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Le modèle néocolonial montre un signe d’affaiblissement
7 janvier, par
L’aggravation de la crise en France touche son modèle néocolonial. 2024 a vu une nette diminution des ventes de voitures neuves dans une ancienne colonie française, La Réunion. C’est la conséquence de l’inflation de ce produit de consommation importé. Malgré tout, plus de 24 000 véhicules particuliers ont été importés dans notre île l’an dernier, la fuite des richesses continue, mais moins vite.
La chute des ventes de voitures neuves à La Réunion, marquée par une baisse de 11,77 % en 2024 par rapport à l’année précédente est pour certains une alerte économique.
La baisse des immatriculations a une conséquence positive immédiate : une possible limitation de la croissance des embouteillages, fléau quotidien des Réunionnais. Avec des infrastructures routières saturées, la multiplication des véhicules augmente les temps de trajet, le stress des usagers et l’empreinte carbone de l’île. Moins de voitures neuves sur les routes pourrait ralentir cette spirale infernale.
Sur le plan environnemental, cette diminution est une opportunité. L’impact écologique de l’automobile est connu : émissions de gaz à effet de serre ou pollution liée à l’usure des pneus et des freins. Les chiffres montrent une stagnation des ventes de voitures électriques, cette situation souligne la nécessité d’investir dans d’autres moyens de transport plus adaptés aux revenus des Réunionnais, comme les transports collectifs.
Le recul des ventes de voitures neuves illustre un changement plus profond : l’essoufflement d’un modèle économique néocolonial basé sur l’importation massive de biens coûteux, financés par des richesses locales et des transferts publics. Les véhicules neufs, majoritairement importés, symbolisent cette dépendance.
Ce modèle repose sur une logique où la consommation de produits importés occupe une place centrale, au détriment du développement de filières locales.
Le marché automobile de La Réunion traverse donc une période de remise en cause, avec des chiffres qui reflètent une contraction. En 2024, les immatriculations ont chuté de 11,77 %, représentant 26.351 véhicules contre 29.854 en 2023, soit une baisse d’environ 3.500 unités. Cette baisse ramène le secteur à des niveaux inédits depuis plus de dix ans. Le mois de décembre, traditionnellement porteur pour les ventes, a accentué la crise avec un recul de 26,33 %, un signe manifeste des difficultés persistantes.
Chaque véhicule vendu représente une somme considérable exportée hors de l’île. Avec des prix moyens oscillant entre 20.000 et 40.000 euros par véhicule, l’achat des 26.351 unités en 2024 pourrait correspondre à un transfert d’argent quittant notre pays avoisinant 600 millions à 1 milliard d’euros. Ces montants, au lieu de stimuler l’économie réunionnaise pour créer des emplois, alimentent des importations.
M.M.
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