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Les 10 ans du réseau Cars Jaunes : une journée pour se déplacer gratuitement
21 septembre 2006
Pour fêter les dix ans du réseau Cars Jaunes, la Sotrader a offert hier une journée aux passagers, qui pouvaient donc circuler gratuitement. L’occasion d’aller à la rencontre de ceux qui empruntent régulièrement ou non les transports en commun et de recueillir leurs avis. Réactions.
Voyager gratuitement pendant une journée en bus va-t-il encourager les personnes à se déplacer plus souvent en transport en commun ? Comment font ceux qui n’ont pas d’autres moyens de transport que le bus ? Se déplacer en bus, est-ce un choix actuellement ? Autant de questions posées hier aux passagers et aux habitués du réseau Cars jaunes à la gare routière du Port.
Depuis 1998, des agents de transport de la société Get sont les premiers à être en contact avec les clients des Cars jaunes. Avec leur chemise orange, on les repère facilement. Le rôle de ces agents : informer les passagers sur les lignes à prendre, les horaires, les tarifs, bref répondre aux moindres questions, mais aussi faire de la médiation lorsque des conflits surviennent à bord. "Les conflits sont plutôt rares, mais nous devons souvent interdire la montée des personnes saoules dans le bus. Sinon, nous nous retrouvons souvent face à des personnes perdues pour prendre le bus. Elles se trompent de lignes, oublient de prendre leur ticket au point de vente", raconte Jean-Denis Irsapoullé, agent de transport présent hier à la gare du Port. Pour lui qui connaît bien la clientèle des cars jaunes, ce sont surtout "les personnes qui n’ont pas d’autres moyens de locomotion" qui voyagent en bus, même si quelques personnes prennent le bus par souci d’économie. "Maintenant, on peut se rendre de Saint-Denis à Saint-Pierre pour seulement 3 euros, c’est moins cher que de mettre de l’essence dans sa voiture", estime l’agent de transport qui d’ailleurs délaisse sa voiture pour se rendre sur son lieu de travail.
Arriver à l’heure au travail en bus, c’est risqué
Les quelques passagers rencontrés en conviennent, c’est bien parce qu’ils n’ont pas le choix qu’ils se déplacent en bus. Laurent, 49 ans, habite à Saint-Pierre. Depuis que sa voiture est en panne, il se rend en car jaune jusqu’au Port. "Je pars de chez moi à 4 heures du matin pour arriver à 7 heures au travail. Le problème avec le bus c’est qu’on sait quand on part mais on ne sait pas quand on arrive. Les chauffeurs font ce qu’ils peuvent pour éviter les embouteillages. Ils sont obligés de prendre des petits détours alors qu’il faudrait des voies spéciales pour les bus", explique le passager. Les nombreux arrêts obligatoires des bus ajoutés aux embouteillages rendent ce type de transport encore trop incertain et le trajet trop long. En voiture, Laurent peut se permettre de partir au moins une heure plus tard le matin pour aller travailler. Et le soir, il s’estime heureux d’arriver chez lui au moins à 18 heures, lorsqu’il attend le bus vers 15 heures. "Car la plupart du temps, les bus sont pleins", ajoute le Saint-Pierrois. Mais Laurent ne veut surtout pas se plaindre. "Pour gagner du temps, il faut surtout bien choisir le bus à prendre. Plutôt les bus express que les autres lignes. Côté prix, c’est intéressant pour moi, les chauffeurs sont sympas aussi et le matin, l’ambiance est assez bonne".
Franklin, 39 ans, se déplace aussi en bus puisqu’il n’a pas de permis de conduire. Il reconnaît que ce n’est pas évident de se rendre au boulot en car, surtout quand on ne travaille pas toujours dans la même ville. "Je dois me déplacer à Saint-Pierre, Saint-Denis, au Tampon, alors que j’habite à Piton Saint-Leu. En temps normal, je peux bénéficier d’un tarif réduit, mais j’attends toujours ma carte", raconte Franklin. Outre les personnes qui travaillent, ce sont aussi les personnes âgées qui sillonnent les villes en Cars jaunes. Simone et Jeanne, par exemple, empruntent le réseau une à 2 fois par semaine. "Nous n’avons pas de voiture, alors nous prenons le bus pour déposer nos papiers en ville et faire nos courses", expliquent les deux dames. Quant à Paul, il ne prend le car que pour se rendre au stade olympique de Saint-Paul. "Aujourd’hui (c’est-à-dire hier - NDLR), c’est exceptionnel. J’ai laissé la voiture chez moi parce que le bus est gratuit". À voir les cars jaunes bondés en dehors des heures de pointes hier, Paul n’était pas seul à faire le choix de bouger autrement... Mais seulement parce que c’était gratuit.
E. P.
Plus de 4 millions de passagers en 2005
Un chiffre qui augmente d’année en année, d’après la directrice générale de la Sotrader, Annie Fouchard-Philippe. De plus en plus de passagers dans les cars jaunes : en 1996, le réseau départemental car jaune transportait 3 millions de voyageurs et parcourait 5 millions de kilomètres, l’année dernière ce sont plus de 4 millions de passagers qui ont été enregistrés pour 6 millions de kilomètres parcourus. Pour encourager les Réunionnais à se déplacer en cars jaunes, un nouveau contrat de gestion du réseau est prévu en février 2007, avec un nouvel appel d’offre. "Le réseau pense à améliorer son offre avec des transports de nuit, des transports adaptés aux handicapés, et un parc d’autocars propre qui roulera à l’éthanol, comme l’a annoncé Cyrille Hamilcaro".
Ces mesures seront-elles suffisantes pour encourager les Réunionnais à prendre davantage le bus ? "Le réseau a déjà dix ans et c’est vrai qu’il reste difficile de concurrencer la voiture, fortement présente dans les mœurs des Réunionnais. En même temps, la population ne cesse d’augmenter, les embouteillages aussi et il faut trouver une alternative à la voiture. Quand on sait qu’un car jaune peut transporter 50 personnes, et qu’il utilisera à l’avenir un carburant non polluant, le choix est vite fait. Mais il faut encore sensibiliser la population à cet enjeu environnemental. Les gens commencent à s’y intéresser, c’est vrai, et ce sont surtout la génération à venir, les jeunes que nous visons. Avec nos tarifs préférentiels, nos cartes pour étudiants nous voulons les sensibiliser, faire qu’ils prennent du plaisir à se déplacer en bus. C’est un travail de longue haleine", conclut Annie Fouchard-Philippe.
S’il faut encore inciter la population à se déplacer en bus, la directrice de la SOTRADER souligne que la fréquentation des cars est plus élevée à La Réunion qu’en métropole. "Il nous faut plus de cars, et des services moins classiques comme le service Zéclair rencontre un vrai succès". En matière de sécurité, un système d’aide à l’information des voyageurs va permettre de réguler le trafic. C’est un outil important déjà installé sur 45 véhicules, et à installer sur 25 autres cars. Le conducteur pourra aussi signaler les problèmes à la gendarmerie grâce à sa pédale, reliée au PC du constructeur. Enfin, des panneaux d’information sur les horaires seront bientôt installés en gare. Une façon de compléter le travail déjà réalisé par les agents de transport.
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