Réception de la passerelle des Lataniers

Aller à Mafate sera moins dangereux

14 décembre 2004

Le sentier Cayenne-Lataniers franchit plusieurs fois la rivière des Galets. Impraticable durant la saison des pluies, le sentier est sécurisé grâce à la passerelle, qui sera ouverte début janvier.

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Permettre aux habitants du Nord de Mafate de sortir du cirque, même en période de pluie : tel est l’objectif de la passerelle des Lataniers. Le sentier Cayenne-Lataniers passe par la rivière : la passerelle, ouverte début janvier, évitera le franchissement d’une zone dangereuse et mènera au Maïdo ou à Sans-Souci. Il ne s’agit pas de raccourcir le trajet mais de sécuriser les aller-retour pour les Mafatais (Cayenne, Îlet-à-Malheur, Grand-Place...) et pour les touristes. Au moins 75.000 personnes au minimum se rendent à Mafate tous les ans.
Cette passerelle de 8 tonnes coûte 205.000 euros, 250.000 avec les multiples études nécessaires à sa réalisation. Les études ont commencé en mai, prenant la plus grande partie du temps, puisque le montage du pont, lui, n’aura pas pris un mois.
Le FEDER (Fonds européen de développement régional) apporte la contribution principale de 146.820 euros et le Fonds national d’aménagement du territoire (FNADT) 97.880 euros. L’ONF (Office national des forêts), maître d’ouvrage, apporte la différence. Réunion Ingénierie était maître d’œuvre, Socotec bureau de contrôle et le groupement d’entreprises Freyssinet et Hydrokarst Océan Indien ont réalisé les travaux. Le groupe Freyssinet étant mandataire et concepteur.

"Le meilleur de la technique Freyssinet"

Les travaux de fondation ont nécessité l’héliportage de matériel lourd dont le transport a été assuré par Mafate Hélicoptère. Si les câbles et les suspentes viennent des établissements Fargamel à Pessac, Patrick Consalvi s’est aussi appuyé sur des entreprises locales que sont Galvanisation Réunion et pour la passerelle métallique et les pièces de montage, l’entreprise portoise CMOI.
Hier, il félicitait tous ses partenaires et ses travailleurs pour la qualité de leur travail et indiquait que cette passerelle de 34 mètres, perchée à 17 mètres par rapport à la rivière des Galets, était un bijou comportant "le meilleur de la technique Freyssinet". Ce groupe, numéro un mondial du génie civil spécialisé, travaille régulièrement sur les chantiers réunionnais.
Cette structure métallique, tendue entre les deux rives, est faite pour résister au temps et aux intempéries. Jean-Louis Bulin, un habitant de Mafate, a participé aux travaux, il pourra en parler à toute sa descendance.

Eiffel


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