
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Un prêt de 200 millions d’euros de la Banque européenne d’investissement à une communauté de communes
30 mars 2010, par
Jeudi dernier, le vice-président de la Banque européenne d’investissement (BEI) était à Dijon pour contractualiser la première partie d’un engagement de 200 millions d’euros de la BEI pour financer le tramway de Dijon. Il est à noter que le coût au kilomètre du tramway de Dijon est comparable à celui du tram-train, or, à la différence de l’infrastructure réunionnaise, il n’y aura pas de tunnels et d’ouvrages d’art exceptionnels à construire. Voici un communiqué de l’Union Européenne qui rend compte de cette information.
François Rebsamen, Sénateur-maire de Dijon, Président du Grand Dijon, et M. Philippe de Fontaine Vive Curtaz, Vice-président de la BEI, signent ce 25 mars 2010 à Dijon le premier contrat de financement d’un montant de 100 millions d’euros pour la réalisation des deux premières lignes de tramway de la ville de Dijon. L’engagement de la BEI sur ce projet atteindra in fine 200 millions d’euros, sur un total d’investissement estimé entre 400 et 450 millions d’euros.
Cette réalisation vise à doter le Grand Dijon d’une infrastructure de transport collectif répondant durablement aux besoins de déplacement de ses habitants, mais également au développement économique de la Communauté d’agglomérations. Il s’agit d’un projet d’envergure, dont bénéficieront quotidiennement plus de 250.000 habitants du Grand Dijon, les étudiants et les professionnels.
Le financement de la BEI, d’un montant total de 200 millions d’euros, permettra concrètement :
- la construction des deux premières lignes de tramway A et B de la ville de Dijon, avec la desserte de 34 stations, sur une distance totale de 18,9 km. Ces nouvelles lignes assureront un service fréquent, desservant la gare SNCF ainsi que les principales zones résidentielles et d’activités économiques périphériques, Quetigny et Chenôve, ainsi que le campus de l’Université de Bourgogne, les quartiers des Grésilles et de la Toison d’Or, et le nouveau pôle commercial à Valmy
- l’acquisition de 32 rames de tramway
- la réalisation de 2 parkings relais
François Rebsamen, Sénateur-maire de Dijon, Président du Grand Dijon, déclare : « Je ne peux que me féliciter d’un partenariat de qualité avec un établissement qui sait accompagner les collectivités et notamment sur des projets aux services des habitants, en totale cohérence avec les exigences environnementales, tel que le Tramway de l’agglomération dijonnaise ».
Philippe de Fontaine Vive, Vice-président de la BEI, se félicite de cette signature en ces termes : « Je suis très heureux que la BEI s’engage avec le Grand Dijon pour la construction de ces deux lignes de tramway essentielles pour le développement du Grand Dijon. Les transports urbains durables sont une priorité européenne et constituent un élément essentiel du développement économique, social et humain qui contribuera directement à l’amélioration de la qualité de vie quotidienne des habitants ».
L’octroi de ce prêt s’inscrit en effet dans la continuité des actions prioritaires menées par la BEI en France. Rien que pour l’année 2009, plus d’un milliard d’euros ont été consacrés à la modernisation des transports collectifs. La BEI s’est ainsi associée, en 2009, aux projets de transport urbain des villes de Lyon, de Bordeaux, et de la ville de Paris pour l’extension du tramway parisien dans les quartiers Est de la capitale, entre la Porte d’Ivry et la Porte de la Chapelle.
Un Réunionnais vaut-il moins qu’un Dijonnais ?
Un Réunionnais vaut-il moins qu’un habitant de Dijon ? C’est en tout cas le message clairement affiché par la nouvelle majorité en place à la Région. La première décision du nouveau président a été de dire qu’il allait remettre en cause la forme actuelle du tram-train, et a évoqué la mise en service de 2.000 bus pour régler les problèmes de circulation à La Réunion.
Alors que les Réunionnais ont appris hier matin en feuilletant le "JIR" que le réseau des cars interurbain comprend moins de 80 bus, une telle proposition amène à se demander où vont rouler ces 2.000 bus supplémentaires.
Ceci étant, un des arguments évoqués pour rayer d’un trait de plume la possibilité pour les Réunionnais d’avoir droit à un moyen de transport moderne est celui du coût.
Le communiqué de l’Union Européenne apprend que pour 18 kilomètres de voies en plaine, la facture sera de 450 millions d’euros. 18 kilomètres, cela représente plus du tiers de la longueur du premier tronçon du tram-train entre Sainte-Marie et Saint-Paul, et 450 millions d’euros, c’est un peu moins du tiers du coût annoncé de ce tronçon. Autrement dit, le tramway de Dijon et le tram-train ont un coût au kilomètre comparable. Cela souligne la performance de l’équipe qui travaille sur le tram-train réunionnais puisqu’à la différence du tramway de Dijon, le tram-train réunionnais intègre deux très longs tunnels et des ouvrages d’art impressionnants.
Cela explique pourquoi le travail effectué sur le projet réunionnais a été récompensé par le Prix du Défi Relevé remis par Patrick Devedjian, Ministre de la Relance.
Mais tout cela ne pèse pas grand-chose face à la volonté politique clairement affichée de démolir les grands projets. Ainsi, même si les Réunionnais sont capables de construire mieux et moins cher, ils n’auront pas droit à un tram-train. C’est ce qu’affirme la première déclaration du nouveau président de la Région. Cela veut donc dire qu’un Réunionnais vaut moins qu’un Dijonnais. Car si un Dijonnais a droit à un tramway moderne, économique et écologique, un Réunionnais devra se contenter d’un bus polluant et pris dans les embouteillages.
Manuel Marchal
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