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Route des Tamarins
2 mars 2007
La rupture du pont de la rivière Saint-Étienne a posé des problèmes parfois insurmontables à de très nombreux salariés. Sur les chantiers de la Route des Tamarins, le travail reprend lentement, avec pour principale difficulté à surmonter : la question des déplacements. Devant l’absentéisme forcé, les entreprises songent à des alternatives. La réouverture du pont “rescapé” dans le Sud suffira-t-elle à ramener les choses à la normale ?
Le passage de Gamède restera, pour la réalisation de la Route des Tamarins, un double point de repère : parce qu’il intervient au moment où tous les chantiers de la route ont démarré - les deux derniers, à la ravine Tabac (OANC4) et à la ravine Grand Etang (OANC9) ont été lancés en février 2007 - et parce que les dégâts causés au pont de la rivière Saint-Étienne mettent les entreprises devant une situation tout à fait inédite.
Et pourtant, Gamède n’a rien cassé ; il n’a pas provoqué de dégâts majeurs. Le seul problème vraiment épineux est celui des déplacements des ouvriers vers leurs chantiers.
Depuis la levée de l’alerte rouge, mercredi matin à 8h - une heure très tardive pour des ouvriers du BTP -, le travail reprend très moderato sur la plupart des chantiers, selon que l’origine géographique des ouvriers leur permet ou non d’être là.
Sur le viaduc de Saint-Paul par exemple, ils sont quatre ou cinq, sur quelques dizaines, à venir de la rive gauche de la rivière Saint-Etienne. Tant que les manquants ne sont pas plus nombreux, les travaux peuvent se poursuivre. Les salariés se voient proposer un arrêt de travail temporaire, ou une fin de contrat chantier.
Mais dans le Sud, de Saint-Leu à l’Etang-Salé, tout tournait encore au ralenti hier. Sur les chantiers de terrassement du 32ème km (TOARC 4), à l’Etang-Salé, le décès subit d’un chef de chantier de 47 ans, terrassé chez lui dans la nuit par une attaque cardio-vasculaire, a arrêté à la mi-journée un chantier que le groupement GTOI-SBTPC-SOGEA venait de relancer le matin même. Au PRS 25, entre la ravine Mula et celle du Ruisseau, le travail reprenait doucement, avec quelques défections.
A Saint-Leu, (TOARC3), le groupe Razel-Eiffage réalise les ouvrages situés entre les ravines Colimaçons, son affluent de Bras Mouton et la ravine Chaloupe. Mais les trois-quarts des 73 ouvriers viennent du Sud. Seuls 24 hommes avaient pu rejoindre le chantier hier, parce qu’ils venaient des environs (Saline, Saint-Gilles ou Saint-Leu). Pour tous les autres, les cadres envisageaient hier des solutions d’hébergement provisoire, qui prendraient éventuellement effet à partir de la semaine prochaine : 28 places dans un motel, 14 autres au centre de vacances du Coghor (Souris-Chaude). Certains peuvent être hébergés dans de la famille, ou chez des amis, ou encore chez un collègue dont la maison, assez imposante, peut accueillir - en plus de la famille - quatre personnes. « On a pensé à organiser des co-voiturages ; sept co-voiturages en tout, pour quarante personnes » complète Franck Bacci, cadre chez Eiffage TP.
Toutes ces solutions montrent que les entreprises ont été mises réellement devant une situation très compliquée.
L’annonce, hier soir, de la réouverture du deuxième pont de la rivière Saint-Etienne suffira-t-elle à résorber l’engorgement de la circulation ? Ou faudra-t-il maintenir, en appoint, les solutions d’hébergement provisoire ? D’autres part, les entreprises peuvent aussi avoir recours à des dispositifs exceptionnels prévus par la loi. Des sociétés d’intérim ont déjà pris contact entre elles pour étudier des “échanges d’intérimaires” selon l’origine géographique et le Code du travail autorise aussi les “prêts de personnel” en cas d’extrême besoin.
On en saura donc plus la semaine prochaine, quand les entreprises auront pu tester ces différentes combinaisons.
P. David
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