
Tous ces progrès ne doivent pas faire oublier que le mode de transport principalement utilisé à La Réunion peut provoquer des accidents mortels. Au fil des ans, les véhicules importés à La Réunion ont eu tendance à prendre du poids et augmenter leurs dimensions. La puissance des moteurs de ces voitures a aussi augmenté car le poids à transporter est plus grand. Les passagers du véhicule bénéficient donc d’une sécurité bien plus grande qu’il y a 20 ans. Cela explique pourquoi plus de 66 % des décès ne sont pas des passagers d’une automobile.
Pour protéger les usagers vulnérables, les pouvoirs publics assurent la construction de pistes cyclables, notamment la Voie vélo régionale. Son dernier tronçon permet de rejoindre Sainte-Suzanne à Saint-Denis en site propre. L’ouverture de la route des Tamarins a contribué à sécuriser la pratique du vélo sur l’ancienne route nationale suivant le littoral. Malgré tout, il ne sera pas possible de doubler toutes les routes par des pistes cyclables. Par ailleurs, les conducteurs des motos ne peuvent les emprunter.
Même si le nombre diminue, 30 morts sur les routes sont 30 morts de trop. Tant que le seul mode de déplacement de masse sera l’automobile à La Réunion, il sera difficile d’éviter les accidents de la circulation. La perspective est d’ailleurs à la poursuite de l’accroissement du parc automobile.
Or, les trois principales causes des accidents mortels de la route sont toutes évitables : alcool et stupéfiant découlent de la décision du conducteur ; vitesse excessive conséquence de l’homologation du véhicule et de la volonté du conducteur.
Une particularité du parc automobile à La Réunion est qu’il soit en effet homologué pour ne pas respecter la loi. En effet, toutes les voitures neuves importées peuvent dépasser 110 km/h par construction. L’État n’impose aucune bride. La vitesse de 110 km/h interroge d’ailleurs pour un petit pays comme La Réunion. Une heure pour aller de Saint-Denis à Saint-Pierre par voie express est une durée raisonnable. Dans ce cas, brider tous les véhicules à 90 km/h permettra à n’en pas douter de sauver des vies. Mais à ce jour, aucune autorité compétente n’ose prendre pareille décision.
Les Réunionnais n’ont pas d’alternative quand ils veulent se rendre d’une ville à une autre que de fréquenter le réseau routier. Dans d’autres pays, il existe pourtant une alternative sécurisée : c’est le train.
Le train permettra quotidiennement à des dizaines de milliers de personnes de faire le choix de se déplacer en toute sécurité d’une ville à une autre. C’est ce qui est possible à Maurice, à 200 kilomètres de La Réunion.
L’accroissement du trafic ferroviaire au détriment du parc automobile en circulation aura pour effet de réduire statistiquement le risque d’accident et donc de décéder sur la route.
Pour construire son réseau de train Metro Express, Maurice a investi moins de 500 millions d’euros : c’est trois fois moins que ce qui a été dépensé à La Réunion pour une demi-route en mer entre Saint-Denis et la Grande Chaloupe. A Maurice, le Metro Express relie les principales villes du pays. A La Réunion, le chantier du train arrêté en 2010 est loin d’avoir repris.
M.M.
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