
La vérité lé tétu ! i pé pa tourn ali lo do kontinyèlman !
4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
4 septembre 2018, par
Le Département vient de ressortir de ses tiroirs le projet de la route des hauts de l’Est. L’objectif étant, selon la Collectivité, de proposer une alternative à la RN2, régulièrement bouchonnée pour relier Saint-Denis, et d’accompagner le développement économique, agricole et touristique des mi-pentes ! Cessons de rêver un instant et revenons sur terre pour parler d’une autre route, bien réelle celle-là, la RD 48, route de Salazie dont la gestion incombe à cette même Collectivité. Salazie qui a pour devise « Au cœur de l’Île rayonne » !
La végétation luxuriante de part et d’autre de cet axe particulièrement fréquenté - l’unique voie desservant le Cirque - et le relief pittoresque, ne doivent pas cacher la réalité : La majeure partie du tronçon de 15 kilomètres, allant du Pont de la Rivière-du-Mât au Pont de la Savane, est d’une dangerosité extrême, avec d’un côté la falaise, de l’autre les gorges de la rivière. Ce qui, par conséquent, devrait nécessiter une attention particulière et un entretien régulier de la part de la Collectivité qui en a la charge. Visiblement, c’est loin d’être le cas.
Des travaux de sécurisation côté montagne ont été, certes, réalisés, au cours de ces dernières années. Des portions de mur en gabion ont été construites, et le Tournant Z a fait l’objet d’aménagement, en 2015. En revanche, pour ce qui est du côté en surplomb de la Rivière-du-Mât, on repassera. C’est l’abandon total, ou presque. En témoigne la vétusté des parapets.
À certains endroits, faut surtout ne pas être atteint d’acrophobie. Et on a du mal à imaginer que ces ouvrages à l’état de vestiges-dont certains dateraient de l’époque du maire et conseiller général, André Fontaine (1953 – 1972), Contrôleur de Travaux des Ponts et Chaussées - soient destinés à protéger les usagers et stopper éventuellement un véhicule - en cas d’accident ou dérapage - à basculer au fond du lit de la rivière qui se trouve à 40, 100, voire 200 mètres en contrebas. Rappelons que cette route mène à l’un des plus beaux villages de France et 4e village préféré des Français. Tout en sachant que la portion de 7 kilomètres de la RD 48, allant du Pont de la Rivière-du-Mât au Pont de l’Escalier, fait partie de la Commune de Saint-André.
Les accidents mortels qui se sont produits sur cet axe – Ils sont nombreux, et Dieu merci, il n’y en a pas eu, ces derniers temps - sont tous survenus pratiquement dans les mêmes circonstances, la chute des véhicules dans le lit de la rivière. Et à chaque fois, s’est posée l’éternelle question de l’efficacité de ces murets de protection. Les usagers qui empruntent régulièrement cette départementale peuvent le constater, outre les trous béants dans les parapets, des tronçons entiers sont dans un état de délabrement extrême, recouverts de limon, et atteignent à peine 40 centimètres de haut, alors que la réglementation exigerait une hauteur de 80 centimètres au minimum. C’est la preuve du peu d’intérêt porté par la Collectivité à la sécurité des 5 à 6000 usagers quotidiens de cet axe routier.
Si dans l’immédiat, des investissements importants sont souhaitables et nécessaires pour réduire les risques sur l’actuel itinéraire, la fragilité de cet axe et sa dangerosité constante nécessitent qu’une réflexion soit sérieusement menée et des solutions envisagées pour parer à toute éventualité, et assurer l’accès au Cirque en toute sécurité, de façon pérenne. Une catastrophe comme celle survenue à Cilaos en début d’année - ou même pire - n’étant pas à exclure. Y-a-t-on pensé ?
Rappelons qu’au cours des années 60-70, deux gigantesques éboulis survenus, l’un à hauteur du PK 10, l’autre au Tournant Z, avaient atteint le lit de la rivière, et isolé à chaque fois Salazie du reste du monde pendant plusieurs jours. Les dégâts causés à la route, par les crues de la Rivière-du-Mât, au niveau du Pisse en l’air-Pont de l’Escalier, avaient également marqué les esprits, tout comme ceux constatés en 1998, aux environs du Voile de la Mariée, où la route s’était effondrée. Pour ne citer que ceux-là. La Nature est toujours à l’œuvre. Ne l’ignorons pas.
Paul Dennemont
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