
In objéktif pou trapé : In dévlopman korèk …sansa sé in bilan négatif !
26 juin, parMézami, ni sava rante dann in pèryode zélékssion ané pou ané.Nora zélékssion l’ané 2026, nora zélékssion l’ané 2027 é nora ankor l’ané 2028… Bann (…)
Envoi de plus de 35000 lettres recommandées pour appliquer le principe de précaution
15 février, par
Face au danger que représentent les airbags Takata défectueux, une opération d’envergure baptisée « Stop Drive » a été présentée ce vendredi 14 février à La Réunion. Cette initiative, portée par l’État, le syndicat du commerce et d’importation ainsi que les assurances, vise à alerter et protéger les automobilistes dont le véhicule est équipé de ces dispositifs potentiellement mortels. Au total, pas moins de 38 000 véhicules sont concernés sur l’île.
À La Réunion, des airbags défectueux ont causé plusieurs victimes. Deux morts sont à déplorer depuis 2021. L’accident mortel le plus récent lié à cette cause date de janvier 2025. Les airbags incriminés sont de marque Takata. Le climat tropical accélère le vieillissement de ces appareils qui peuvent se déclencher de manière imprévue et faire d’importants dégâts
C’est pourquoi les autorités insistent : il ne faut plus utiliser ces voitures. Rouler avec un airbag défectueux, c’est s’exposer à un risque de blessures graves, voire de décès en cas d’accident. C’est ce qui a été réaffirmé ce 14 février à la préfecture lors de la présentation de l’opération « Stop drive » La Réunion. L’État, les représentants des vendeurs de voitures et les assureurs ont rappelé que la menace est bien réelle et immédiate. Mieux vaudrait renoncer à conduire plutôt que de risquer sa vie et celle des autres.
Pour garantir que tous les automobilistes concernés soient informés, plus de 35 000 courriers recommandés vont être envoyés. Ces lettres ne laissent aucune place au doute : l’utilisation des véhicules impactés doit cesser immédiatement.
Face à l’urgence, un dispositif exceptionnel est mis en place. Cela passe par des travailleurs mobilisés pour accélérer le traitement des dossiers et permettre une meilleure prise en charge des automobilistes concernés. Des parkings provisoires sont annoncés pour stocker les véhicultes qui n’ont pas encore été réparés. Les garages vont reporter les interventions moins urgentes pour se concentrer sur le remplacement des airbags Takata.
Pour atteindre le plus rapidement possible les usagers touchés, des équipes spécialisées se déplacent directement auprès des automobilistes concernés. Par ailleurs, une large campagne de sensibilisation est déployée sur l’ensemble du territoire réunionnais, avec la diffusion de centaines de messages informatifs sur différents supports médiatiques.
Les automobilistes doivent contacter le plus rapidement un garagiste représentant le constructeur du véhicule afin de procéder à la réparation dans les plus brefs délais. Cette opération doit être totalement gratuite.
L’affaire Takata n’est pas une première : depuis plusieurs années, ce scandale secoue le monde. Aux États-Unis, au Japon et en Europe, des milliers de victimes ont déjà intenté des actions en justice contre les constructeurs ayant utilisé ces airbags dangereux. De nombreux rappels ont été effectués, mais l’ampleur du problème est telle que certaines personnes attendent encore une réparation.
Pour les automobilistes réunionnais qui se retrouvent sans moyen de transport, des solutions devraient être être mises en place. Mais l’afflux de véhicules à réparer ne permet pas aux garagistes de fournir des véhicules de courtoisie. La Réunion est dominée par le tout-automobile. Du jour au lendemain, des milliers de personnes doivent trouver une autre solution pour se déplacer alors qu’elles sont nombreuses à vivre à plusieurs dizaines de kilomètres de leur lieu de travail.
Au-delà du danger immédiat, cette affaire met en lumière un problème de fond : la primauté du profit sur la sécurité. En sortant un produit insuffisamment fiable, Takata a compromis la qualité et la fiabilité de ses airbags, causant ainsi des morts et des blessés dans le monde. Dans le même temps, les autorités ont homologué les véhicules équipés de ces airbags. D’ailleurs, un véhicule équipé d’un airbag Takata défectueux était conforme au contrôle technique : ils sont plus de 30 000 sur nos routes. Souhaitons que le contrôle technique ait intégré ce paramètre.
Cette tragédie est bien le résultat d’un modèle économique qui sacrifie la sécurité au profit de de la rentabilité à court terme.
Aujourd’hui, les conséquences sont dramatiques et c’est aux usagers d’en subir les effets, contraints d’abandonner leur véhicule sans solution immédiate.
L’opération « Stop Drive » est essentielle pour protéger les conducteurs réunionnais, mais elle ne doit pas masquer la véritable question : jusqu’à quand acceptera-t-on que la quête du profit passe avant toute autre chose ?
M.M.
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